Criminalité à Montréal

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La criminalité à Montréal est une mesure des crimes commis sur le territoire des municipalités de l'île de Montréal.

Description[modifier | modifier le code]

Voiture du Service de police de la ville de Montréal

Comparé à d’autres villes nord-américaines de même taille, Montréal jouit d’un taux de criminalité faible autant au niveau des crimes contre la personne que ceux contre les biens[1]. À l’image du vieillissement de la population aussi observé dans le reste du Québec, la criminalité est en baisse à Montréal depuis les années 2000[1]. C’est le Service de police de la ville de Montréal qui est chargé d’assurer la sécurité publique dans la ville.

Malgré un portrait d’ensemble positif, certaines caractéristiques socio-économiques, tel que le faible revenu, le célibat, la mobilité résidentielle, la présence d’immigrants récents et la forte présence commerciale ont favorisé l’éclosion de certaines concentrations de criminalité dans des quartiers de la métropole québécoise[A 1]. En plus du Centre-ville, où la majeure partie des infractions sont commises, certains arrondissements où la pauvreté est plus importante comme Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Montréal-Nord et Saint-Henri souffrent d’une criminalité plus importante[A 2]. Il est à noter que 32 % des crimes violents et 44 % des crimes contre les biens à Montréal sont commis par des personnes qui habitent dans des villes périphériques telles que Laval, Longueuil, Saint-Hubert et Terrebonne[A 2].

Montréal est également victime du crime organisé; les groupes les plus importants sont les mafias siciliennes dirigées par la famille Rizzuto et les mafias calabraises dirigées par la famille Cotroni et les motards criminalisés[2]. On dénote aussi la présence de gangs de rue; les Crips et les Bloods[3].

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

  • De 2016 à 2022, la série District 31 met en scène, notamment, les différentes composantes du crime organisé de Montréal. Durant 6 saisons, le créateur de l'œuvre, Luc Dionne, fait régulièrement référence à la mafia italo-canadienne, aux motards criminalisés, aux gangs de rue et a un groupe criminalisé anglophone. La série, une fiction quotidienne de 22 min et 120 épisodes par saison, a été un véritable succès pour la télévision québécoise ICI Radio-Canada Télé. La moyenne de spectateurs a oscillé entre 1,2 et 1,9 million par épisode pour chaque saison. Ces chiffres sont à mettre en perspective avec la population de la Belle Province, d'environ 8,4 millions d'habitants.

Références[modifier | modifier le code]

Sources utilisées[modifier | modifier le code]

  1. p.29-30.
  2. a et b p.21.

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Criminalité à Montréal sur L'Encyclopédie canadienne
  2. « Crime organisé au Canada », L'Encyclopédie canadienne, (consulté le ).
  3. Vincent Larouche, « Les gangs de rue se partagent Montréal », sur fr.canoe.ca, Le Journal de Montréal, (consulté le ).