Delphine Abdala

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Delphine Abdala
Henri de Toulouse-Lautrec. [Madame Abdala[t]], estampe, 1893, Bibliothèque de l’Institut national d'histoire de l'art, collections Jacques-Doucet
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Delphine Louvet
Pseudonyme
AbdalaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité

Delphine Louvet dite Delphine Abdala ou Abdala, née le à Arcy-sur-Cure et morte le à Levallois-Perret, est une chanteuse et une actrice française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Delphine Louvet est née le 2 janvier 1871 à Arcy-sur-Cure, de Joseph Auguste Louvet, mineur, et de Pierrette Éléonore Vuillemin, avant que sa famille ne déménage à Besançon[1].

Elle débute vers 1891 à Marseille comme chanteuse excentrique sous le nom d'Abdala, puis se produit sur scène à Paris, notamment au Casino de Paris, à Parisiana[2] ou à l'Alcazar. Mais dix ans plus tard, le succès n'est plus là et un critique du journal Les Tablettes marseillaises écrira en mai 1901, à propos de son spectacle au Palais-de-Cristal, qu' « Abdala termine sans grand succès la série de ses représentations, son genre a bien vieilli. »[3].

A la fin de 1901, elle quitte définitivement les scènes parisiennes, sans doute faute d'engagements, et part en tournée pour la province, l'Algérie et l'étranger[4], avant de devenir actrice de cinéma à la fin des années 1920[5].

Elle meurt en 1941 à l’hôpital Hertford de Levallois-Perret[1].

Répertoire[modifier | modifier le code]

  • 1893 : Un Baptême en fanfare, chanson-marche, paroles de Marchal, musique de Louis Lust. Créée par Mlle Abdala à Parisiana.
  • 1895 : Cœur à vendre, chansonnette comique (paysannerie), paroles de Léon Némo, musique de Célestin Controne. Créée par Abdala à Parisiana[6].
  • 1896 : A qui que j'plais, chansonnette, paroles d'Henri Belloche, musique d'Émile Spencer. Créée par Abdala à l'Horloge et à Parisiana[7].
  • 1896 : C'est la faute au p'tit Sébastien, chansonnette-parodie, paroles de Louis Mévrel, musique de Marc Chautagne. Créée par Abdala à Parisiana[8].

Théâtre et concerts[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Dominique Salva, « Delphine Abdala, artiste excentrique (3/3) », sur Enquêtes d'identité, (consulté le )
  2. Encart publicitaire de 1895 à lire en ligne sur Gallica.
  3. La soirée marseillaise. Palais-de-Cristal. Les Tablettes marseillaises, 7 mai 1901, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  4. On retrouve sa trace au Japon et aux États-Unis en 1912.
  5. Dominique Salva, « Delphine Abdala, artiste excentrique (1/3) », sur Enquêtes d'identité, (consulté le )
  6. Partition petit format à lire en ligne sur Gallica.
  7. Partition petit format à lire en ligne sur Gallica.
  8. Partition petit format à lire en ligne sur Gallica.
  9. Casino de Paris. L'Orchestre, 21 septembre 1892, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  10. Courrier des concerts. L'Horloge. L'Orchestre, 26 juillet 1893, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  11. Propos de coulisses. A Parisiana-Concert. Léda. Gil Blas, 2 mars 1896, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  12. Les coulisses. Petites nouvelles. La Lanterne, 20 novembre 1896, à lire en ligne sur Gallica.
  13. Potins de coulisses. L'Art lyrique et le music-hall, 6 décembre 1896, p. 4, à lire en ligne sur Gallica.
  14. Les coulisses. Petites nouvelles. La Lanterne, 12 juin 1897, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  15. Les coulisses. Petites nouvelles. La Lanterne, 25 juillet 1897, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  16. Casino d'Été. Le Petit fanal, 3 août 1902, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  17. Communications diverses. Départs pour France. Le Petit fanal, 26 août 1902, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  18. Casino Music-Hall. La Vigie algérienne, 21 mars 1899, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  19. Brasserie Maxeville. L'Écho de Bougie, 20 avril 1905, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  20. Casino de Nancy. Pour la République, 9 décembre 1906, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.

Liens externes[modifier | modifier le code]