Cephalotes decoloratus

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Cephalotes decoloratus est une espèce de fourmis arboricoles du genre Cephalotes[1],[2].

Distribution[modifier | modifier le code]

Cette espèce est native de l'île d'Hispaniola (Haïti et République Dominicaine)[3].

Description[modifier | modifier le code]

Comme les autres espèces du genre Cephalotes, elles sont caractérisées par l'existence de soldats spécialisés dotés d'une tête surdimensionnée et plate ainsi que des pattes plus plates et plus larges que leurs cousines terrestres[4]. Elles peuvent ainsi se déplacer d'un arbre à un autre dans une forêt[5].

Systématique[modifier | modifier le code]

L'espèce Cephalotes decoloratus a été décrite en 1999 par l'entomologiste brésilienne Maria Lourdes de Andrade (d)[6] dans une publication coécrite avec l'entomologiste italien Cesare Baroni Urbani (d)[7].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Son épithète spécifique, du latin decoloratus, « pâle », synonyme de pallens, « pâle », épithète spécifique de Cephalotes pallens, l'espèce avec laquelle Cephalotes decoloratus a été précédemment confondue[7].

Publication originale[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. Forel, A. 1912: Formicides Néotropiques. Part II. 3e sous-famille Myrmicinae Lep. (Attini, Dacetii, Cryptocerini). Mémoires de la Société Entomologique de Belgique, 19: 179-209
  3. (en) « Antmaps.org », sur antmaps.org (consulté le ).
  4. (en) Powell, 2008 : Ecological specialization and the evolution of a specialized caste in Cephalotes ants. Functional Ecology, vol. 22, p. 902–911 (lire en ligne)
  5. https://archive.org/details/biostor-102758?q=Cephalotes decoloratus
  6. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 24 juillet 2023
  7. a et b de Andrade et Urbani 1999, p. 508-512