5 Lacertae

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5 Lacertae A/B
Description de l'image 5 Lacertae.jpg.
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 22h 29m 31,823s[1]
Déclinaison +47° 42′ 24,79″[1]
Constellation Lézard
Magnitude apparente 4,36[2]

Localisation dans la constellation : Lézard

(Voir situation dans la constellation : Lézard)
Caractéristiques
Type spectral K9Ia + B2V[3]
Indice U-B +1,11[2]
Indice B-V +1,68[2]
Indice R-I +1,07[2]
Variabilité Lc[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −3,4 ± 0,2 km/s[5]
Mouvement propre μα = −0,37 ± 0,13 mas/a[1]
μδ = −3,33 ± 0,12 mas/a[1]
Parallaxe 1,98 ± 0,18 mas[1]
Distance 1 600 ± 100 al
(510 ± 50 pc)
Caractéristiques physiques
Masse 5,11 ± 0,18 M[6]
Rayon 319,2+26,6
−32,0
 R[6]
Luminosité 17 473 ± 3 344 / 7 580 L[6],[7]
Température 3 713 ± 56 K[6]
Rotation 50 / 89 km/s[8],[2]
Âge 110 ± 10 × 106 a[6]
Composants stellaires
Composants stellaires 5 Lac A, 5 Lac B[5]
Orbite
Excentricité (e) 0,49 ± 0,01
Période (P) 41,95 ± 0,20 a
Argument du périastre (ω) 323 ± 5,0°
Époque du périastre (τ) 2 427 578,3 ± 260 JJ

Désignations

V412 Lac, 5 Lac, HR 8572, HD 213310/1, HIP 111022, BD+46°3719, FK5 3799, SAO 52055[3]

5 Lacertae (en abrégé 5 Lac) est une étoile binaire de la constellation boréale du Lézard. Sa magnitude apparente est de 4,36[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, elle est distante d'approximativement ∼ 1 600 a.l. (∼ 491 pc) de la Terre[1].

Variabilité[modifier | modifier le code]

5 Lacertae est une variable irrégulière à longue période de faible amplitude. La photométrie acquise par la satellite Hipparcos a montré des variations de sa luminosité entre les magnitudes 4,39 et 4,56 dans le système Hipparcos, sans périodicité claire[4]. Elle s'est vu attribuer la désignation d'étoile variable V412 Lacertae en 1999 dans une liste spéciale consacrée aux variables détectées par Hipparcos[9].

Propriétés[modifier | modifier le code]

5 Lacertae est un système binaire spectroscopique. Son spectre indique clairement la présence d'une composante chaude et d'une autre composante plus froide, reconnues même dans les premiers spectres acquis. Les types spectraux publiés dans la littérature pour la composante plus froide varient de K4 à M0, avec une classe de luminosité de géante ou de supergéante. L'étoile plus chaude est généralement classée comme une étoile peu évoluée de type B tardif ou de type A précoce, même si un programme de classification automatisé lui a attribué un type spectral B2V plus précoce[10].

Les variations de la vitesse radiale des raies d'absorption des deux étoiles ont été mesurées afin de déterminer l'orbite. Celle-ci présente une période inhabituellement longue de presque 42 ans. Son excentricité est importante et son axe projeté est d'environ 15 ua[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d e et f (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « VizieR Online Data Catalog: Bright Star Catalogue, 5th Revised Ed. (Hoffleit+, 1991) », Catalogue VizieR de données en ligne : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) * 5 Lac -- Red supergiant star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  4. a et b (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  5. a b et c (en) E. M. Hendry, « Observations of a second maximum for the very long period spectroscopic binary 5 Lac », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 90,‎ , p. 184–187 (DOI 10.1086/130304, Bibcode 1978PASP...90..184H)
  6. a b c d et e (en) E. Baines et al., « Fundamental Parameters of 87 Stars from the Navy Precision Optical Interferometer », The Astronomical Journal, vol. 155, no 1,‎ , p. 30 (DOI 10.3847/1538-3881/aa9d8b, Bibcode 2018AJ....155...30B, arXiv 1712.08109)
  7. (en) M. M. Hohle, R. Neuhäuser et B. F. Schutz, « Masses and luminosities of O- and B-type stars and red supergiants », Astronomische Nachrichten, vol. 331, no 4,‎ , p. 349 (DOI 10.1002/asna.200911355, Bibcode 2010AN....331..349H, arXiv 1003.2335)
  8. (en) Gerard T. Van Belle, « Interferometric observations of rapidly rotating stars », The Astronomy & Astrophysics Review, vol. 20, no 1,‎ , p. 51 (DOI 10.1007/s00159-012-0051-2, Bibcode 2012A&ARv..20...51V, arXiv 1204.2572)
  9. (en) E. V. Kazarovets et al., « The 74th Special Name-list of Variable Stars », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 4659, no 4659,‎ , p. 1 (Bibcode 1999IBVS.4659....1K)
  10. (en) B. A. Skiff, « VizieR On-line Data Catalog: Catalogue of Stellar Spectral Classifications », Catalogue VizieR de données en ligne,‎ (Bibcode 2014yCat....1.2023S)

Lien externe[modifier | modifier le code]