Discussion:Stade (unité)

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Quelques notes découlant de calculs[modifier le code]

Compte tenu de la réfraction de l’atmosphère, qui accroît la hauteur apparente d’un objet situé près de l’horizon, si les premières estimations de la circonférence terrestre équatoriale ont été faites, sans précaution, par la méthode des triangulations sphériques et marines, on doit obtenir une valeur un peu trop forte. Enfin, le côté de l’hexagone étant exactement égal au rayon du cercle circonscrit, la base six a forcément servi pour toutes les divisions primitives de circonférences. Effectivement, il faut attendre le XVIII me siècle pour que l’on ait l’idée d’y déroger avec le grade ou le radian. Effectuons quelques calculs. Reprenons le plus grand des stades. Avec un coefficient remarquable nous avons : 0, 19227 x 216 000 = 0, 19227 x 60 x 60 x 60 = 41 530 km Nous obtenons bien une valeur un peu supérieure aux 40 076 km de la circonférence équatoriale réelle ; et, cette comparaison tend à confirmer ce que nous venons de supposer. Par ailleurs, la proximité des deux valeurs 39 940, et 39 690 km, obtenue en utilisant le stade « itinéraire » précédemment cité avec le remarquable coefficient de 252 000 soit 7 x (5 fois 2) x (2 fois 3) x (3 fois 5), est stupéfiante. On pourrait même opiner que, pour la longueur du méridien, et en utilisant une autre méthode de mesure, (celle de la variation périodique des dimensions de l’ombre d’importants gnomons, de dimensions et de positions parfaitement connues, tels les obélisques ; cette méthode se rapprochant de celle d’ERATOSTHENE prise en référence) ; les Anciens s’étaient déjà aperçus du fait que la longueur de la circonférence équatoriale est supérieure à celle d’un méridien ! Cependant, sans aller jusqu’à cette affirmation : 1) Inspirons nous de la (maintenant classique mais complexe) projection de MERCATOR , chère aux aventuriers, aux navigateurs puis aux premiers aviateurs. Grâce à quelques artifices mathématiques, cette projection parvient à conserver parfaitement, sur des tracés plans et pour toutes les latitudes, des angles (surtout astronomiques) facilement mesurables sur nos parcours. Ces cartes, remontant seulement au début du XVI me siècle, sont inséparables des grandes traversées maritimes qui illustrèrent cette époque. Il serait donc logique de se demander si, au par avant, elles n’ont pas été précédées par des documents moins précis, mais relevant de la même conception (?) 2) Considérons plusieurs rapports : a) Avec le classique stade itinéraire : 15750 / 19227 = 0, 81916 = (exactement) cosinus 35° d’où, certainement, une référence de base qui ne fut pas prise au hasard. Les latitudes d’Ecbatane (bâtie au sud de la mer Caspienne, cette ancienne et célèbre capitale de la Médie sera plus tard un fleuron de la Perse) ; de Chypre ; de La Crète ; et d’une bonne partie des côtes allant de Sfax à Gibraltar sont très proches de cette valeur centrale. Quant à Ninive, (l’ancienne capitale des Assyriens) , située à proximité de la moderne Mossoul, elle se trouvait, tout comme Carthage, juste au nord de cette ligne axiale, vers les 36 /37 ° ! b) Avec le plus petit des stades : 14785 / 19227 = 0, 76897 = cosinus 39° 45 minutes. Les latitudes de Corfou, Larissa, Troie et du détroit des Dardanelles, (le passage vers la Mer Noire puis les grands fleuves du nord) , sont proches de 40° . De plus, pour la latitude de 40° 36 minutes, inséparable de l’Olympe et des plus hautes montagnes grecques : tangente 40° 36’ = 6 / 7 ce qui nous permet d’écrire : 252 000 x 6 / 7 = 216 000 Avec ce « trône des dieux » la géographie rejoint en ce lieu la magie des chiffres car il est possible d’y faire la liaison entre les valeurs supposées pour les coefficients équatoriaux et méridiens. c) Pour le dernier des principaux stades : 17760 / 19227 = 0, 92370 = cosinus 22° 32 minutes. A très peu près, cette valeur correspond au minimum d’inclinaison millénaire de l’Ecliptique. (21° 55’) . Nos tropiques en restent toujours proches ; le grand temple d’Abou-Simbel (22° 22’) s’y trouve presque exactement ; et l’énigmatique pierre noire de la Mecque (21° 24’) , connue elle aussi depuis la plus haute antiquité, est également voisine de cette troisième référence. L’ensemble de ces chiffres cerne donc bon nombre d’habitudes et de hauts lieux du monde méditerranéen antique. Il serait sûrement possible de poursuivre plus précisément cette investigation ; mais, sans aller jusqu’à ce niveau, et à notre avis, cela prouve que, depuis fort longtemps : - des hommes utilisent, intuitivement, de rudimentaires notions de trigonométrie ; - certaines personnes connaissent parfaitement les dimensions exactes de la Terre ; - les voyageurs appliquent, sans les nommer, des notions de latitude et de longitude. GMCR — Le message qui précède, non signé, a été déposé par un utilisateur sous l’IP 89.224.227.207 (discuter), le 9 juin 2011 à 14:06 (CEST).[répondre]