Élections sénatoriales françaises de 2014

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Élections sénatoriales françaises de 2014
178 des 348 sièges du Sénat
UMP – Jean-Claude Gaudin
Sièges obtenus 144 en augmentation 14
SOC – Didier Guillaume
Sièges obtenus 111 en diminution 17
UDI-UC – François Zocchetto
Sièges obtenus 43 en augmentation 12
CRC – Éliane Assassi
Sièges obtenus 18 en diminution 3
RDSE – Jacques Mézard
Sièges obtenus 13 en diminution 6
ECO – Jean-Vincent Placé
Sièges obtenus 10 en stagnation
Composition du Sénat
Diagramme
  • CRC : 18
  • ECO : 10
  • SOC : 111
  • Non-inscrits : 9
  • RDSE : 13
  • UDI-UC : 43
  • UMP : 144
Président du Sénat
Sortant Élu
Jean-Pierre Bel
PS
Gérard Larcher
UMP

Des élections sénatoriales ont lieu en France le afin de renouveler la moitié des membres du Sénat, la chambre haute du Parlement français.

Les sénateurs sont élus au suffrage indirect par des grands électeurs, dont une large majorité sont des délégués des communes. Ainsi, à la suite de la victoire de la droite lors des élections municipales de , les élections sénatoriales permettent à la droite de redevenir majoritaire au Sénat, trois ans après avoir laissé la majorité à la gauche.

Cette élection est aussi marquée par l'entrée du Front national au Sénat, une première dans l'histoire de l’assemblée.

Organisation des élections[modifier | modifier le code]

Sénateurs concernés[modifier | modifier le code]

Ces élections permettront d'élire les 178 sénateurs de la nouvelle série 2 (fin des mandats de 10 ans de certains sénateurs de l'ancienne série C élus en 2004 et des mandats de 6 ans des sénateurs de l'ancienne série A élus en 2008).

La série 2 comprend[1] :

  • les sénateurs des départements dont le numéro est compris entre 01 (Ain) et 36 (Indre) ;
  • les sénateurs des départements dont le numéro est compris entre 67 (Bas-Rhin) et 90 (Territoire-de-Belfort), à l'exception de ceux situés en Île-de-France ;
  • les sénateurs de certains territoires situés Outre-mer : Guyane, Polynésie française, Wallis-et-Futuna, Saint-Barthélemy et Saint-Martin ;
  • la moitié des douze sénateurs représentant les Français établis hors de France.

Le même jour, se tient également une élection partielle en Mayenne pour pourvoir au remplacement de Jean Arthuis, démissionnaire. Cette élection n'est pas prise en compte dans cette page qui s'attache uniquement au renouvellement des sièges de la série 2.

Modalités[modifier | modifier le code]

Répartition des départements et territoires français par série et mode de scrutin
  • Série 2 avec scrutin majoritaire.
  • Série 2 avec scrutin proportionnel.
  • Série 1 (non concernée par l'élection de 2014).

Le mandat des sénateurs est fixé à six ans. L'élection se déroule au scrutin majoritaire à deux tours pour les circonscriptions élisant 1 ou 2 sénateurs et au scrutin proportionnel à un tour pour les circonscriptions élisant au moins trois sénateurs.

C'est la première fois que la série 2 est renouvelée intégralement. Les départements et collectivités de cette série 2 appartenaient jusqu'alors à la série A renouvelée en 2008 et à la série C renouvelée pour la dernière fois en 2004. La réforme du Sénat de 2003 trouve en 2014 son aboutissement avec un Sénat dont tous les membres auront été élus pour six ans et non plus neuf ans et avec renouvellement par moitié et non plus par tiers.

En 2013, une réforme du mode électoral élargit l'application du scrutin proportionnel avec listes paritaires aux départements élisant 3 sénateurs contre 4 auparavant. Ce mode de scrutin aboutit dans la majorité des cas au partage des sièges entre majorité et opposition. Dans ces départements à trois sénateurs, les sortants sont fréquemment trois hommes issus du même parti. Le nouveau mode de scrutin conduit donc, sauf situation d’extrême domination permettant de réaliser le grand chelem, à obtenir au plus deux sièges pour la liste arrivée en tête, deux hommes ne pouvant donc prétendre être élus sur la même liste. Aussi, certains sortants d'un même parti se présentent en tête de listes concurrentes pour espérer conserver leurs sièges. C'est le cas à droite en Eure-et-Loir, dans l'Eure, dans la Saône-et-Loire et dans le Vaucluse[2] et à gauche dans l'Ain.

