Birgit Breuel

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Birgit Breuel
Fonctions
Député
Députée au Parlement de Hambourg
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (86 ans)
Hamburg-Rissen (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Birgit MünchmeyerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Père
Alwin Münchmeyer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Atlantik-Brücke (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Prix Hanns Martin Schleyer (en) ()
Bernhard Harms medal (d) ()
Großes Verdienstkreuz des Niedersächsischen Verdienstordens ()
Médaille honoraire de Basse-Saxe (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Birgit Breuel (Hambourg, ) est une femme politique allemande, membre de la CDU, directrice entre 1991 et 1994 de la Treuhand, un organisme public ouest-allemande chargé de la privatisation des entreprises de l'ex-RDA après la réunification, puis commissaire générale durant l'Exposition universelle 2000 à Hanovre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Birgit Breuel est la fille du banquier Alwin Münchmeyer le Jeune (1908-1990), propriétaire de la banque Münchmeyer & Co à Hambourg et de Gertrud Nolte (1914-2007). Elle étudie les sciences politiques aux universités de Hambourg, Oxford et Genève, puis d'économie et de commerce à Hambourg[1]. Elle rejoint la CDU en 1966 et est élue membre du Parlement de Hambourg de 1970, jusqu'à sa démission le . De 1978 à 1986, elle est ministre de l'Économie et des Transports du Land de Basse-Saxe, puis ministre des Finances de Basse-Saxe jusqu'en 1990.

En 1990, elle devient vice-présidente de la Treuhand, l'organisme chargé de la privatisation des entreprises de la République démocratique allemande (RDA) après la réunification du pays. Birgit Breuel a sous sa responsabilité la mise en place des quinze directions régionales et de celle de Berlin-Est, gérant les entités de moins de 5 000 personnes salariées. Elle en devient ensuite présidente, succédant à Detlev Karsten Rohwedder, assassiné par la Fraction armée rouge[2]. Elle est chargée de réaliser des privatisations le plus rapidement possible et de fermer les firmes non rentables. Sa mission se termine fin 1994 lors la dissolution de la Treuhand[3]. Elle sera très critiquée et détestée[4], surnommée « la femme la plus haïe d'Allemagne »[5].

Elle est commissaire générale de l'Exposition universelle 2000 de Hanovre[6].

Documentaire[modifier | modifier le code]

  • Les dessous de la réunification allemande, documentaire pour Arte, 2018, réalisation : Inge Kloepfer et Jobst Knigge[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « PERSPECTIVES Un entretien avec Birgit Breuel, présidente de la Treuhand " 70 % des entreprises de l'ex-RDA sont viables " », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. « Birgit Breuel succède à Detlev Rohwedder à la tête de la Treuhand », Journal de Genève, (consulté le ), p. 6
  3. « Treuhand ou le parcours tumultueux de la réunification allemande », Journal de Genève, (consulté le ), p. 39
  4. (de) Inge Kloepfer, « Treuhand-Chefin Birgit Breuel: „Westdeutsche hätten das nicht durchgehalten“ », Frankfurter Allgemeine,‎ (ISSN 0174-4909, lire en ligne)
  5. David Philippot, « Quand les "hommes en noir" de la Treuhand liquidaient les usines de l'Est », Le Figaro, 9-10 novembre 2019, p. 6.
  6. « TROIS QUESTIONS À... BIRGIT BREUEL », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. « Les dessous de la réunification allemande », sur ARTE (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]