Discussion:Pourim

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Première ébauche[modifier le code]

Voici l'article d'où j'ai commencé ma traduction ; vous avez ainsi une référence...
Il sera raccourci au fur et à mesure que la traduction évolue.
szdavid 7 mar 2004 à 12:24 (CET)

traduit et intégré, réarrangé, etc.--Nathan m'écrire 14 avril 2010 à 16:54 (CEST)[répondre]

Raffraichissement de l'article à l'occasion de Pourim 2006[modifier le code]

J'ai beaucoup remanié ces derniers temps ce qui avait déjà été fait dans l'article et je juge la forme actuelle plutôt correcte. J'aimerais connaitre le point de vue des lecteurs et autres contributeurs pour savoir si d'autres aspects de Pourim devraient être développés dans cet article ou dans des articles complémentaires. L'objectif serait de satisfaire à termes aux normes des articles de qualité Wikipédia. Merci d'ajouter vos commentaires sur cette page afin de mettre en commun toutes les remarques pour faire avancer ce projet.

Franckiz 15 mars 2006 à 11:12 (CET)

Sémantique[modifier le code]

Une toute petite remarque pour dire que "la veille du jour précédent", c'est deux jours avant. Est-ce vraiment le sens que vous vouliez donner ou est-ce plutôt "à la veillée du jour précédent" ?

Lorsque la malhonnêté politique se met au service de la falsification de l'histoire...

Certains sionistes ont du mal à concevoir que les Perses ont durant l'histoire, aidés , acceuillis et enfin appréciés les juifs; d'ou la tournure de certains termes de cet article censé raconté l'épisode de Pourim ou le roi Perse a sauvé le peuple juif du massacre auquel il était destiné par le Vizir Haman. Heuresement que tout le monde se rend compte de la bassesse de leur pseudo manoeuvre politique, néanmoins c'est l'histoire juive qui est falsifié, déjà qu'ils ont mystifié beaucoup d'épisode de cette histoire, si en plus ils modifient les épisode vrais ou vas t'on??

Cordialement!

à placer[modifier le code]

une a délivrance des Juifs par le roi de Perse du complot mené par Haman, un vizir d'origine amalécite, qui avait planifié leur extermination, ainsi que relaté dans le Livre d'Esther (Meguila). Les Juifs se trouvaient en effet sous domination perse après la prise de Babylone, où ils avaient été gardés en captivité depuis le VIe siècle av. J.-C..

La fête de Pourim est caractérisée par la récitation publique du Livre d'Esther, l'envoi mutuel de colis d'aliments et boissons, les dons aux démunis, et un festin de célébration (Esther 9:22). Pourim est également riche en coutumes, par exemple de boire plus que de coutume pour certains, des mascarades et déguisements, voire des manifestations populaires.

Pourim est célébré le 14 du mois hébreu d'Adar. Dans les villes qui portaient une enceinte du temps de Josué, y compris Jérusalem, Pourim est célébré le 15 de ce mois, appelé Chouchan Pourim. Comme toutes les fêtes juives, Pourim commence la veille du jour civil précédent, au coucher du soleil.

à trier, réintégrer ou supprimer[modifier le code]

à transférer[modifier le code]

Jeûne d'Esther[modifier le code]

Le jeûne d'Esther, célébré avant Pourim, le 13 Adar, ne faisait pas partie des rites de Pourim à l'origine. Il fut institué pour commémorer le jeûne de 3 jours qu'Esther s'imposa, ainsi qu'à ses servantes, Mardochée et au peuple Juif, avant de se présenter devant le roi Assuérus. Selon la tradition rabbinique, il eut lieu les 15, 16 et 17 Nissan.

Le premier à faire mention de ce jeûne est le Rav A'ha de Shab'ha (VIIIe siècle de l'ère commune) dans She'iltot 4; la raison donnée pour l'institution de ce jeûne se base sur une interprétation d'Est 9,18 et du Talmud de Babylone, Meguila 2a: « Le 13e était jour de rassemblement », dans un but de prière publique et de jeûne.

Certains jeûnaient trois jours mais, comme le jeûne fut interdit au cours de Nissan (le mois de Pessa'h), le premier et le second lundi d'Adar , ainsi que le jeudi suivant Pourim furent choisis.

De nos jours, seul le jeûne du 13 continue d'être observé. Cependant, lorsque le 13 Adar tombe un jour de Sabbath (comme c'est le cas en 2007 et 2010), le jeûne est avancé au jeudi précédent, car le vendredi est nécessaire pour se préparer pour le Chabbat, et la fête de Pourim à venir.

