Discussion:Marc Perez/Faux article

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Marc Perez, économiste français né à Paris en 1923 et mort en 1998 à Venise.

Biographie[modifier le code]

Descendant de commerçants espagnols fuyant la peste et réfugiés en France, Marc Perez fit ses études auLycée Louis-le-Grand à Paris. Très tôt il se prit de passion pour l'économie, et plus spécifiquement pour l'économie internationale (Jean-Marie Colombani raconte à ce propos que son mémoire de fin d’étude, rédigé en 1944-1945, portant sur les conséquences structurelles négatives de la guerre sur l’industrie allemande lui coûtera l’animosité du milieu universitaire à partir de la libération, observant dans ses écrits l’idéologie « virile et austère » pro-allemande qui avait séduit certains intellectuels durant l’entre-deux guerre). Il étudia après la guerre à l'université de la Sorbonne et fit aussi quelques séjours aux États-Unis. Il fut diplômé en qualité de docteur en économie le 19 mai 1951. En 1967 il se marie avec Julietta Naillik une journaliste économique du Monde dont il aura deux enfants. En 1977 il décide de prendre du recul et ne publie plus que très sporadiquement des articles sur ses recherches et ce jusqu'à sa mort.

Ses idées[modifier le code]

Dans le milieu économiste des années 60, pro-keynésien, Marc Pérez fut perçu comme un réformateur de " la pensée dogmatique Keynesienne ", selon ses propres dires. (Conférence à UCLA : "Marc Pérez 's assumptions" le 12 mai 1974). Selon lui la relance Keynesienne d'une économie ne vaut que dans des contextes particuliers, et ne peut être modélisée à toutes les économies (il critiqua vigoureusement les choix économiques socialistes entre 1981 et 1983 dans les tribunes du Monde, stigmatisant "l'épopée illusoire" de Mitterrand). Il s'appuya sur des travaux de modélisations des systèmes du mathématicien René Thom pour étayer sa pensée. Il fut aussi le premier à démontrer la fausseté de la théorie de Adam Smith (encore enseignée aujourd'hui) sur la Main Invisible. Une partie de sa thèse y est d'ailleurs consacrée. Ces travaux ont inspiré John Nash (futur Prix Nobel) qui popularisera cette idée au moyen de ce que l'on appel le "dilemme du prisonnier".

Influences[modifier le code]

Marqué par une agoraphobie grandissante au fil des années, il éprouvait les pires difficultés à mener des conférences, ou à débattre avec d'autres économistes autrement que par échanges épistolaires. Il était du reste assez peu ouvert aux théories nouvelles (comme le social-libéralisme d'Amartya Sen) ni aux suggestions et jugements de ses partenaires économistes. Ce problème lui ferma les portes du pouvoir et lui coupa nette toute ambition politique.

Ces idées furent très mal perçues en Europe, où il parvient a peine, plus de dix ans après sa mort, à obtenir une "notoriété d'estime" dans les milieux économiques. Aux USA, par contre, ses théories rencontrèrent un grand succès et inspirèrent des économistes de renommée internationale tel qui Milton Friedman, John Nash ou encore Joseph Stiglitz. C'est vraisemblablment affecté par ce manque de reconnaissance qu'il décida de se retirer en 1977.

Si Marc Pérez ne laisse pas derrière lui d'œuvre importante pour la pensée économique, ses idées, prédominantes actuellement sur la scène internationale, ont le mérite d'avoir inspiré bon nombres d'économistes contemporains.