Cheb (musicien)

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Cheb
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Cheb, شابVoir et modifier les données sur Wikidata
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Nabil El Amraoui (en arabe : نبيل العمراوي), dit Cheb (الشاب), né le à Oulmès, est un auteur-compositeur-interprète et comédien marocain[1],[2],[3],[4],[5],[6].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il apprend la musique à 15 ans en autodidacte, en commençant par la guitare, puis le loutar, l'oud, le violon, le piano et le synthétiseur[3].

Il étudie à l'Institut supérieur d'art dramatique et d'animation culturelle à Rabat[1].

Influences[modifier | modifier le code]

Ayant grandi avec les sons de Mohamed Rouicha, Azlmat et Hadda Ouakki, il est influencé par la musique berbère zayane du Moyen-Atlas[3]. Sa musique est également imprégnée par les chansons chaâbi jouées lors des mariages et des fêtes de son quartier al-Kamra à Rabat, ainsi que par les chansons raï d'artistes tels que Cheb Hasni, Cheb Mami, Khaled, Cheb Nasro, Cheb Bilal et Cheb Rizki qui se diffusent dans les salles de billard[3]. Parmi les influences chaâbi, Cheb cite Hajib (ary), Miloud Lamghari, El Bhiri, Najat Aatabou, ainsi que d'anciens noms de la musique aita[3]. Plus tard, grâce aux antennes paraboliques[style à revoir], il s'initie au sharqi, la musique du Moyen-Orient, ainsi qu'au rock, au métal et au jazz[3]. Cheb a également exprimé son admiration pour la musique de Ziad Rahbani[2],[3].

Musique[modifier | modifier le code]

Cheb est une sensation sur Internet et notamment sur YouTube où ses clips cumulent plusieurs millions de vues[1],[2],[5]. Sa musique est décrite comme « purement marocaine »[5], s'appuyant sur des rythmes chaabi authentiques[5].

Paroles[modifier | modifier le code]

Cheb écrit ses chansons en darija « pure », ou arabe vernaculaire marocain[5]. Les paroles de la musique sont décrites comme idiosyncrasiques, à la fois banales et profondes[5]. Ses chansons kotokoto (كوتوكوتو) et al-mā'an ( الماعن - Les Plats) retiennent particulièrement l'attention[5].

Albums[modifier | modifier le code]

  • Tkharshish ( تخرشيش ), 2018
  • Akhar as-Sa'alik al-Muhtaramin ( آخر الصعاليك المحترمين ), 2019
  • Sma' Balak ( سمع بالاك ), 2021

Chansons[modifier | modifier le code]

  • Hélahoppa (هيلاهوبا), 2021
  • Wslatkom Chi Haja Mn Chamch ? (وصلاتكم شي حاجة من شمش؟)2021
  • Reklam (ريكلام), 2021
  • Fi Tabi'atin Ma (في طبيعة ما), 2020
  • Dwaqa Wlla... Ghellaqa ? (ذواقة ولا غلاقة؟), 2020
  • Scandale (سكونضال), 2020
  • Fi Intidhar Sandwich (في انتظار السندويش), 2021
  • Doar Al Alam Attaleth (دوار العالم الثالث), 2020
  • Hna El Caramel (حنا الكراميل), 2020
  • Ajmal Balad Fi Al Alam (اجمل بلد فالعالم!), 2020
  • Saifan (صيفا), 2020
  • Bghina Lil Maysalich (بغينا الليل ميساليش), 2019
  • Kutukutu (كوتوكوتو), 2019
  • Ghabra d Njom (غبرة دنجوم), 2019
  • Fin A Smaïn ? (فين اسماعين؟), 2019
  • Hassan (حسن), 2019
  • An Lma'en (عن الماعن), 2019
  • Majanin (مجانين), 2019
  • Tajine El Hout (طجين الحوت), 2019
  • Lloha (اللوحة), 2019
  • L'ars (عرس), 2019
  • Zin Zin Zin (زين زين زين), 2019
  • Wakha ? (واخا؟), 2018
  • Douar Al Alam Al Thaleth (دوار العالم الثالت), 2018
  • Sir O Aji (سير و اجي), 2018
  • Lahrira (حريرة), 2018
  • Choclatati' (شكلاطتي), 2018
  • L'ayach' (العياشة), 2018
  • Lhazqa (حزقة), 2018
  • Lhsab Sabon (الحساب صابون), 2018
  • Sgo'ya (صكوعية), 2018
  • Comparer (كومبارس), 2018
  • Nti Dnya Nti? (نتي دنيا نتي؟), 2018
  • 260 (٢٦٠), 2018
  • Sfar o Rose (صفر وغوز), 2018

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Fedwa Misk, « Alerte phénomène : un Cheb qui détonne », La Vie éco,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b et c « Cheb et Ziad Rahbani, déclarations d'indépendance », Les Jours,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d e f et g (ar) « نبيل العمراوي.. "الشاب" الذي أبدع موسيقاه خارج "النظام". », mupresse.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (ar) « نبيل العمراوي .. "شاب" من كوكب آخر (فيديو) », ihata.ma,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a b c d e f et g (ar) Abderrahim Smoukni, « نبيل العمراوي أو الشاب ..دردشة مع أول فنان غنى عن "الماعن" », TelQuel,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « "Jouk Attamtil Al Bidaoui", les cheikhate des temps modernes », TelQuel,‎ (lire en ligne, consulté le )