Bon pour le service des organes

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Bon pour le service des organes
Publication
Auteur Robert Silverberg
Titre d'origine
Caught in the Organ Draft
Langue Anglais américain
Parution
Recueil
And Walk Now Gently Through the Fire and Other Science Fiction Stories
Intrigue
Genre Science-fiction
Nouvelle précédente/suivante

Bon pour le service des organes (titre original : Caught in the Organ Draft) est une nouvelle de science-fiction de Robert Silverberg.

Publications[modifier | modifier le code]

Entre 1972 et 2015, la nouvelle a été éditée à 35 reprises dans des recueils de nouvelles de Robert Silverberg ou des anthologies de science-fiction[1].

Publications aux États-Unis[modifier | modifier le code]

La nouvelle est parue en 1972 dans le recueil And Walk Now Gently Through the Fire and Other Science Fiction Stories.

Elle a ensuite été régulièrement rééditée dans divers recueils de Robert Silverberg et diverses anthologies.

Publications en France[modifier | modifier le code]

La nouvelle est notamment publiée en France[2] :

Publications dans d'autres pays[modifier | modifier le code]

La nouvelle a aussi été publiée :

  • en néerlandais, sous le titre Orgaanplichtig (1977)[3] ;
  • en allemand, sous le titre Sanfte Kannibalen (1977)[4] ;
  • en croate, sous le titre Regrutacija organa[5] (1980).

Résumé et thématique[modifier | modifier le code]

Le narrateur anonyme (son prénom n'est pas mentionné) se plaint de ce que l'État a institué un système de transplantation d'organe imposée aux jeunes hommes et jeunes femmes. Le service militaire n'existe plus (la guerre est faite par des robots, bien plus fiables et robustes que les humains) mais a été remplacé par le « service des organes » : les jeunes gens doivent alors se faire opérer et se faire prélever un rein, un poumon, un bout d'intestin.

Le narrateur se plaint de l'existence de cette loi, promulguée par des hommes politique âgés qui ne pensent qu'à vivre de plus en plus vieux, au détriment des jeunes gens dont la vie est ainsi potentiellement limitée. Bien que le narrateur ait souhaité s'engager contre cette loi inique qui impose la transplantation d'organe forcée, il se soumet au système. La nouvelle se termine par une conclusion amère : désormais, il sera prioritaire, dans le futur, pour recevoir un organe s'il devait en avoir besoin.

La nouvelle est une réflexion sur le pouvoir des personnes âgées sur les jeunes gens, et aussi une critique implicite de la guerre (les vieux l'ordonnent et la dirigent, les jeunes sont sur le champ de bataille et perdent leurs organes).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]