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Discussion:Transphobie/Archives/2018/avril

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Transsexuel->"personnes trans" + Genre féminin de Mylène[modifier le code]

Suite à la modification faite par Notification Abolibibelot :,

  • j'ai supprimé toutes les utilisations du terme "transsexuel." Ce terme est médical, inventé par des psychiatres qui l'ont utilisé pour décrire ce qu'ils croyaient être une maladie mentale, et non pas le fait d'être transidentitaire. Ce terme est désuet (il n'est plus utilisé dans les classifications psychiatriques, il n'est même plus utilisé par la SoFECT) et son l'utilisation est rejetée par les personnes trans elles mêmes.
  • j'ai aussi annulé sa modification "Mylène a été assassinée" -> "un transsexuel prénommé Mylène a été assassiné". Genrer Mylène au masculin est transphobe. Les personnes sont appelées en utilisant leur genre revendiqué/réel. Même quand celui ci n'est pas conforme à l'état civil.
  • J'ai remplacé "identifiant sexuel" par "état civil"
  • J'ai remplacé "genre perçu" ou "genre véritable" par "identité de genre", c'est comme ça que ça s'appelle.
    --Lewisiscrazy (discuter) 11 avril 2018 à 16:35 (CEST)
Je ne vais pas perdre plus de temps sur cet article, de facture à l'évidence militante, et contrevenant nettement aux exigences de neutralité qui président en principe à la rédaction de contenu sur Wikipédia (je regrette même d'y avoir contribué : les scories grammaticales dont il était parsemé ne laissaient aucun doute quant au manque de rigueur des rédacteurs et du contenu ; en les corrigeant, tout en sachant que le moindre changement significatif sur le fond serait aussitôt annulé, j'ai contribué à donner un surcroît de légitimité indu à ces élucubrations). Mais je ferai tout de même quelques remarques.
– Le terme “trans” n'est pas spécifique, ce n'est même pas un mot à part entière, c'est un préfixe qui isolément ne signifie rien de précis. Est-ce qu'on se réfère aux acides gras trans (très mauvais pour la santé !), à une commune de la Mayenne, ou aux Transmusicales de Rennes, à un album de Neil Young ou de Karlheinz Stockhausen ? Au mieux il s'agit d'une apocope, comme “télé” pour “télévision”, et dans un article qui se veut rigoureux on évite ce genre de dénomination qui relève du langage familier. Je dirais même que cette dénomination, en voulant ménager la susceptibilité des concerné/e/s, est en réalité péjorative, faisant penser au système de catégorisation en vigueur dans la pornographie (où l'on trouve “trans” à côté de “asian”, “black”, “mature”, “hairy” et tutti quanti) davantage qu'à la problématique spécifique de personnes en souffrance du fait d'une disjonction entre leur sexe perçu (psychologique) et leur sexe réel (biologique). Le terme “transsexuel” est le plus connu du “grand public”, et par conséquent celui qui satisfait le mieux au principe de moindre surprise. Je concède cependant qu'il est trompeur puisqu'il est en l'état actuel des biotechnologies impossible de changer de sexe à proprement parler (peut-être un jour avec le secours des nanotechnologies, qui sait ?) : les opérations dites de “réassignation” sont purement cosmétiques, un “MtF” reste biologiquement mâle, un “FtM” reste biologiquement femelle — dura Lex, sed Lex. Mais “transgenre” est un adjectif qui ne peut être substantivé (on ne peut pas dire “un transgenre”), et ne se réfère qu'à l'aspect psychologique du processus, ce terme ne convient donc pas pour désigner une personne ayant subi une opération, ayant donc acquis l'apparence de l'autre sexe (encore une fois il ne s'agit que d'une apparence : les organes ainsi remodelés perdent leur fonction). Idem pour “transidentité” : l'identité ne se résume pas au sexe ou au genre, c'est un terme beaucoup trop général et qui par conséquent ne veut rien dire. Cela relève en réalité du phénomène qualifié de “euphemism treadmill”, ou tapis roulant euphémistique : dans un climat d'oppression idéologique politiquement correcte, certains termes particulièrement connotés sont régulièrement remplacés par d'autres, quand les prescripteurs de la bonnepensée décrètent que l'ancien terme est désormais associé à des connotations négatives (et ce du seul fait d'être utilisé dans les débats, y compris par des locuteurs dont l'opinion est jugée non conforme : par exemple on ne dit plus “noir”, on dit de façon grotesque “black”, comme si le mot anglais strictement équivalent était plus “propre”, mais voilà que Jean-Marie Le Pen emploie à son tour le mot “black”, alors ce terme devient à son tour “impur”, il faut en trouver un autre...), et