Discussion:Miguel de Unamuno

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Face à Millan Astray[modifier le code]

Le 12 octobre 1936 (à préciser) Miguel de Unamuno, en présence de l'épouse de Franco, de l'évêque de Salamanque, du général Millan Astray (fondateur du Tercio), le philosophe et recteur de l'Université de Salamanque répond au professeur Francisco Maldonado et s'en prend à Millan Astray, dénonçant le général infirme qui « une Espagne mutilée ». Il échappera de peu à un lynchage. Cet épisode que j'ai résumé est exposé pages 192 à 193 du livre d'Antony Beevor "La guerre d'Espagne" (édition française en Livre de Poche. C'était une révolte contre les atrocités. Il mourut d'ailleurs fin 1936, « le coeur brisé », traité de rouge et de traitre. Il serait bon de signaler cet épisode de résistance, certes tardif. --Raymond GIMILIO (d) 29 juillet 2011 à 17:18 (CEST)[répondre]

Je viens de lire la version espagnole qui est plus détaillée. Il faudrait répercuter cette richesse sur la fiche en français. --Raymond GIMILIO (d) 29 juillet 2011 à 17:54 (CEST)[répondre]

DISCOURS DE SALAMANQUE[modifier le code]

Dans l'article, il est curieusement dit que Unamuno "s'en prend à l'évêque de Salamanque". Or, si on regarde les propos qui figurent sur le Wikipedia espagnol, il déclara :

« Se ha hablado aquí de guerra internacional en defensa de la civilización cristiana; yo mismo lo hice otras veces. Pero no, la nuestra es sólo una guerra incivil. Vencer no es convencer, y hay que convencer, sobre todo, y no puede convencer el odio que no deja lugar para la compasión. Dejaré de lado la ofensa personal que supone su repentina explosión contra vascos y catalanes llamándolos anti-España; pues bien, con la misma razón pueden ellos decir lo mismo. El señor obispo lo quiera o no lo quiera, es catalán, nacido en Barcelona, y aquí está para enseñar la doctrina cristiana que no queréis conocer. Yo mismo, como sabéis, nací en Bilbao y llevo toda mi vida enseñando la lengua española, que no sabéis...» »

« on a parlé de guerre internationale pour la défense de la civilisation chrétienne et moi-même je l'ai fait autrefois. Mais non, notre guerre est seulement une guerre incivile. Vaincre n'est pas convaincre; or, il faut surtout convaincre, et la haine qui ne laisse pas de place à la compassion ne peut convaincre. Je laisserai de côté l'offense personnelle que suppose la brusque invective contre les Basques et les Catalans, en les appelant "l'anti-Espagne", car aussi bien, avec autant de raison, ils pourraient en dire autant de nous. Monseigneur l'évêque est Catalan, qu'il le veuille ou non , né à Barcelone, et il essaye de vous apprendre le christianisme dont vous ne voulez pas. Moi, comme vous le savez, je suis né à Bilbao [donc basque] et j'ai toujours enseigné l'espagnol, que vous ne savez pas ! »

Par ailleurs, éviter de "tirer" Unamuno vers des attitudes "pro-républicaines" ; condamner la barbarie dans un camp n'est pas faire l'éloge de l'autre camp :

« A los pocos días, el 20 o 21 de octubre, en una entrevista mantenida con el periodista francés Jérôme Tharaud (común y erróneamente atribuida al escritor Nikos Kazantzakis): Tan pronto como se produjo el movimiento salvador que acaudilla el general Franco, me he unido a él diciendo que lo que hay que salvar en España es la civilización occidental cristiana y con ella la independencia nacional ... Y dan el tono no socialistas, ni comunistas, ni sindicalistas, ni anarquistas, sino bandas de malhechores degenerados, excriminales natos sin ideología alguna que van a satisfacer feroces pasiones atávicas sin ideología alguna. Y la natural reacción a esto toma también muchas veces, desgraciadamente, caracteres frenopáticos. »

« Quelques jours après [du discours de Salamanque], le 20 ou 21 octobre, Unamuno déclara au journaliste français J. Tharaud (et non à Kazantzakis comme on le dit ) : Dès le début du mouvement salvateur que dirige le général Franco, je me suis rallié à lui en disant que ce qu'il faut sauver en Espagne, c'est la civilisation occidentale et chrétienne et l'indépendance nationale... [Unamuno décrit ensuite le délire sanglant qui a saisi l'Espagne en paraissant l'imputer spécialement à la "barbarie rouge"] ...et ce qui donne le ton, ce ne sont pas les socialistes, les communistes, ni les syndicalistes ou les anarchistes, mais des bandes de malfaiteurs dégénérés, criminels nés sans aucune idéologie qui cherchent à satisfaire des féroces pulsions ataviques. et la réaction naturelle [ comprenez le soulèvement franquiste] à cet état de chose prend souvent aussi, malheureusement, des caractères "frénopathiques" »

--83.112.45.116 (discuter) 19 janvier 2014 à 12:30 (CET)[répondre]

Bonjour,
Est-ce que la version WP espagnole est accompagnée d'une référence ?
Cordialement, --Daehan (discuter) 19 janvier 2014 à 12:39 (CET)[répondre]
Je ne peux mieux faire que donner l'extrait avec les références indiquées , :
« Respecto al contenido de la intervención de Unamuno y el momento exacto en que se produjo, lo cierto es que nada se sabe con certeza, ya que no se dispone de ningún registro grabado o escrito de la misma.15 Lo que existen son varias reconstrucciones de lo sucedido aquel día. Una de las más extendidas es la versión que Luis Gabriel Portillo publicó en la revista Horizon en 194116 y que recogió el hispanista inglés Hugh Thomas en su obra La guerra civil española, de amplia difusión posterior.17 18 Según Portillo, la reacción de Unamuno fue como sigue: »
Voir aussi les réactions postérieures à l'incident de l'université, recueillies par J Tharaud et par Kazantzakis montrant la fidélité, malgré tout, de Unamuno, au camp franquiste ( "el sagrado deber del movimiento que gloriosamente encabeza el general Franco", le devoir sacré du mouvement que dirige glorieusement le général Franco - entretien avec J. Tharaud)
Certes, Unamuno, déjà suspect depuis le discours de Salamanque , pouvait-il dire à un journaliste ce qu'il pensait vraiment ?
Question sans réponse.
Il est probable que son opinion fluctuait entre pessimisme total (je suis complètement seul, dit-il à Kazantzakis) et fidélité malgré tout au soulèvement...
Cordialement, 83.112.45.116 (discuter) 19 janvier 2014 à 12:55 (CET)[répondre]
Merci pour les précisions. Je vais étudier ça, étant donné que je peux éventuellement avoir accès à ces sources. Pour les doutes concernant la traduction, ne vous en faites pas non-plus.
Cordialement, --Daehan (discuter) 19 janvier 2014 à 18:11 (CET)[répondre]