Lecture de la Meguila[modifier le code]

Au temps de la Michna, la récitation d'une bénédiction avant la lecture de la Meguila n'avait pas encore été unanimement établie. Cependant, le Talmud (codifié environ quatre siècles après la Michna) prescrivait la récitation de trois bénédictions avant la lecture et d'une bénédiction après. Il ajoutait également d'autres dispositions. Parmi celles-ci :

  • le lecteur doit prononcer les noms des dix fils d'Haman (Est 9,7-10) en un souffle, afin d'indiquer leur mort simultanée;
  • l'assemblée doit réciter à haute voix, avec le lecteur, les versets Est 2,5, Est 8,15-16, et Est 10,3, qui ont trait à l'origine (judéenne) de Mardochée, et son triomphe.

La Meguila est lue avec un chant traditionnel différent de celui utilisé habituellement pour la lecture de la Torah. En certains passages comme Est 9,26,29, on ne chante pas, on lit comme on lirait une lettre, en raison du statut de « ‘iggeret » (épître) qui est appliqué au livre d'Esther. Il est d'usage depuis l'époque des Gueonim (haut Moyen Âge) de dérouler entièrement le texte de la Meguilah avant sa lecture, afin d'accentuer son apparence d'épître. La Loi juive autorise la lecture de la Meguila en toute langue intelligible pour l'audience, afin de recréer les conditions de proclamation d'un décret au sein de tout l'empire perse, où plusieurs langues étaient parlées.

Une habitude s'est développée parmi de nombreuses personnes de suivre la lecture de la Meguila dans un rouleau personnel, afin de pouvoir s'acquitter de la prescription si les enfants devaient se montrer trop bruyants.

Mishte Pourim[modifier le code]

Esther 9:22 : [Mardochée prescrivit aux Juifs] « de faire de ces jours des jours de festin et de joie où l’on s’envoie des portions l'un à l'autre aux autres, et où l’on distribue des dons aux indigents ».

Il est ainsi prescrit de préparer un repas de fête, appelé Mishte Pourim ou, plus fréquemment, Seoudat Pourim, l'après-midi du 14 Adar, avant la tombée de la nuit. Le vin y tient une place majeure : alors que les Juifs sont plutôt connus pour leur consommation faible d'alcools, il n'est pas rare d'en voir s'intoxiquer à cette occasion. Le caractère « jovial » du festin de Pourim est illustré par la sentence talmudique (Meguila 7b), qui recommande de boire pendant Pourim ad dèlo yada, « jusqu’à ce qu'on ne puisse plus distinguer "maudit soit Haman" (Arour Haman) de "béni soit Mordekhaï" (Baroukh Mordekhaï) ».

Cette sentence a été codifée par le Ri"f, le Rosh, le Tour, le Choulhan Aroukh (Orah Hayim 695), et est interprétée selon son interprétation simple (celle exposée ci-dessus) par le Hatam Sofer.

La signification de cette sentence talmudique, ou l'acceptation de cette sentence elle-même est disputée (pour des raisons variées) par les Ba'alei Tossafot (sur base du Talmud de Jérusalem), ainsi que par Moïse Maïmonide, Rabbenou Ephraïm, le Ba'al HaMa'or, le Ran, l' Or'hot Hayim, le Be'er Hagola, le Magen Avraham, le Taz, le Rema, le Gaon de Vilna, le Maharsha, le Rashash, le Tzeida LaDerekh, le Hagahot Maimoniyot, le Ra'avyah, le Korban Netanel, le Bakh, le Maharil, le P'ri M'gadim, le Kol Bo, le Chochmat Mano'ach, le Hafetz Hayim (dans sa Mishna Beroura), et d'autres. <be> Ces autorités prescrivent toutes de boire du vin mais toutes, à l'exception de Hagahot Maimoniyot et du Ra'avyah, s'opposent au niveau suggéré par le Hatam Sofer.
Le Be'er Hagolah et le Magen Avraham décident que, comme les phrases « Arour Haman » et « Baroukh Mordekhaï » ont la même valeur numérique en hébreu, on ne devrait boire de vin que jusqu’à être incapable de calculer ces valeurs numériques.
Le Rema dit qu'on ne devrait boire qu'un peu plus que ce dont on a l'habitude, et essayer de s'endormir ensuite (dans cet état, il y a peu de risque pour que l'individu distingue entre les deux phrases). Cette position est suivie par le Kol Bo et la Mishna Beroura, et est similaire à celle de Maïmonide.