Sur les 178 sièges à renouveler, 119 sont pourvus à la représentation proportionnelle (dans 30 circonscriptions, y compris les Français de l'étranger) et 59 selon un scrutin majoritaire (dans 34 circonscriptions, départements ou collectivités).

Contexte[modifier | modifier le code]

Sur les 178 sénateurs à renouveler, il y a 96 sénateurs de droite et 82 sénateurs de gauche. La droite doit gagner 7 sièges à la gauche pour faire basculer la majorité à la Haute assemblée. Confrontée à une forte impopularité, la majorité présidentielle craint de perdre le Sénat. Le report des élections cantonales et régionales à 2015 est perçu par l'opposition sénatoriale comme une manœuvre destinée à ce que le corps électoral soit plus favorable à la gauche[3].

Le , Jean-Pierre Bel annonce dans une tribune au journal Le Monde[4] sa décision de ne se représenter ni au poste de Président du Sénat, qu'il occupe depuis 2011, ni à son siège de sénateur de l'Ariège. François Rebsamen est pressenti pour le remplacer comme chef de file socialiste, mais il devient le ministre du gouvernement Valls. Le nom de François Patriat est également cité, ainsi que celui de Jean-Michel Baylet, président du parti radical de gauche et membre du groupe RDSE. À l'UMP, Gérard Larcher, Jean-Pierre Raffarin et Philippe Marini font campagne pour la présidence du Sénat[5],[6],[7],[8].

Candidats[modifier | modifier le code]

Les 178 sièges de sénateurs sont brigués par 1 733 candidats, ce qui constitue un record. Les élections de 2011 avaient attiré 1 374 candidatures, la progression étant donc d'environ 25 %. Lors des précédents renouvellements par tiers, en 2004 et 2008, on avait dénombré 1 299 et 754 candidats. 1 433 des 1 733 candidats proviennent des listes proportionnelles. Le principe de parité oblige l'alternance entre hommes et femmes, sur les listes des circonscriptions ayant un scrutin proportionnel, et un binôme titulaire/suppléant de sexe différent, pour les scrutins majoritaires ; néanmoins, seuls 21,5 % des candidats titulaires et 21,4 % des têtes de listes sont des femmes[9].

118 sénateurs sortants sont candidats à leur succession[10] et 57 ne se représentent pas[11]. Aucun membre du gouvernement ne brigue de siège au Sénat mais trois députés sont candidats : François Baroin, Alain Marc et Georges Ginesta. On compte aussi un président de Conseil régional, François Patriat, et 28 présidents de conseils généraux.

Collège électoral[modifier | modifier le code]

Le collège électoral, appelé aussi collège des Grands électeurs, est très majoritairement composé des délégués des conseils municipaux désignés lors d'un vote organisé, en vertu d'une circulaire ministérielle, le . Dans les communes de moins de 1 000 habitants, ils sont désignés au scrutin majoritaire par et parmi les conseillers municipaux ; pour les communes de 1 000 à 9 000 habitants, ils sont élus lors d'un scrutin proportionnel. Au-dessus de 9 000 habitants, tous les conseillers municipaux sont automatiquement grands électeurs mais des délégués supplémentaires sont élus à la proportionnelle pour les villes de plus de 30 000 habitants. Dans les collectivités d'outremer, les conseillers territoriaux appartiennent au collège électoral.

Il comprend aussi les conseillers généraux ainsi que les conseillers régionaux élus dans le département ou le territoire concerné par l'élection, de même que les députés (de l'Assemblée nationale mais pas du parlement européen[12]).

La réforme du a introduit plusieurs modifications du mode de scrutin applicables en 2014 pour la première fois[13].

Dans les villes de plus de 30 000 habitants, les conseils municipaux désignent dorénavant un délégué supplémentaire par tranche de 800 habitants au-delà de 30 000, contre un pour 1 000 auparavant. Cette modification renforce donc le poids des grandes villes.

