Discussion:Macaque

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Redirection[modifier le code]

Pour consulter le texte redirigé.

Guérin Nicolas     17 janvier 2008 à 09:48 (CET)[répondre]

Mot macaque[modifier le code]

J'ai fait une petite recherche et j'ai finalement trouvé que le mot macaque provient effectivement, via bien des détours, d'un mot bantou, transformé par les portugais. L'informateur initial ne nous avait donc pas tant trompé que cela, rendons à César ce qui lui appartient.

Janekvorik 23 février 2007 à 10:49 (CET)[répondre]

Merci pour cette précision.
Valérie 23 février 2007 à 11:03 (CET)[répondre]

Je m'aperçois que la page consacrée aux macaques est une recopie intégrale du site de l'université de Rennes. Ce texte est à l'origine l'oeuvre de Bernard Thierry et son nom n'est mentionné nulle part et je ne suis pas sûr (je l'ai eu personnellement en ligne) qu'il ait donné son accord pour un tel plagiat. Je vais tâcher de remanier le texte pour qu'il soit une oeuvre originale de Wikipédia.

Janekvorik 26 février 2007 à 13:57 (CET)[répondre]

Lien avec films sur macaques[modifier le code]

Je ne comprends pas très bien le fait que Sanao (je répète le message un peu partout car je ne sais pas comment le contacter directement) ait supprimé les lien que j'avais mis en relation avec deux de mes films consacrés entièrement aux macaques, alors que quelqu'un l'avait fait il y longtemps concernant le page bonobo par exemple. Or mes films sont considérés comme des documents sicentifiques (ils sont au CNDP, circulent gratuitement dans les écoles, etc.) et ma seule intention en les mettant en lien est de proposer un document strictement en relation navec le sujet (macaques, babouin gélada, termites, fourmis, etc.). Je ne touche pas le moindre centime en établissant ces liens.

Merci.JYCollet 5 mai 2007 à 20:41 (CEST)[répondre]

Au vu de cette discussion, la question semble réglée.
Grasyop 27 août 2012 à 08:29 (CEST)[répondre]

Nettoyage : section ôtée[modifier le code]

J'ai fait un peu de ménage dans l'article. J'ai décidé de retirer toute cette section, non sourcée, mal rédigée, peu encyclopédique et qui n'a pas vraiment sa place dans l'article. Je la place ici, car elle peu néanmoins servir d'inspiration pour un vrai chapitre sur les capacités cognitives des macaques.

Nandoo (discuter) 25 août 2014 à 16:58 (CEST)[répondre]

Capacités cognitives[modifier le code]

Cognition sociale[modifier le code]

Pour s'adapter rapidement à une situation, l'animal doit être capable d'apprendre, de mémoriser et de trouver une solution aux problèmes qui se posent à lui. On pense que la vie en groupe demande aux animaux d'être particulièrement intelligents : il faut savoir négocier, se faire des alliés, prévoir ce que vont faire les compagnons ou les adversaires. Lors d'un conflit, un macaque est capable à la fois de menacer son adversaire et d'adresser des signaux amicaux à un allié pour lui demander son soutien. Il sait qu'il faut demander l'aide des plus puissants et, après une dispute, il peut décider d'aller se réconcilier avec un parent de l'adversaire plutôt qu'avec l'adversaire lui-même. Cela lui demande de connaître les relations qui existent entre ses compagnons: qui est le plus dominant des deux ou qui est l'allié de qui.

Les macaques sont capables de grandes performances, utiliser des outils ou échanger des informations, par exemple. Mais il y a aussi des choses qu'ils ne savent pas faire, comme deviner les intentions d'un compagnon ou se reconnaître dans un miroir. Pourquoi ? Parce qu'il leur faudrait comprendre que chacun de nous a un esprit et cela ils n'en sont pas capables. Par conséquent, il ne leur est pas possible de connaître les buts d'un autre ou simplement de savoir que quelqu'un est ignorant ou bien qu'il sait quelque chose. Pourtant, ceci n'empêche pas les macaques d'être très doués pour prévoir ce que vont faire leurs compagnons. Ils apprennent que certains comportements se produisent dans certaines situations, et ils savent ainsi ce qui va se passer même s'ils ne comprennent pas bien pourquoi.

