Carlos García y García

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Carlos García y García
Fonctions
Second vice-président de la République du Pérou (es)

(1 an, 8 mois et 8 jours)
Président Alberto Fujimori
Prédécesseur Luis Alva Castro
Successeur Vacant
César Paredes Canto assume le poste en 1995
Membre du Congrès de la République

(5 ans, 11 mois et 26 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Drapeau du Pérou Pérou
Date de décès (à 88 ans)
Lieu de décès Lima, Drapeau du Pérou Pérou
Nationalité Péruvienne
Parti politique Fujimoristes (Cambio 90 (en))
Profession Pasteur

Carlos García y García () est un pasteur chrétien évangélique péruvien, second vice-président du Pérou (es) de 1990 à sa fuite vers l'Argentine, lors de l'auto-coup d'État de 1992.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ministère[modifier | modifier le code]

Il est devenu pasteur baptiste. En 2005 il est devenu membre de l’Union mondiale de l'Alliance [1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Aux élections de 1956 (en), Carlos García y García est élu député dans la circonscription de Piura[2]. Il intègre la liste électorale du nouveau parti Cambio 90 (en) d'Alberto Fujimori pour le poste de second vice-président. Il est un fervent supporter de Fujimori, et va l'appuyer à travers toute sa candidature en collectant des signatures pour des nouveaux membres du parti, mais aussi en créant des comités locaux de partisans. Quelque cinquante membres de ses congrégations vont joindre la liste électorale de Cambio 90, Fujimori ayant reconnu leur apport à sa campagne ; dix-huit sont élus, quatorze députés et quatre sénateurs[3],[4].

Cependant, après son élection, Fujimori a grandement réprimé l'Église évangélique, mais le second vice-président García y García apporte de l'aide humanitaire aux fidèles[3]. Lors de l'auto-coup d'État de 1992 organisé par Fujimori, au vu du refus du Congrès de lui accorder de plus amples pouvoirs, le second vice-président condamne la manœuvre politique et décide de se réfugier à l'ambassade d'Argentine à Lima (es).

Le , durant la présidence d'Alejandro Toledo, l'ancien vice-président est décoré par le Congrès péruvien de la médaille d'Honneur, pour son engagement à préserver l'honnêteté et sa lutte pour la démocratie[3],[5]. Il devient plus tard président du Congrès national évangélique.

Carlos García y García meurt le . La cérémonie funèbre a lieu le 12 à l'église Alianza Cristiana y Misionera, à Lince (en), dans la ville de Lima[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Andina, Evangélicos exigen correcta elaboración de expedientes de extradición de Fujimori, portal.andina.pe, Pérou, 30 novembre 2005
  2. (es) Fernando Tuesta Soldevilla, « Diputados 1956-1962 », sur Université pontificale catholique du Pérou, (consulté le ).
  3. a b et c (es) « Los pastores van a las urnas: el voto evangélico en el Perú », sur El Comercio, (consulté le ).
  4. (es) « Voto evangélico sería clave en elecciones presidenciales de Perú », sur Mundo Cristiano, (consulté le ).
  5. (es) « Congreso condecora a pastor Carlos García », sur Adital, (consulté le ).
  6. (es) « Falleció ex segundo vicepresidente Carlos García y García », sur El Comercio, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (es) Gerson Julcarima Alvarez Evangélicos y Elecciones en el Perú (1979-2006), dans (es) Fernando Armas Asín, Carlos Oswaldo Aburto Cotrina, Juan Fonseca Ariza et al., Políticas divinas: Religión, diversidad y política en el Perú contemporáneo, Lima, Instituto Riva Agüero, (ISBN 978-9972-832-34-5, lire en ligne), pp. 5.