Aveu et dénombrement

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L’aveu et dénombrement est l'information à propos de sa seigneurie qu'un seigneur doit remettre à l'État[1], donc l'Intendant, durant la période où la Nouvelle-France était considérée province française. Une large majorité des aveux et dénombrements sont concentrés sur trois années, de 1723 à 1725[2]. L'aveu correspond aux preuves que le seigneur est bien titulaire de son fief. Le dénombrement est la description détaillée et standardisée[1] des caractéristiques de la seigneurie[3]. Ces informations incluent la superficie de chaque propriété, le nom de son propriétaire, le nombre et la nature des bâtiments, et la mise en valeur des terres cultivables, ainsi que des informations fiscales[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Jacques Mathieu, Alain Laberge, Renald Lessard et Lina Gouger, « Les aveux et dénombrements du Régime français (1723-1745) », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 42, no 4,‎ (ISSN 0035-2357 et 1492-1383, DOI 10.7202/304737ar, lire en ligne, consulté le )
  2. Jacques Mathieu, Alain Laberge, Renald Lessard et Lina Gouger, « Les aveux et dénombrements du Régime français (1723-1745) », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 42, no 4,‎ , p. 552 (ISSN 0035-2357 et 1492-1383, DOI 10.7202/304737ar, lire en ligne, consulté le )
  3. Marcel Trudel, La Nouvelle-France par les textes, Éditions Hurtubise, (ISBN 978-2-89647-824-8, lire en ligne), p. 72