Étienne Mangean

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Étienne Mangean
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Page de titre des Sonates à deux violons égaux sans basse d'Étienne Mangean. Source: gallica.

Étienne Mangean (Lyon (?) vers 1710 - Paris, vers 1756) est un violoniste et compositeur français.

On ne sait pas grand-chose de sa vie. Son père Claude est maître ouvrier en soie, et son frère Pierre, né en 1703, est violoniste comme lui. En 1728-1730, Étienne est violoniste à l'Académie de musique de Montauban que dirige alors Le Franc de Pompignan[1], son protecteur, avocat general de la Cour des aides[2]. En 1734, il est maître de musique, en 1735, il est violoniste au sein de l'orchestre de l'Académie de musique de Dijon. Il s'installe ensuite à Paris. Il paraît en 1742 au Concert spirituel de Paris, sans doute au service du duc d'Aiguillon. Il est mentionné au Concert spirituel jusqu'en 1755, et à l'Opéra-Comique en 1753-54[3].

De ses compositions, le Concerto en La majeur, publié en 1730[4], dédicacé à Monsieur Le Franc, a été découvert en dernier[2]. En 1735 sont publiées deux suites intitulées Concert de symphonie dont la forme et le style s'apparentent aux Récréations de Jean-Marie Leclair : une succession de danses les plus diverses précédées d'une ouverture à la française[5]. En 1744 paraissent des Sonates à deux violons égaux sans basse et des Sonates à violon seul et basse continue.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Probablement le poète Jean-Jacques Lefranc de Pompignan, cité comme fondateur de l'Académie de Montauban. Plus précisément, l'Académie de Montauban est une société littéraire qui a été fondée en 1730 par Lefranc de Pompignan, et est devenue Académie en 1744 par lettre patente de Louis XV le 19 juillet 1744.
  2. a et b Roberte Machard, « Autour d'un concerto inconnu d’Étienne Mangean. Documents inédits relatifs à Étienne et Pierre Mangean », Revue de musicologie, vol. 63, nos 1/2,‎ , p. 142-147 (ISSN 0035-1601, JSTOR 928464)
  3. Marc Honegger, Dictionnaire de la musique, Bordas, Paris, 1986.
  4. Concerto in A major (Mangean, Etienne) sur IMSLP.
  5. Béatrice Berstel, Pasticcio, mars 1999, Livret du disque éponyme, Polymnie, POL 580 103, qui contient la première de ces suites.

Références[modifier | modifier le code]

  • Jacques Aubert (le vieux), François Duval, Jean-Marie Leclair, Étienne Mangean, Pierre Miroglio, Jean Joseph Cassanéa de Mondonville, Jean-Baptiste Senaillé, Französische Violinmusik der Barockzeit, vol. 1, Henle. 1991.
  • Barry S. Brook (préf. Jacques Chailley), La symphonie française dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, vol. II, Paris, Publications de l'Institut de musicologie de l'Université de Paris, , VIII+726, p. 456-458

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