Clare Parnell

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Clare Parnell
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Clare Elizabeth Parnell (née en 1970)[1] est une astrophysicienne et mathématicienne appliquée britannique qui étudie les mathématiques du soleil et des champs magnétiques, y compris la couronne solaire et le tapis magnétique du soleil, la reconnexion magnétique dans le plasma et les points nuls (en) des champs magnétiques. Elle est professeure de mathématiques à l'université de St Andrews et ancienne chef de la Division des mathématiques appliquées de cette université.

Formation et carrière[modifier | modifier le code]

Clare Parnell naît dans l'Essex en 1970. Elle fait ses études secondaires dans le Wiltshire, à la Ridgeway School à Wroughton puis au Swindon Technical College[1]. Elle s'inscrit en 1988 à l'université du pays de Galles à Cardiff, où elle prépare une licence en mathématiques, physique et chimie, mais elle se spécialise en mathématiques au bout d'une année[2]. Elle obtient son diplôme en 1991, avec une mention très bien. Elle s'inscrit alors à l'université de St Andrews pour réaliser un doctorat en physique solaire théorique[3]. Elle soutient sa thèse intitulée Models of X-ray bright points and cancelling magnetic features en 1994[4], sous la direction de Eric Ronald Priest[5].

Elle est chercheuse postdoctorale de 1994 à 2002 à l'université de St Andrews, à l'exception d'une année de recherches à l'université Stanford en 1996-1997. Elle est nommée maître de conférences à St Andrews en 2002 et est promue professeur en 2011. Elle est chef de la Division des mathématiques appliquées à St Andrews de 2009 à 2013[3].

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • 2006 : prix Fowler décerné par la Royal Astronomical Society pour les premières réalisations en astronomie et géophysique pour ses recherches sur la façon dont la couronne solaire est chauffée[6].
  • 2007 : prix Philip-Leverhulme pour son travail sur la physique solaire[7].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Parnell est une alpiniste passionnée[1] et a choisi l'université du pays de Galles en partie pour la proximité de montagnes[2]. Durant ses trois années d'études doctorales à St Andrews, elle devient une « munroïste », c'est-à-dire une alpiniste qui a escaladé les 277 sommets écossais dont la hauteur est supérieure à 3 000 ft (914,4 m) inscrits comme munros[2],[3]. Elle est mariée et a deux enfants[2].

Références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Clare Parnell » (voir la liste des auteurs).
  1. a b et c (en) « Clare Parnell », sur SunBlock '99, UK Research and Innovation (consulté le )
  2. a b c et d (en) « Six Questions with: Professor Clare Parnell », sur Women in Mathematics, Isaac Newton Institute for Mathematical Sciences (consulté le )
  3. a b et c (en) « Clare Parnell's Homepage » (consulté le )
  4. « Dissertation », sur solar.mcs.st-andrews.ac.uk, [lire en ligne], consulté le .
  5. Models of X-ray bright points and concelling magnetic features, sur research-repository.st-andrews.ac.uk, [lire en ligne], consulté le .
  6. (en) « RAS Announces Geophysics Medal Winners for 2006 », sur SpaceRef, Royal Astronomical Society,
  7. (en) « Young scientists win Philip Leverhulme Prizes », Astronomy & Geophysics, vol. 49, no 1,‎ , p. 1.04 (DOI 10.1111/j.1468-4004.2008.49104_2.x)

Liens externes[modifier | modifier le code]