Les sénateurs des départements et collectivités renouvelables peuvent eux-mêmes prendre part au scrutin, de la même façon que les députés qui font déjà partie du collège électoral, afin de réduire les inégalités entre les sénateurs qui ont un mandat local et ceux qui n'en disposent pas.

Enfin, depuis la loi du , le collège élisant les sénateurs représentant les Français de l'étranger s'est considérablement agrandi, en application du principe de représentativité démographique imposé par le Conseil constitutionnel, passant de 155 en 2011 à 533 en 2014. Il est composé des 442 conseillers consulaires élus en mai 2014 dans les circonscriptions consulaires du monde entier, des 68 délégués consulaires élus en même temps dans les circonscriptions ayant le plus de Français inscrits au registre mondial et des députés et sénateurs les représentant. Jusqu'alors, ce collège se confondait avec l'Assemblée des Français de l'étranger.

En application des règles applicables pour les élections sénatoriales françaises, le collège électoral appelé à élire les sénateurs en 2014 se compose de la manière suivante[14] :

Composition du collège électoral
Grands électeurs Nombre %
Délégués des communes 83 185 94,93 %
Conseillers généraux 2 386 2,72 %
Conseillers régionaux 1 061 1,21 %
Députés 301 0,35 %
Sénateurs 182 0,21 %
Conseillers et délégués consulaires 510 0,58 %
Total 87 625 100,00 %

Résultats[modifier | modifier le code]

Résultats par nuance[modifier | modifier le code]

Résultats des élections sénatoriales de 2014[15]
Nuances Scrutin proportionnel Scrutin majoritaire Total
sièges
Premier tour Second tour Total
Voix % Sièges Voix % Sièges Voix % Sièges
Union pour un mouvement populaire UMP 12 923 21,58 32 16 716 37,04 16 9 355 37,72 14 30 62
Parti socialiste SOC 12 889 21,53 32 11 838 26,23 4 8 012 32,30 9 13 45
Union de la droite UD 11 075 18,50 29 29
Divers droite DVD 5 390 9,00 7 4 221 9,35 3 1 749 7,05 2 5 12
Union des démocrates et indépendants UDI 3 193 5,33 6 3 575 7,92 2 2 600 10,48 3 5 11
Front national FN 3 168 5,29 2 784 1,74 0 313 1,26 0 0 2
Divers gauche DVG 2 397 4,00 4 1 893 4,19 2 713 2,87 3 5 9
Union de la gauche UG 2 204 3,68 5 5
Europe Écologie Les Verts VEC 2 171 3,63 0 812 1,80 0 214 0,86 0 0 0
Parti communiste français COM 1 212 2,02 1 1 548 3,43 0 278 1,12 0 0 1
Front de gauche FG 1 185 1,98 0 997 2,21 0 384 1,55 0 0 0
Union du centre CEN 427 0,71 0 0
Mouvement démocrate MDM 415 0,69 0 200 0,44 0 230 0,93 0 0 0
Divers DIV 345 0,58 1 296 0,66 0 159 0,64 0 0 1
Régionaliste REG 277 0,46 0 293 0,65 0 75 0,30 0 0 0
Debout la République DLR 219 0,37 0 76 0,17 0 33 0,13 0 0 0
Parti radical de gauche RDG 200 0,33 0 1 613 3,57 1 567 2,29 0 1 1
Extrême droite EXD 115 0,19 0 0 0,00 0 0 0
Parti de gauche PG 71 0,12 0 88 0,19 0 0 0
Écologiste ECO 177 0,39 0 120 0,48 0 0 0
Extrême gauche EXG 2 0,00 0 0 0
Suffrages exprimés 59 876 98,44 25 605 98,20 16 873 97,25
Votes blancs 491 0,81 210 0,81 237 1,37
Votes nuls 460 0,76 259 0,99 241 1,39
Total 60 827 100 119 26 074 100 28 17 351 100 31 59 178
Abstention 617 1,00 312 1,18 162 0,93
Inscrits / participation 61 444 99,00 26 386 98,82 17 513 99,07

Composition du Sénat sortant[modifier | modifier le code]