Mishloah manot[modifier le code]

Selon la Halakha, tout Juif ayant atteint la majorité religieuse doit envoyer des colis de nourriture préparés pour les amis, et deux donations (en argent ou en nourriture) à deux personnes démunies, afin de réaliser ces deux mitzvot. Un mishloa'h manot typique comprend du vin et des pâtisseries; toutefois, d'autres douceurs, biscuits, salades ou toute fourniture font l'affaire.

Bien que l'envoi de mishloa'h manot ne s'applique techniquement qu'à un colis pour un ami, il s'est développé chez certains une coutume d'offrir des paniers nombreux et somptueux. Des familles préparent souvent des dizaines de paniers, empli de nourriture faite maison ou achetée, qu'ils envoient ou font livrer à leurs amis, voisins, famille…, à Pourim.

Des grands paniers sont également livrés aux personnes avec lesquelles l'on est en relation régulière au cours de l'année. Cette évolution fait l'objet de débats rabbiniques récents, car le verset de la Meguila ne mentionne que l'envoi de colis 'l'un à l'autre', signifiant un colis contenant (au moins) deux mets à une seule personne, tandis que le même verset précise « aux indigents », ce qui a été interprété par la Halakha comme nécessitant des dons à plusieurs personnes (en clair, plutôt que de se répandre en largesses entre amis, ne faudrait-il pas réserver celles-ci aux démunis ?).

Historiquement, la coutume concernant les dons de mishloa'h manot était que lorsque l'on se rendait à la seouda de son prochain, on apportait deux mets préparés, parce que l'hôte n'avait souvent pas assez de nourriture ; c'est ainsi qu'on s'acquittait de la mitzva du mishloa'h manot.
Les deux mets ne doivent pas nécessairement être de nature différente, c'est-à-dire nécessiter une bénédiction différente avant leur consommation. Deux aliments de même nature, voire deux mêmes aliments suffisent, bien que la variété en la matière soit plus appréciée.

Chouchan Pourim[modifier le code]

Chouchan Pourim (le 15 Adar) est le jour pendant lequel les Juifs de Jérusalem et Suse (en Iran) célèbrent Pourim. Le Livre d'Esther explique que, tandis que les Juifs résidant dans des places non-fortifiées combattaient leurs ennemis le 13 Adar, et se reposèrent le 14, les Juifs de la capitale fortifiée de Suse mirent deux jours à défaire leurs ennemis, et se reposèrent le 15 (Esther 9:20-22).

Bien que Mardochée et Esther aient décrété que seules les villes fortifiées devaient célébrer Pourim le 15, en commémoration de la bataille dans la ville fortifiée de Suse, les Sages judéens notèrent que Jérusalem, centre de la vie juive et capitale de l'ancien royaume de Juda, gisait en ruines à l'époque des évènements du Livre d'Esther. Afin qu'une ville, si prestigieuse soit-elle, ne soit pas davantage honorée que Jérusalem, ils déterminèrent quelles villes avaient été fortifiées du temps de Josué, afin de pouvoir y inclure Jérusalem; paradoxalement, cela faisait de Suse un cas exceptionnel, car le miracle s'y était produit, alors qu'elle n'était pas fortifiée du temps de Josué.

La Meguila est également lue le 15 dans d'autres cités d'Israël—comme Jaffa, Acre, Safed et Hébron—mais seulement du fait d'un doute quant à savoir si elles étaient fortifiées du temps de Josué. De ce fait, on y célèbre Pourim le 14 et on effectue une lecture supplémentaire et obligatoire de la Meguila le 15. Les Juifs de ces villes ne récitent pas les bénédictions avant et après la lecture de la Meguila le 15.

Pourim Katan[modifier le code]

Certaines années, avec l'ajout d'un treizième mois (appelé Adar II) dans le calendrier hébreu, il y a deux mois de Adar. Les Karaïtes maintiennent les célébrations de Pourim lors du premier mois de Adar (ils ajoutent un second mois de Chevat). Les Juifs ont adopté la position de célébrer Pourim lors du mois de Adar II et de fêter, à la même date pendant le mois de Adar I, ce qu'ils appellent « Pourim Katan », c'est-à-dire « Petit Pourim ».

