1432 en santé et médecine
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| Décennies de la santé et de la médecine : 1400 - 1410 - 1420 - 1430 - 1440 - 1450 - 1460 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1432 en santé et médecine.
Événements[modifier | modifier le code]
- 16 mars : le roi Charles VII confirme la fondation de l'université de Poitiers, qui comprend dès l'origine une faculté de médecine[1].
- 3 octobre : en même temps que celles des arts et de théologie, le pape Eugène IV fonde la faculté de médecine de l'université d'Angers dont le roi Charles VII confirmera la création en mai 1433[2].
- Ouverture à à Dubrovnik, capitale de la république de Raguse, d'un orphelinat muni d'un tour d'abandon[3].
- Trois porcs sont sacrifiés par la Sérénissime pour essayer le poison que les Dix prévoient d'utiliser contre Sigismond de Luxembourg[4].
Publication[modifier | modifier le code]
- Christian de Prachatice (1360-1439), médecin de Sigismond Ier, roi de Bohême, fait paraître son « manuel thérapeutique de poche[5] ».
Personnalités[modifier | modifier le code]
- 1401-1432 : fl. Jean Basin, professeur de médecine à Paris[6].
- 1414-1432 : fl. Guillaume Francisci, reçu docteur en médecine à Paris en 1424 ; enseigne jusqu'en 1430, assiste en 1432, au concile de Bâle[6].
Décès[modifier | modifier le code]
- 1432 ou 1433 : Henri Doigny (né à une date inconnue), reçu docteur en médecine à Paris, doyen de la faculté en 1400, médecin du duc d'Orléans ; a soigné le roi Charles VI et le duc de Berry[6].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Pansier, Histoire de la langue provençale à Avignon du XIIe au XIXe siècle, t. 2, Avignon, Aubanel, 1924-1927, p. 238-241.
- Joseph Shatzmiller, « Herbes et drogues dans la médecine provençale du Moyen Âge », dans Herbes, drogues et épices en Méditerranée : Histoire, anthropologie, économie du Moyen Âge à nos jours, Aix-en-Provence, Iremam, coll. « Documents sur l'aire méditerranéenne », (ISBN 978-2-821-83884-0, lire en ligne).— Pierre Pansier publie l'inventaire, commenté par Joseph Schatzmiller, que dresse en 1432 un pharmacien avignonnais et qui comprend plus de deux cents articles : près de quatre-vingts plantes ou drogues, une soixantaine de récipients et outils, des produits d'hygiène, des métaux ou minéraux et des médicaments élaborés.
Références[modifier | modifier le code]
- « Depuis 1431… Histoire de l'université de Poitiers », Université de Poitiers, [lire en ligne (page consultée le 26 juin 2017)].
- Jean-François Condette, « Histoire de l'université d'Angers du Moyen Âge à nos jours [compte rendu, référence : Yves Denéchère (dir.) et Jean-Michel Matz (dir.), Histoire de l'université d'Angers du Moyen Âge à nos jours, Rennes, P.U.R., 2012, 328 pages, (ISBN 978-2-7535-1811-7)] », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, vol. 119, no 4 « Varia », , § 2 (lire en ligne).
- (en) Tatjana Buklijaš, « Medicine and Society in the Medieval Hospital », Croatian Medical Journal, vol. 49, no 2, , p. 153 (lire en ligne).
- Alessandro Pastore, « Médecine légale et investigation judiciaire : Expérimenter le poison sur les animaux en Italie à l'époque moderne », Revue d'histoire des sciences humaines, vol. 22, no 1, , p. 17-35 [§ 12] (lire en ligne).
- Barbaud Jean, « Le Manuel thérapeutique de poche d'un médecin de Prague en 1432 », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 38, no 288, , p. 7-14 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Jean Basin », p. 358, « Guillaume Francisci », p. 243, « Henri Doigny », p. 278.