Composition en nombre de sièges et pourcentages[16]
Groupes parlementaires Total dont renouvelables Présidents de groupe
CRC 21 177 50.9 % 5 82 46.1 % Éliane Assassi
SOC 128 65 Didier Guillaume
ÉCO 10 0 Jean-Vincent Placé
RDSE 18 12 Jacques Mézard
1 167 48.3 % 0 93 52.8 %
UDI-UC 31 13 François Zocchetto
UMP 130 77 Jean-Claude Gaudin
Non-inscrits[17] 5 3 Délégué : Philippe Adnot
Sièges vacants 4 4 4 4 Président du Sénat
Jean-Pierre Bel

Composition du Sénat après le renouvellement[modifier | modifier le code]

Composition en nombre de sièges et pourcentages
(à la suite de la décision du Conseil constitutionnel du )[16],[18]
Groupes parlementaires Série 1
Élue en 2011
Série 2
Élue en 2014
Total Président de groupe
CRC 16 95 55,9 % 2 57 32,0 % 18 151 43,4 % Éliane Assassi
SOC 63 49 111 Didier Guillaume
ÉCO 10 0 10 Jean-Vincent Placé
RDSE 6 6 12 Jacques Mézard
1 75 44,1 % 0 114 64,0 % 1 188 54,0 %
UDI-UC 19 24 43 François Zocchetto
UMP 53 90 144 Jean-Claude Gaudin
Non-inscrits[17] 2 7 7 4,0 % 9 9 2,6 % Délégué : Philippe Adnot
Sièges vacants 0 0 0 0 0 0 Président du Sénat
Gérard Larcher

Résultats par département[modifier | modifier le code]

