Betsy Ancker-Johnson

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Betsy Ancker-Johnson

Naissance
Saint-Louis (Missouri, États-Unis)
Décès (à 93 ans)
Austin (Texas, États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Domaines Physique des plasmas, ingénierie
Diplôme Wellesley College, 1949
Université de Tübingen (Allemagne), 1953[1]
Renommée pour Importantes contributions à la compréhension du comportement des plasmas dans les solides[2]

Betsy Ancker-Johnson, née le [3] et morte le [4],[5], est une physicienne américaine. Elle est connue pour ses recherches sur les instabilités pouvant survenir dans les plasmas dans les solides[6], et pour l'invention d'un générateur de signaux de gamme gigacycle utilisant des matériaux semi-conducteurs dans les champs magnétiques et électriques. Elle est la première femme à être nommée à la présidence du département du Commerce des États-Unis. Elle est aussi la quatrième femme élue à la National Academy of Engineering[7].

Enfance et éducation[modifier | modifier le code]

Ancker-Johnson est née Betsy Ancker à St. Louis, dans le Missouri, le . Ses parents, Clinton James et Fern (Lelan) Ancker, l'ont encouragée à poursuivre ses intérêts[8],[9].

Elle obtient un baccalauréat en physique au Wellesley College en 1949 et fait alors partie de la société Phi Beta Kappa. Elle obtient son doctorat de l'Université de Tübingen, en Allemagne, et son diplôme « magnum cum laude » en 1953[1].

Ses diplômes honorifiques comprennent des doctorats en sciences à New York Polytechnic Institute et à University of Southern California ainsi qu'un doctorat en droit au Bates College.

Carrière[modifier | modifier le code]

Après ses études supérieures, Ancker-Johnson est chercheuse et chargée de cours à Berkeley avant de travailler chez Sylvania Electric Products et David Sarnoff Research Center au Radio Corporation of America. Elle est ensuite professeure affiliée en génie électrique à l'Université de Washington de 1961 à 1973. Pendant cette période, elle est également chercheuse au laboratoire de physique des plasmas de Boeing Science Research Laboratories, où elle s'élève au titre de superviseure et gestionnaire de « Solid State », « Plasma Electronics » et « Advanced Energy Systems », respectivement. Ancker-Johnson est une scientifique invitée au Bell Labs pendant cette période.

En 1973, Ancker-Johnson devient secrétaire adjointe pour Science and Technology, la première femme nommée par le Président au Département du Commerce des États-Unis. Après cette nomination, Ancker-Johnson prend le poste de directrice adjointe du laboratoire de recherche en physique au Argonne National Laboratory avant de devenir la première vice-présidente de l'industrie automobile à titre de vice-présidente du personnel des activités environnementales de General Motors. Tout en travaillant là-bas, Ancker-Johnson est chargée de cours au Département de génie électrique et informatique de l'UC Berkeley[6].

Ancker-Johnson a publié plus de 70 articles scientifiques et brevets[1].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Betsy Ancker-Johnson a épousé Hal Johnson et a quatre enfants : Ruth, David, Paul et Martha[6].

Honneurs et récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Betsy Ancker-Johnson » (voir la liste des auteurs).
  1. a b et c (en) "American Women Managers and Administrators: A Selective Biographical Dictionary of Twentieth-Century Leaders in Business, Education, and Government" Judith A. Leavitt Greenwood Publishing Group, 1985.
  2. (en) « Betsy Ancker-Johnson », sur Université de Californie à Los Angeles (UCLA).
  3. (en) « Inventor of the Week Archive », MIT, (consulté le ).
  4. (en) « Betsy Ancker-Johnson Obituary - Austin, TX », sur Dignity Memorial (consulté le ).
  5. (en-US) James R. Hagerty, « Betsy Ancker-Johnson Broke a Glass Ceiling as a GM Vice President », Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consulté le ).
  6. a b et c (en) « Betsy Ancker-Johnson », sur Contributions of 20th Century Women to Physics, UCLA (consulté le ).
  7. (en) Tiffany K. Wayne, American Women of Science Since 1900 : Essays A-H. Vol.1, ABC-CLIO, , 610 p. (ISBN 978-1-59884-158-9, présentation en ligne).
  8. (en) « Betsy Ancker-Johnson », sur Lemelson-MIT.
  9. (en) Mothers and Daughters of Invention: Notes for a Revised History of Technology, Autumn Stanley Rutgers University Press, 1995.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Pamela Proffitt, Notable women scientists, Detroit, Mich, Gale Group, (ISBN 0-7876-3900-1)