Acquisitions comportementales[modifier le code]

Un exemple célèbre de comportement acquis et apparemment transmis par imitation à l’intérieur d’un groupe de macaques japonais est observé en 1953 et au cours des neuf années suivantes sur l’îlot japonais de Koshima[1]. Des soigneurs nourrissaient alors des macaques en leur distribuant des morceaux de patates douces, qui se trouvaient parfois souillés de sable[1]. Un jour, une femelle de 18 mois nommée Imo eut l’idée d'aller laver son morceau de patate dans l’eau de la mer[1]. Au bout d’un mois, un premier compagnon de jeu d’Imo lave également ses morceaux de patates[1]. Au bout de trois mois, un autre compagnon et la mère d’Imo font de même[1]. Ils sont suivis par sept jeunes macaques durant les deux années suivantes, et au bout de cinq ans, 14 jeunes sur 15 et 2 adultes sur 11 lavaient leurs morceaux de patates[1]. La littérature secondaire attribue cette évolution à un apprentissage par imitation, mais Bennett G. Galef met en doute cette interprétation[1]. Il note la lenteur de cette évolution, rendant peu évident le bénéfice d’un éventuel comportement imitatif ; il note également qu’on n’observe pas l’accélération à laquelle on s’attendrait dans le cas d’un comportement imitatif[1]. Galef propose des explications alternatives à cette évolution du comportement des macaques : 1) découverte indépendante par chaque individu ; 2) changement comportemental induit par des soigneurs : il a été observé qu’une soigneuse ne nourrissait que les singes lavant leurs morceaux ; 3) propension plus grande au lavage pour les jeunes habitués à manger des morceaux récupérés dans l’eau[1].

D'autres traditions sont apparues chez les macaques du Japon. À Koshima, les macaques ont appris à lancer des poignées de blé dans la mer pour séparer les grains du sable. Plus tard, ils ont commencé à manger les poissons échoués sur la plage, ce qu'ils n'avaient jamais fait auparavant[réf. nécessaire]. Dans un autre endroit, la technique utilisée pour enlever les œufs de poux collés aux poils de la fourrure diffère d'un clan à un autre. Et dans une autre troupe, c'est un nouveau jeu qui s'est répandu. En l'espace de quelques années, tous les jeunes se sont mis à jouer avec des pierres: ils les rassemblent, les frottent, les font claquer l'une contre l'autre, ils les transportent et parfois se les disputent. Si le lavage des patates ou du blé est bien utile, on ne peut pas dire que le jeu avec les pierres soit tout à fait nécessaire[réf. nécessaire]. Mais si les macaques peuvent apprendre les uns des autres, cela suffit pour que des techniques se transmettent.

Dans un groupe de macaques de Java, l'usage d'un bâton pour atteindre un fruit est apparu et s'est transmis à plusieurs individus. Dans un groupe de macaques de Tonkean, plusieurs jeunes mâles ont appris à dresser des branches contre la clôture de leur parc. Mais lorsqu'on s'est demandé par quel moyen un macaque apprend, on a eu quelques surprises. Pour imiter l'autre et copier ses gestes, il faut comprendre ses buts : comment faire si l'on ne sait pas reconnaître ses intentions ? Contrairement à ce que l'on croyait, les singes n'imitent pas... Ils apprennent, mais par des moyens plus simples que l'imitation. Ils remarquent qu'un compagnon s'intéresse à quelque chose, ou bien ils comprennent qu'un objet a de l'importance, c'est ainsi qu'ils sont influencés par leur compagnon. Mais ils doivent ensuite trouver seuls la solution du problème. C'est difficile et s'ils réussissent, c'est après de nombreux essais et erreurs.

Références[modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i (en) Bennett G. Galef Jr., Chapter 7, Tradition in Animals: Field Observations and Laboratory Analyses, dans (en) Marc Bekoff et Dale Jamieson, Readings in Animal Cognition, MIT Press, , 395 p. (ISBN 9780262522083, lire en ligne), p. 99 à 102