Département Sénateur sortant Groupe Candidat élu ou réélu Groupe
01 Ain Sylvie Goy-Chavent UDI-UC Sylvie Goy-Chavent UDI-UC
Jacques Berthou SOC Patrick Chaize UMP
Rachel Mazuir Rachel Mazuir SOC
02 Aisne Pierre André UMP Pascale Gruny UMP
Antoine Lefèvre Antoine Lefèvre
Yves Daudigny SOC Yves Daudigny SOC
03 Allier Gérard Dériot UMP Gérard Dériot UMP
Mireille Schurch CRC Claude Malhuret
04 Alpes-de-Haute-Provence Claude Domeizel SOC Jean-Yves Roux SOC
05 Hautes-Alpes Pierre Bernard-Reymond RASNAG Jean-Yves Dusserre UMP
06 Alpes-Maritimes Jean-Pierre Leleux UMP Jean-Pierre Leleux
Colette Giudicelli Colette Giudicelli
Louis Nègre Louis Nègre
Hélène Masson-Maret Dominique Estrosi Sassone
Marc Daunis SOC Marc Daunis SOC
07 Ardèche Yves Chastan Jacques Genest UMP
Michel Teston Mathieu Darnaud
08 Ardennes Benoît Huré UMP Benoît Huré
Marc Laménie Marc Laménie
09 Ariège Jean-Pierre Bel
(Président)
SOC Alain Duran SOC
10 Aube Philippe Adnot RASNAG Philippe Adnot RASNAG
Yann Gaillard UMP François Baroin UMP
11 Aude Roland Courteau SOC Roland Courteau SOC
Marcel Rainaud Gisèle Jourda
12 Aveyron Alain Fauconnier Alain Marc UMP
Anne-Marie Escoffier RDSE Jean-Claude Luche UDI-UC
13 Bouches-du-Rhône Jean-Claude Gaudin UMP Jean-Claude Gaudin UMP
Bruno Gilles Bruno Gilles UMP
Sophie Joissains Sophie Joissains UDI-UC
Serge Andreoni SOC Stéphane Ravier RASNAG
Samia Ghali Samia Ghali SOC
Jean-Noël Guérini Jean-Noël Guérini RASNAG
Roland Povinelli Mireille Jouve
Isabelle Pasquet CRC Michel Amiel
14 Calvados Ambroise Dupont UMP Pascal Allizard UMP
René Garrec François Aubey SOC
Jean-Léonce Dupont UDI-UC Jean-Léonce Dupont UDI-UC
15 Cantal Pierre Jarlier Pierre Jarlier
Jacques Mézard RDSE Jacques Mézard RDSE
16 Charente Michel Boutant SOC Michel Boutant SOC
Nicole Bonnefoy Nicole Bonnefoy
17 Charente-Maritime Claude Belot UMP Corinne Imbert UMP
Daniel Laurent Daniel Laurent
siège vacant[19] Bernard Lalande SOC
18 Cher Rémy Pointereau UMP Rémy Pointereau UMP
François Pillet François Pillet
19 Corrèze Patricia Bordas SOC Claude Nougein
Bernadette Bourzai Daniel Chasseing
2B Haute-Corse François Vendasi RDSE Joseph Castelli RDSE
2A Corse-du-Sud Nicolas Alfonsi Jean-Jacques Panunzi UMP
21 Côte-d'Or Isabelle Lajoux SOC Anne-Catherine Loisier UDI-UC
François Patriat François Patriat SOC
Alain Houpert UMP Alain Houpert UMP
22 Côtes-d'Armor Yannick Botrel SOC Yannick Botrel SOC
Ronan Kerdraon Michel Vaspart UMP
Gérard Le Cam CRC Christine Prunaud CRC
23 Creuse Renée Nicoux SOC Éric Jeansannetas SOC
Jean-Jacques Lozach Jean-Jacques Lozach
24 Dordogne Bernard Cazeau Bernard Cazeau
Claude Bérit-Débat Claude Bérit-Débat
25 Doubs Claude Jeannerot Jean-François Longeot UDI-UC
Martial Bourquin Martial Bourquin SOC
Jean-François Humbert UMP Jacques Grosperrin UMP
26 Drôme Jean Besson SOC Gilbert Bouchet
Didier Guillaume Didier Guillaume SOC
Bernard Piras Marie-Pierre Monier
27 Eure Joël Bourdin UMP Nicole Duranton UMP
Ladislas Poniatowski Ladislas Poniatowski
Hervé Maurey UDI-UC Hervé Maurey UDI-UC
28 Eure-et-Loir Joël Billard UMP Chantal Deseyne UMP
Gérard Cornu Gérard Cornu
Albéric de Montgolfier Albéric de Montgolfier
29 Finistère Maryvonne Blondin SOC Maryvonne Blondin SOC
Jean-Luc Fichet Michel Canévet UDI-UC
François Marc François Marc SOC
Philippe Paul UMP Philippe Paul UMP
30 Gard Jean-Paul Fournier Jean-Paul Fournier
Françoise Laurent-Perrigot SOC Vivette Lopez
Simon Sutour Simon Sutour SOC
31 Haute-Garonne Bertrand Auban Brigitte Micouleau UMP
Alain Chatillon UMP Alain Chatillon
Françoise Laborde RDSE Françoise Laborde RDSE
Jean-Jacques Mirassou SOC Claude Raynal SOC
Jean-Pierre Plancade RDSE Pierre Médevielle UDI-UC
32 Gers Aymeri de Montesquiou UDI-UC Aymeri de Montesquiou
Raymond Vall RDSE Franck Montaugé SOC
33 Gironde Alain Anziani SOC Alain Anziani
Philippe Madrelle Philippe Madrelle
Françoise Cartron Françoise Cartron
Gérard César UMP Gérard César UMP
