30e division d'infanterie (Empire allemand)
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| 30e division d'infanterie | |
| Création | 1887 |
|---|---|
| Dissolution | 1919 |
| Pays | .svg){kind=small} Empire allemand
|
| Type | Division d'infanterie |
| Garnison | Strasbourg (1887-1919)[1] |
| Guerres | Première Guerre mondiale |
| Batailles | 1914 - Bataille de Mulhouse 1914 - Bataille de Morhange 1914 - Bataille de la Chipotte 1914 - Bataille de l'Aisne 1914 - Bataille d'Ypres 1915 - Bataille de la colline 60 1915 - Bataille d'Ypres 1916 - Bataille de Verdun 1916 - Bataille de la Somme 1917 - Bataille des monts de Champagne 1917 - bataille de Cambrai 1918 - Bataille du Matz 1918 - Bataille de Champagne 1918 - Offensive des Cent-Jours |
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La 30e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande qui à la Première Guerre mondiale. Au déclenchement du conflit, elle forme avec la 39e division d'infanterie le 15e corps d'armée (de) rattaché à la 7e armée. Initialement stationnée en Alsace, la division est rapidement transférée en Lorraine et participe aux batailles de Morhange et de la Chipotte. Après la bataille de la Marne, la 30e division est déplacée sur le Chemin des Dames et participe à la bataille de l'Aisne.
De au mois de , la 30e division d'infanterie est stationnée dans les Flandres sur le secteur d'Ypres. Elle participe aux combats du mois de décembre 1914 et d'avril 1915 autour d'Ypres. En 1916, la division est transférée sur la Meuse où elle participe à la bataille de Verdun jusqu'au mois d'août, puis au cours du mois de novembre elle combat lors de la bataille de la Somme. En 1917, elle participe aux combats en Champagne et à Cambrai. En 1918, la division participe à la bataille du Matz, elle combat à la bataille de Champagne avant d'être engagée dans les combats défensifs de l'automne 1918. Après la fin de la guerre, la division est rapatriée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Composition[modifier | modifier le code]
Temps de paix, début 1914[modifier | modifier le code]
- 99e régiment d'infanterie (de), (Saverne), (Phalsbourg)
- 143e régiment d'infanterie, (Strasbourg), (Mutzig)
- 85e brigade d'infanterie (Strasbourg)
- 136e régiment d'infanterie, (Strasbourg)
- 105e régiment d'infanterie, (Strasbourg)
- 30e brigade de cavalerie (Strasbourg)
- 15e régiment de dragons, (Haguenau)
- 9e régiment de hussards, (Strasbourg)
- 30e brigade d'artillerie de campagne (Strasbourg)
Composition à la mobilisation - 1915[modifier | modifier le code]
- 60e brigade d'infanterie
- 99e régiment d'infanterie
- 143e régiment d'infanterie
- 85e brigade d'infanterie
- 136e régiment d'infanterie
- 105e régiment d'infanterie
- 30e brigade d'artillerie de campagne
- 51e régiment d'artillerie de campagne
- 84e régiment d'artillerie de campagne
- 3e régiment de chasseurs à cheval
- 1re compagnie du 15e bataillon de pionniers
1916[modifier | modifier le code]
- 60e brigade d'infanterie
- 99e régiment d'infanterie
- 105e régiment d'infanterie
- 143e régiment d'infanterie
- 30e brigade d'artillerie de campagne
- 51e régiment d'artillerie de campagne
- 84e régiment d'artillerie de campagne
- 2 escadrons du 8e régiment de hussards
- 1re compagnie du 15e bataillon de pionniers
1917[modifier | modifier le code]
- 60e brigade d'infanterie
- 99e régiment d'infanterie
- 105e régiment d'infanterie
- 143e régiment d'infanterie
- 30e commandement divisionnaire d'artillerie
- 84e régiment d'artillerie de campagne
- 2 escadrons du 8e régiment de hussards
- 1re compagnie du 15e bataillon de pionniers
1918[modifier | modifier le code]
- 60e brigade d'infanterie
- 99e régiment d'infanterie
- 105e régiment d'infanterie
- 143e régiment d'infanterie
- 30e commandement divisionnaire d'artillerie
- 84e régiment d'artillerie de campagne
- bataillon du 10e régiment d'artillerie à pied bavarois
- 5 escadrons du 7e régiment de dragons
- 1re 5e compagnies du 15e bataillon de pionniers
Historique[modifier | modifier le code]
Au déclenchement du conflit, la 30e division d'infanterie forme avec la 39e division d'infanterie le 15e corps d'armée (de) rattachée à la 7e armée.
1914 - 1915[modifier | modifier le code]
- - : positionnée en Alsace, la division est en couverture le long de la frontière française.
- 7 - : engagée dans la bataille de Mulhouse.
- 11 - : à partir du , transfert vers Sarrebourg.
- 20 - : engagée dans la bataille de Morhange, poursuite des troupes françaises, la frontière est franchie. Progression à cheval sur la Meurthe vers Raon-l'Étape.
- - : engagée à partir du au dans la Bataille de la Chipotte.
- 9 - : retrait du front, concentration à Avincourt ; transport par V.F. vers Tergnier.
- - : engagée dans la bataille de l'Aisne occupation d'un secteur du front entre Craonne et Hurtebise. Retrait du front le et concentration dans la région de Laon.
- - : transport par V.F. dans les Flandres dans la région d'Ypres, organisation et occupation de secteur dans la région.
- - : engagée dans la première bataille d'Ypres. Combats vers Geluveld.
- 17 - : engagée dans la bataille de la colline 60.
- - : engagée dans la bataille d'Ypres. Au cours du mois d'avril, le 116e régiment d'infanterie est transférée à la 115e division d'infanterie nouvellement créée[2].