La distinction entre premier et second Pourim est mentionnée dans la Mishna (Meguila 1:4/6b; comparer avec Orah Hayyim, 697).
Lors de cette première « répétition » de la fête, il n'y a pas de lecture de la Meguila, mais les autres règles sont observées.

Pourim sheni[modifier le code]

Jusqu'il y a peu, beaucoup de communautés juives célébraient des Pourim « locaux », commémorant leur délivrance d'untel dirigeant ou groupe antisémite.

Le plus connu de ces Pourim était le Pourim Vintz, traditionnellement célébré à Francfort, une semaine après Pourim. Il commémorait la révolte de Fettmilch (1616-1620), au cours de laquelle un certain Vincenz Fettmilch, « nouvel Haman des Juifs » autodécrété avait tenté d'exterminer la communauté juive (Matthias Schnettger. Sehepunkte. Rezension von: Rivka Ulmer. Turnmoil, Trauma, and Triumph. Ausgabe 2, 2002). Selon certains, le Rav Moshe Sofer (le Hatam Sofer), natif de Francfort célébrait le Pourim Vintz chaque année, même lorsqu'il fut le rabbin de Pressburg (aujourd'hui Bratislava).

Les Juifs marocains fêtaient la défaite du roi Sébastien Ier de Portugal à la Bataille des Trois Rois le 4 août 1578 à Ksar el-Kébir au nord du Maroc, lors du Pûrim de los cristianos, le premier Eloul de chaque année, en souvenir du ressentiment contre ceux qui les ont expulsés de la péninsule Ibérique.

Les Juifs de Libye célèbrent le pourim sherif et le pourim burghal respectivement le 23 et 29 tevet pour célébrer leur libération d'Hamman locaux. Il y a aussi le pourim du Caire le 28 Adar

Beaucoup de familles juives eurent aussi leurs Pourim « familiaux » au cours des siècles, célébrant dans leurs foyers leur rescousse de persécutions, ou autres mauvaises fortunes qui auraient pu leur coûter l'existence.

???[modifier le code]

De nos jours, une comptine enfantine israélienne fait figurer les masques, les crécelles, les chants et les danses avant toute histoire d'Esther. Néanmoins, Esther et Mardochée figurent en bonne place parmi les déguisements.

Les costumes et masques sont portés pour cacher l'identité de leur porteur, car les méprises jouent un rôle important dans le Livre d'Esther : Esther cache au roi son mari ses origines judéennes; Mardochée tient secrète sa connaissance des langues étrangères, ce qui lui permet d'entendre Bigtan et Teresh discuter ouvertement de leur complot; dans l'un des quiproquos les plus mémorables du Livre, Haman suggère au roi comment rendre gloire à la personne que le roi veut honorer… Mardochée; de plus, selon le Talmud, la fille de Haman voyant le cortège passer, s'imagine que Mardochée tire son père, et laisse tomber un pot de chambre sur sa tête; réalisant son erreur, elle se suicide.

Dieu lui-même se cache, les Sages faisant référence à son rôle dans la Meguila comme הסתר פנים (hester panim, « Voilant la Face », ce qui représente aussi une allusion au titre du Livre, Meguilat Esther—selon une traduction midrashique, « révélation de [ce qui est] caché »). En effet, dans « le pays des mille et une nuits », intrigues, quiproquos et revirements de situation sont le lot quotidien, et la lecture théologique des évènements pourrait sembler exclusivement juive. De l'autre côté, la philosophie juive et les commentateurs bibliques enseignent que la raison de l'omission du Nom divin sert à mettre en exergue le point que Dieu S'est précisément tenu caché tout au long des évènements, mais n'a cessé de faire agir Sa providence. Ainsi l'affirmation rabbinique que « tous les bons actes d'Assuérus envers les Juifs émanait de Dieu, car Assuérus était mauvais jusqu'au bout ». La morale s'applique à l'ensemble de l'histoire du peuple juif, y compris dans son exil : la présence de Dieu est ressentie plus fortement à certains moments qu'à d'autres, mais Il joue toujours un rôle prééminent dans la vie des Juifs, leur avenir et le futur de leur peuple (cette affirmation a été largement débattue par la théologie de l'Holocauste). D'où l'emphase sur le masque à Pourim.

????[modifier le code]

Elles ne survivent de nos jours qu'à travers quelques groupes haredim (« ultra-orthodoxes ») farouchement antisionistes qui assimilent les dirigeants sionistes à Amalek et brûlent donc le drapeau d'Israël[1].