ainsi de suite, chaque nouveau terme ayant par nature une durée de vie limitée (ce qui contribue à brouiller les pistes puisqu'une même réalité est désignée par des termes changeants en fonction des époques — et ce de façon accélérée, puisque l'information comme la désinformation circulent de plus en plus vite à l'heure des rézossossios). Il semble que même le terme “homosexuel” soit désormais considéré comme stigmatisant, dégradant et à proscrire, devant être remplacé par l'apocope “homo” (-nymie ? -thétie ?) ou le vocable “gay”, plus flatteur mais évoquant étrangement une certaine frivolité (alors même que cet aspect du mouvement est de plus en plus éludé officiellement, considéré comme un cliché stigmatisant, même s'il perdure en pratique, comme cela est criant lors des “prides” annuelles, qui ne ressemblent en rien aux autres types de manifestations à caractère politique : ce sont bien les seules où une tenue incorrecte est exigée), et se référant davantage à un mode de vie spécifique, et à un mouvement social distinct apparu au 20ème siècle aux États-Unis d'Amérique, qu'à un comportement sexuel de façon plus générale, dans toutes ses composantes et expressions. Dans les deux cas, on perd en précision factuelle ce qu'on gagne en “présentabilité” aux yeux du public non averti (ou non inverti), donc en potentiel de diffusion à une époque où tous les combats idéologiques se jouent sur le terrain du langage et de la force de frappe publicitaire.
– L'état civil comprend d'autres informations que la dénomination concernant l'appartenance à l'un ou l'autre sexe : là encore, on noie le poisson avec un terme flou qui ménage la chèvre (fût-elle un bouc en son for intérieur) et le chou (fût-il en fait une laitue oppressée).
– Le transsexualisme n'est pas une maladie mentale (bien qu'il soit toujours associé à une souffrance — celle-ci étant due exclusivement à l'oppression subie cela va de soi), mais curieusement la moindre objection aux déclarations de plus en plus délirantes des militants est assimilée à une “phobie”, c'est à dire à une maladie mentale. (Je remarque que dans la page de discussion de l'article consacré à Bruce Jenner dit « Caitlin Jenner », un/e militant/e a tenté d'imposer son point de vue consistant à féminiser rétrospectivement la biographie de l'individu en question, y compris donc dans la narration des exploits sportifs auxquels il doit sa notoriété actuelle, et s'est fait rabrouer par plusieurs contributeurs réguliers, qui ne se sont pas laissés intimider par les accusations voilées de “phobie” ; mais c'était en 2015, cette idéologie gagnant du terrain d'année en année il n'est pas certain que le rapport de forces permettrait trois ans après le maintien du statu-quo... peut-être allez-vous d'ailleurs vous empresser de corriger l'article en question, à l'intérêt propagandiste évident ! De manière mi-cocasse mi-consternante, dans l'article anglophone on a soigneusement retiré tous les pronoms dans la section relative à sa carrière sportive — sauf dans le cas bien embarrassant des citations d'articles d'époque —, le désignant exclusivement par son patronyme, Jenner, comme s'il était même impossible d'assumer qu'il eût été un jour un homme à part entière... Dans Life of Brian des Monty Python, Stan demandait à être appelé Loretta dorénavant, il n'allait pas jusqu'à nier catégoriquement avoir jamais été un homme, or, à présent, c'est là que nous en sommes !)
Pourquoi continue-t-on à enfermer un individu qui est persuadé d'être un oiseau, ou la réincarnation de Jésus Christ ? Pourquoi ce type particulier de délire qui consiste à être persuadé que l'on n'est pas né dans le “bon” corps et plus spécifiquement avec le “bon” sexe (alors même que le genre masculin ou féminin est censé être une construction sociale totalement déconnectée de l'anatomie comme de la physiologie, selon la doxa d'aujourd'hui), aboutissant à des mutilations irréversibles (réalisées avec l'aval de l'institution médicale en violation flagrante du serment d'Hippocrate), est-il désormais promu internationalement, alors que des délires plus minoritaires, moins tapageurs, continuent à être traités par la répression psychiatrique sans que personne — y compris dans vos rangs de grands progressistes — ne s'en offusque ? Que répondriez-vous au narrateur de la chanson S.O.S. d'un Terrien en détresse ? Comment devrait-on selon vous prendre en compte sa souffrance et sa différence ? En lui greffant des ailes bioniques et en instaurant un délit de zoizophobie ? (Cette vidéo montre une victime de l'oppression sociétale et de l'hégémonie du système cis-spéciste ; âmes sensibles s'abstenir.)
