Canal carotidien

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Canal carotidien
Vue inférieure de l'os temporal gauche
Détails
Élément de
Partie pétreuse de l'os temporal, apex de la partie pétreuse de l'os temporal (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Éléments constitutifs
Orifice externe du canal carotidien (d), orifice interne du canal carotidien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
Nom latin
Canalis caroticusVoir et modifier les données sur Wikidata
TA98
A02.1.06.013Voir et modifier les données sur Wikidata
TA2
651Voir et modifier les données sur Wikidata
FMA
55805Voir et modifier les données sur Wikidata

Le canal carotidien est un orifice creusé dans la partie pétreuse de l'os temporal entre la face postéro-inférieure du rocher et l'apex de la partie pétreuse.

Description[modifier | modifier le code]

Le canal carotidien débute par son orifice externe (ou inférieur) sur la face postéro-inférieure du rocher en avant de la fosse jugulaire. Une crête où s'ouvre l'orifice inférieur du canalicule tympanique sépare le canal et la fosse.

Le canal suit alors un trajet vertical ascendant puis s'oriente en avant et en dedans pour se terminer par son orifice interne (ou antérieur) sur l'apex de la partie pétreuse pour déboucher dans la fosse crânienne moyenne.

L'orifice interne se situe près du foramen déchiré, au-dessus duquel l'artère carotide interne passe en avant vers le sinus caverneux.

Au niveau de son coude de changement d'orientation s'ouvre le canalicule carotico-tympanique qui traverse la paroi antérieure de la caisse du tympan pour déboucher dans le sillon du promontoire. Ce canalicule permet le passage du nerf et de l’artère carotico-tympaniques

Contenu[modifier | modifier le code]

Le canal carotidien permet à l'artère carotide interne et au plexus veineux carotidien[1] de passer dans le crâne, ainsi qu'au plexus sympathique carotidien qui se déplace avec la carotide.

Le plexus sympathique carotidien envoie les fibres sympathiques du ganglion cervical supérieur à la tête. Elles ont plusieurs fonctions motrices : lever la paupière (muscle tarsal supérieur), dilater la pupille (muscle dilatateur de la pupille), innerver les glandes sudoripares du visage et du cuir chevelu et resserrer les vaisseaux sanguins crâniens.

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine », sur dictionnaire.academie-medecine.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]