Xavier Pintat Xavier Pintat
Marie-Hélène des Esgaulx Marie-Hélène des Esgaulx
34 Hérault Marie-Thérèse Bruguière Jean-Pierre Grand
Raymond Couderc François Commeinhes
Robert Navarro SOC Robert Navarro RASNAG
Robert Tropéano RDSE Henri Cabanel SOC
35 Ille-et-Vilaine Edmond Hervé SOC Jean-Louis Tourenne
Virginie Klès Sylvie Robert
Jacky Le Menn Françoise Gatel UDI-UC
Dominique de Legge UMP Dominique de Legge UMP
36 Indre Louis Pinton Louis Pinton
Jean-François Mayet Jean-François Mayet
67 Bas-Rhin Roland Ries SOC Jacques Bigot SOC
Fabienne Keller UMP Fabienne Keller UMP
Esther Sittler Guy-Dominique Kennel
Francis Grignon Claude Kern UDI-UC
André Reichardt André Reichardt UMP
68 Haut-Rhin Patricia Schillinger SOC Patricia Schillinger SOC
Jean-Marie Bockel UDI-UC Jean-Marie Bockel UDI-UC
Françoise Boog UMP René Danesi UMP
Catherine Troendlé Catherine Troendlé
69 Rhône Guy Fischer CRC Michel Forissier
Gérard Collomb SOC Gérard Collomb SOC
Christiane Demontès Annie Guillemot
Muguette Dini UDI-UC Catherine Di Folco UMP
Jean-Jacques Pignard Michel Mercier UDI-UC
François-Noël Buffet UMP François-Noël Buffet UMP
Élisabeth Lamure Élisabeth Lamure
70 Haute-Saône Yves Krattinger SOC Michel Raison
Jean-Pierre Michel Alain Joyandet
71 Saône-et-Loire René Beaumont UMP Jérôme Durain SOC
Jean-Patrick Courtois Jean-Patrick Courtois UMP
Jean-Paul Emorine Jean-Paul Emorine
72 Sarthe Jean-Pierre Chauveau Jean-Pierre Vogel
Marcel-Pierre Cléach Louis-Jean de Nicolaÿ
Roland du Luart Jean-Claude Boulard SOC
73 Savoie Jean-Pierre Vial Jean-Pierre Vial UMP
Thierry Repentin SOC Michel Bouvard
74 Haute-Savoie Jean-Paul Amoudry UDI-UC Loïc Hervé UDI-UC
Jean-Claude Carle UMP Jean-Claude Carle UMP
Pierre Hérisson Cyril Pellevat
76 Seine-Maritime Thierry Foucaud CRC Thierry Foucaud CRC
Marie-Françoise Gaouyer SOC Nelly Tocqueville SOC
Didier Marie Didier Marie
Catherine Morin-Desailly UDI-UC Catherine Morin-Desailly UDI-UC
Patrice Gélard UMP Agnès Canayer UMP
Charles Revet Charles Revet
79 Deux-Sèvres Michel Bécot Philippe Mouiller
André Dulait Jean-Marie Morisset
80 Somme Pierre Martin Jérôme Bignon
Daniel Dubois UDI-UC Daniel Dubois UDI-UC
Marcel Deneux Christian Manable SOC
81 Tarn Jacqueline Alquier SOC Philippe Bonnecarrère UDI-UC
Jean-Marc Pastor Thierry Carcenac SOC
82 Tarn-et-Garonne Jean-Michel Baylet RDSE François Bonhomme UMP
Yvon Collin Yvon Collin RDSE
83 Var François Trucy UMP David Rachline RASNAG
Christiane Hummel Christiane Hummel UMP
Hubert Falco Hubert Falco
Pierre-Yves Collombat RDSE Pierre-Yves Collombat RDSE
84 Vaucluse Alain Dufaut UMP Alain Dufaut[20] UMP
Alain Milon Alain Milon
Claude Haut SOC Claude Haut SOC
85 Vendée Philippe Darniche RASNAG Didier Mandelli UMP
Jean-Claude Merceron UDI-UC Annick Billon UDI-UC
Bruno Retailleau UMP Bruno Retailleau UMP
86 Vienne Alain Fouché Alain Fouché
Jean-Pierre Raffarin Jean-Pierre Raffarin
87 Haute-Vienne Jean-Pierre Demerliat SOC Marie-Françoise Pérol-Dumont SOC
Jean-Claude Peyronnet Jean-Marc Gabouty UDI-UC
88 Vosges Jackie Pierre UMP Jackie Pierre UMP
Christian Poncelet Daniel Gremillet
89 Yonne Pierre Bordier Jean-Baptiste Lemoyne
Henri de Raincourt Henri de Raincourt
90 Territoire de Belfort Jean-Pierre Chevènement RDSE Cédric Perrin
973 Guyane Jean-Étienne Antoinette SOC Antoine Karam SOC
Georges Patient Georges Patient
977 Saint-Barthélemy Michel Magras UMP Michel Magras UMP
978 Saint-Martin siège vacant[21] Guillaume Arnell RDSE
986 Wallis-et-Futuna Robert Laufoaulu UMP Robert Laufoaulu UMP
987 Polynésie française siège vacant[22] Teura Iriti UDI-UC
Richard Tuheiava SOC Vincent Dubois
Français établis hors de France Christian Cointat UMP Jacky Deromedi UMP
Robert del Picchia Robert del Picchia
André Ferrand Olivier Cadic UDI-UC
Christophe-André Frassa Christophe-André Frassa UMP
Richard Yung SOC Richard Yung SOC
Claudine Lepage Claudine Lepage
Nom en italique : sénateur ne se représentant pas