1916[modifier | modifier le code]
- - : retrait du front, transport par V.F. dans la région de Verdun ; repos et instruction.
- - : engagée dans la bataille de Verdun dans le secteur de Maucourt-sur-Orne et de Warcq.
- : progression vers les Hauts de Meuse après le repli des troupes françaises de la plaine de Woëvre.
- - 1er mai : combat dans le secteur du fort de Vaux et de la batterie de Damloup.
- - : occupation d'un secteur au sud du fort de Vaux et du bois de la Lauffée.
- : attaque des 99e et 143e régiments d'infanterie avec des pertes importantes[2].
- 4 - : combats autour de l'ouvrage de Thiaumont.
- 14 - : retrait du front, transport par V.F. dans la région de Cambrai.
- - : engagée dans la bataille de la Somme dans le secteur de Sailly-Saillisel, la division subit de lourdes pertes.
- - : retrait du front, transport par V.F. vers Verdun ; repos dans la région de Dun-sur-Meuse.
- - : occupation d'un secteur dans la région de la côte du Poivre vers Louvemont et Bezonvaux.
1917[modifier | modifier le code]
- - 1er mars : retrait du front, mouvement vers le front de Champagne.
- 1er mars - : occupation d'un secteur à l'est de Auberive. À partir du et jusqu'au , engagée dans la bataille des monts de Champagne, avec des pertes très lourdes[n 1]. Organisation et occupation des nouvelles positions.
- - : retrait du front, mouvement dans la région de Verdun ; occupation d'un secteur entre Forges-sur-Meuse et Béthincourt.
- 9 - : retrait du front, mouvement vers Laon ; repos.
- - : occupation d'un secteur de part et d'autre de l'Ailette.
- - : mouvement vers Cambrai. Engagée du 21 au dans la bataille de Cambrai, puis organisation et occupation des nouvelles positions.
- - : retrait du front ; repos dans la région de Sedan.
1918[modifier | modifier le code]
- - : mouvement vers la Champagne, relève de la 28e division de réserve dans le secteur de Ville-sur-Tourbe.
- 20 - : retrait du front, relevée par la 52e division de réserve[3] ; transport par V.F. de Vouziers par Hirson et Marle pour atteindre le nord-ouest de Laon.
- - : marche par étapes par Achery, Vendeuil, Jussy, Flavy-le-Meldeux, Fréniches, Libermont, Solente, Gruny pour atteindre Framicourt[3].
- - : en ligne dans le secteur de Cantigny, à l'ouest de Montdidier, actions locales violentes la division perd 30 % de son effectif.
- - : retrait du front ; repos et réorganisation dans la région de Roye.
- 12 - : engagée dans la bataille du Matz dans le secteur de Courcelles ; la division attaque mais ne peut progresser, elle subit de fortes pertes.
- 22 - : retrait du front, mouvement par V.F. en Champagne. Le , relève de la 1re division d'infanterie bavaroise dans le secteur de la route reliant Souain à Sommepy[3].
- - : occupation et organisation du terrain.
- - : engagée dans la bataille de Champagne, la 2e division d'infanterie bavaroise dépasse les positions de la 30e division et attaque les troupes françaises[4]. À partir du , la 2e division d'infanterie bavaroise est relevée par la 30e division d'infanterie.
- - : relevée par la 22e division d'infanterie retrait du front[4], transport dans la région de Lens ; repos.
- - : mouvement vers Cambrai, en ligne dans le secteur de Villers-Guislain. La division est progressivement repoussée vers Englefontaine.
- - : retrait du front ; repos et réorganisation dans la région de Maubeuge. Après la fin de la guerre, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Chefs de corps[modifier | modifier le code]
| Grade | Nom | Date |
|---|---|---|
| Generalmajor/Generalleutnant | Karl Gustav von Sandrart | - |
| Generalmajor/Generalleutnant | Wilhelm von Woyna | - |
| Generalmajor/Generalleutnant | Oskar von Meerscheidt-Hüllessem | - |
| Generalleutnant | Leo von Caprivi | - |
| Generalmajor/Generalleutnant | Ernst von Legat (de) | - |
| Generalleutnant | Anton von Massow | - |
| Generalleutnant | Rudolf von Minckwitz (de) | - |
| Generalleutnant | Julius von Bergmann | - |
| Generalleutnant | Robert von Goetze | - |
| Generalleutnant | Max Schott von Schottenstein | - |
| Generalleutnant | Oskar Lademann (de) | - |
| Generalleutnant | Robert von Massow | - |
| Generalleutnant | Louis Stoetzer | - |
| Generalleutnant | Walther von Moßner | - |
| Generalleutnant | Ernst von Hoiningen | - |
| Generalmajor/Generalleutnant | Georg Conrad von der Goltz | - |
| Generalmajor/Generalleutnant | Johannes von Eben | - |
| Generalleutnant | Adolf Wild von Hohenborn | - |
| Generalmajor | Karl Surén (hr) | - |
| Generalmajor/Generalleutnant | Friedrich von Gontard (de) | - |
| Generalmajor | Gustav von Lambsdorff | - |
| Generalmajor | Gustav Riebensahm | - |
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Durant la bataille des monts de Champagne, les pertes de la 30e division d'infanterie sont très importantes, le 105e régiment d'infanterie est réduit à 500 hommes[3].
Références[modifier | modifier le code]
- Wegner 1990, p. 126
- US Army 1920, p. 389
- US Army 1920, p. 390
- US Army 1920, p. 391
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 30th Division (German Empire) » (voir la liste des auteurs).
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « 30. Division (Deutsches Kaiserreich) » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
- (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)