  1. Célébration antisioniste de Pourim, consulté le 14 avril 2010

Références anglophones[modifier le code]

Les notes sont anglophones. Or nous avons des Juifs en France. La Bible a été traduite en français - merci L'Eternel, papa du Seigneur (Ps 110). André Chouraqui, écrivain littéraire juif français, vice-maire de Jérusalem, a traduit la Bible en français (alors que de nombreuses versions existent, mais on cherche ce qui est bon...).

Il me semblerait donc juste, et équitable pour tous les peuples - merci à Wikipedia l'étatsunien d'avoir bien voulu nous éditer - que chacun soit reconnu pour son mérite, et que des références en français (ou en francophone etc) soient mentionnées dans les notes de bas de page.

Je remercie tous et chacun de donner des références et notes de bas de page qui montrent que la Bible a eu une origine et qu'elle ne passe pas forcément par l'anglais.Magnon86 (discuter) 26 février 2021 à 22:18 (CET)magnon86[répondre]

Merci. Voir Traductions de la Bible. MLL (discuter) 27 février 2021 à 11:12 (CET)[répondre]
Bonjour, il se trouve que très — voire trop — rares sont les sources secondaires de qualité en français pour la bonne raison que la France a inventé la religion juive ou confession israélite, et cela influe jusqu’à ce jour sur son héritage intellectuel et son sens du politiquement correct (il suffit de voir l’historique de la page Scarlett Johansson dans la version wp anglophone pour constater que cette exigence de PC a migré outre-Atlantique) : nous avons donc soit des sources secondaires de haut niveau comme Les judaïsmes d’Y.-M. et J. Ajchenbaum (qui tendent à subsumer la judéité à autre chose, cette autre chose étant ici, comme souvent, la francité) ou des études savantes de classiques juifs par feu Ch. Touati ou C. Sirat (qui traitent spécifiquement et en profondeur de ces textes mais ne peuvent faire œuvre d’ouvrages généralistes), soit des textes écrits d’un point de vue juif en français (ou traduits en français) et qui, à l’exception de livrets comme ceux de feu E. Gugenheim, ne répondent pas — et n’ont pas l’intention de répondre — aux critères de qualité attendus par Wikipédia (je pense notamment à l’un de ces livres qui racontent l’histoire universelle d’un point de vue juif, abordant des sujets qui ne se trouveraient pas dans les manuels Lagarde et indiquant en avant-propos qu’ils se fondent sur les sources juives au détriment des sources académiques, carrément). À l’inverse, ces sujets sont abondamment traités aux États-unis, où il a plus ou moins été admis qu’il était préférable de parler d’ère commune que d’ère chrétienne, et plus encore en Israël où toutes les sensibilités se retrouvent, depuis l’étude culturelle ethno-anthropologique comparative à la pure critique fondamentale. Cependant et derechef, ces livres sont, pour des raisons d’offre et demande, rares en français. Cdt-- Nathan m'écrire 28 février 2021 à 10:58 (CET)[répondre]
J’ajoute qu’à mon grand regret, nombre de Juifs de France que j’ai rencontrés en Israël ne privilégient pas particulièrement la langue ou la culture française dans ce qu’ils souhaitent transmettre à leurs enfants (inversement, beaucoup de ceux qui les privilégient, retournent en France ou ne font pas le pas) -- Nathan m'écrire 28 février 2021 à 11:22 (CET)[répondre]
Je ne comprends pas ce que "l’historique de la page Scarlett Johansson dans la version wp anglophone" vient faire là-dedans. Pour le reste, Nathan sait bien que je suis de ceux que désole la faiblesse des études et recherches juives en français MLL (discuter) 1 mars 2021 à 11:18 (CET)[répondre]
Bonjour, c’est un marqueur où « une actrice américaine mi-danoise et mi-juive » est devenue « la fille d’un père danois et d’une mère new-yorkaise issue d’une famille juive ashkénaze, qui s’est décrite comme juive. » Je comprends bien les risques de glissement d’ethnie à race et d’appartenance assumée à provenance imposée mais cette reformulation relève du même PC qui veut faire des « membres de la nation juive » des « membres juifs des nations, » et accentue cette dichotomie « citoyen de confession israélite / Juif en marge des nations » qui a mené à la faiblesse des études et recherches juives en français. Cdt-- Nathan m'écrire 1 mars 2021 à 11:52 (CET)[répondre]