J'ai jamais eu les pieds sur Terre
J'aurais voulu être un oiseau
J'suis mal dans ma peau
– « Genrer Mylène au masculin est transphobe » : c'est pourtant un être humain né avec des chromosomes sexuels XY... Toute cette bouillabaisse linguistique (et pseudo-scientifique) fait beaucoup de mal à la logique, à la capacité à former une pensée structurée (ce qui est peut-être le but inavoué, ou du moins la raison profonde pour laquelle le pouvoir politico-médiatique, désormais fondé sur le démantèlement systématique de toutes les structures autres que marchandes, soutient de façon aussi forcenée ces prétendues avancées au nom de la Liberté). Question : si on a été désigné comme “transphobe”, quel est le traitement préconisé ? Dénonciation aux autorités judiciaires ou psychiatriques ? Est-ce qu'un internement est nécessaire ou est-ce qu'on en est quitte pour une rééducation à coups de neuroleptiques et de catéchisme elg’hébété façon Orange Mécanique ? Pourquoi les exhortations à la tolérance n'incluent-elles pas la possibilité d'exprimer un scepticisme de principe (comme c'est le cas pour toutes les religions, ou tous les corps de métiers à quelques exceptions près), pourvu que celui-ci ne soit assorti d'aucune haine envers les individus ? Si tant est que le terme de “phobie” ait un sens dans ce contexte, il devrait être strictement restreint aux individus exprimant un irrépressible dégoût et une hostilité active envers toute une catégorie d'individus définie par une composante identitaire essentielle (le cas du transsexualisme est de ce point de vue très délicat puisque c'est dans la tête, ça relève du psychisme, d'une conviction profonde présentée comme impérieuse, ce n'est pas attestable objectivement comme par exemple le fait d'avoir la peau noire) considérée par ailleurs comme non nuisible à la communauté (car sinon on pourrait légitimer par la même argumentation des comportements criminels). Or il me paraît évident que l'on crée de l'hostilité en usant de ce genre de procédé intellectuellement malhonnête, en faisant du forcing de façon si éhontée, et en assimilant ainsi les critiques de bon sens à des opinions “arriérées”, “stigmatisantes”, “obscurantistes” voire “d'extrême-droite”, en faisant en sorte qu'il n'existe plus de juste milieu, que l'on ne puisse être que favorable à tout ou “ennemi de la Liberté”. Pour l'instant, ça passe, tout est accepté activement ou passivement, les réticences sont balayées par la rhétorique désormais bien rodée du Progressisme triomphant des infâmes réactionnaires, mais c'est une tactique très périlleuse à terme, car à mesure que les revendications s'accumulent et bafouent ouvertement ce qu'il reste de bon sens dans la population, les soutiens se fragilisent, certaines personnes initialement sympathisantes peuvent brutalement se rendre compte que ça va trop loin (et ce de manière collective, par effet de seuil, comme lors des crises financières quand soudain des millions de personnes cessent d'avoir confiance et veulent se débarrasser de leurs actions au même moment), si bien qu'en adoptant une attitude aussi radicale, offensive et autoritaire, le risque est grand de tout perdre.
– « Les personnes sont appelées en utilisant leur genre revendiqué/réel. Même quand celui ci n'est pas conforme à l'état civil. »
Illustration de la maxime selon laquelle un mensonge suffisamment répété devient une vérité...
– « Son l'utilisation est rejetée par les personnes trans [-formers ? -alpines ?] elles mêmes » : vous affirmez cela comme si c'était une vérité absolue et unanime, en fournissant à l'appui un document de propagande émanant d'un réseau militant. Pouvez-vous apporter la moindre preuve que le contenu de ce document fait l'unanimité aussi bien au sein des personnes concernées, qu'au sein des rédactions des médias dits de référence ? Ou est-ce une tentative d'utiliser Wikipédia pour faire passer en force vos idées ? Je ne connais aucun exemple analogue d'un groupe social ayant exercé une pression idéologique sur la profession de journaliste en demandant le respect scrupuleux d'une charte du langage jugé “correct” le concernant ; c'est un procédé d'essence totalitaire. Mais c'est autorisé, du moment qu'on est dans le camp du Bien !
--Abolibibelot (discuter) 23 avril 2018 à 19:42 (CEST)