Nom en gras : sénateur réélu

Élection du président du Sénat[modifier | modifier le code]

L'élection du président du Sénat se déroule le . Le choix du candidat de l'UMP donne lieu à un vote interne la veille, remporté par Gérard Larcher, président du Sénat de 2008 à 2011, face à Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre[23]. Les autres partis sont représentés par leurs chefs de groupe.

Résultats de l'élection du président du Sénat
Candidat / Groupe Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Gérard Larcher UMP 145 42,15 194 57,57
Didier Guillaume PS 112 32,56 124 36,80
François Zocchetto UDI-UC 45 13,08
Éliane Assassi CRC 18 5,23 18 5,34
Jacques Mézard RDSE 13 3,78
Jean-Vincent Placé ÉCO 10 2,91
Nathalie Goulet * UDI-UC 1 0,29
Philippe Marini * UMP 1 0,30
Inscrits 348 100,00 348 100,00
Abstentions 0 0,00 2 0,57
Votants 348 100,00 346 99,43
Blancs 4 1,15 8 2,31
Nuls 0 0,00 1 0,29
Exprimés 344 98,85 337 97,40
* Non candidat

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La nouvelle répartition des sénateurs (site du Sénat).
  2. Olivier Faye, « Sénatoriales : les petits arrangements de l'UMP avec la parité », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  3. « 2014 : le PS craint un retour de balancier », sur Lefigaro.fr, .
  4. Jean-Pierre Bel, « Sans regret, sans remords, pourquoi je ne serai plus candidat », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Alexandre Sulzer, « Sénat : qui pour succéder à Jean-Pierre Bel ? », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Bastien Bonnefous et Alexandre Lemarié, « Le président du Sénat quittera son fauteuil à l'automne », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. G. V., « Jean-Pierre Bel va quitter la présidence du Sénat », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Le socialiste Didier Guillaume candidat à la présidence du Sénat », sur Le Monde, (consulté le ).
  9. François Vignal, « Élections sénatoriales : 1733 candidats au total, un record », sur Public Sénat, .
  10. [PDF] Liste par circonscription des sénateurs se représentant, sur le site du Sénat.
  11. [PDF] Liste alphabétique des sénateurs ne se représentant pas, sur le site du Sénat.
  12. Sylvie Guillaume, députée européenne et vice-présidente du Parlement européen, « Pourquoi je ne voterai pas aux sénatoriales dimanche 28 septembre », sur Le Huffington Post, .
  13. LOI no 2013-702 du 2 août 2013 relative à l'élection des sénateurs, JORF no 0179 du 3 août 2013 p. 13258, sur Légifrance
  14. « Le collège électoral », sur Sénat.fr.
  15. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections sénatoriales 2014 », sur www.interieur.gouv.fr, (consulté le )
  16. a et b « Sénatoriales 2014 », sur le site du Sénat.
  17. a et b Les membres de la Réunion administrative des sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe (non inscrits) lors de la mandature 2011-14 se revendiquent tous de droite. Ce n'est plus le cas à partir de septembre 2014.
  18. Conseil constitutionnel : décision n° 2014-4902 SEN du 12 février 2015
  19. Siège laissé vacant par la démission de Michel Doublet en avril 2014.
  20. La socialiste Geneviève Jean l'avait initialement emporté, mais, le 12 février 2015, le Conseil constitutionnel annule l'élection de Geneviève Jean et proclame celle d'Alain Dufaut à la suite d'une erreur dans le comptage des voix.
  21. Siège laissé vacant par la démission de Louis-Constant Fleming le 31 décembre 2013.
  22. Gaston Flosse perd son mandat au septembre 2014, après une condamnation définitive.
  23. « Gérard Larcher succède à Jean-Pierre Bel au "plateau" », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]