Emmanuel Kessler

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Emmanuel Kessler, né le à Paris, est un journaliste et dirigeant de média français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Paul Kessler, physicien, et de Colette Kessler (1928-2009), universitaire française spécialiste de l'enseignement du judaïsme et cofondatrice du Mouvement juif libéral de France.

Il est le frère cadet du haut fonctionnaire David Kessler (1959-2020).

Carrière[modifier | modifier le code]

Diplômé d'une maîtrise de philosophie à l'université Paris-Nanterre et de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, Emmanuel Kessler échoue à l'agrégation de philosophie avant de commencer sa carrière dans le journal La Gazette des communes[1].

Après être passé par BFM Radio, il rejoint en 2003 la chaîne de télévision Public Sénat où il devient rédacteur en chef adjoint des journaux et des opérations spéciales. Il présente également des chroniques liées à l'économie sur France Info puis sur France Culture.

En 2006, aux côtés d'Émilie Aubry, il anime les trois débats de la primaire présidentielle socialiste[2].

En , il devient chef du pôle économie de la chaîne LCI[2] et l’adjoint de François-Xavier Piétri, chef du service économie de TF1. Sur LCI, il présente chaque soir du lundi au vendredi « Le Journal de l’Economie » et « L’Invité de l’éco ».

En , Emmanuel Kessler est désigné président de la chaîne Public Sénat ; il succède à Gilles Leclerc en pour trois années[3], ce mandat étant reconduit une fois. Le , il fait ses adieux lors de la 27e réunion nationale des CLI (commissions locales d'information - sur le nucléaire) à Paris, après presque 10 ans de présentation[4]. En avril 2021, il n’est pas reconduit pour un troisième mandat à la tête de Public Sénat, sa candidature n’ayant pas obtenu assez de voix au bureau du Sénat au profit de celle de Christopher Baldelli qui assume la présidence au 1er juin 2021[5].

Au cours de ses deux mandats à Public Sénat, la chaîne a battu plusieurs records d’audience :  4,1% de part de marché télé pour la retransmission des auditions de la Commission d’enquête sur l’Affaire Benalla en 2018[6], 400 000 téléspectateurs le 4 janvier 2020 pour la première diffusion du documentaire : « Albert Camus, l’icône de la révolte »[7].

Le 11 mai 2021, il est nommé directeur de la communication de la Cour des comptes par le Premier président Pierre Moscovici, à compter du 1er juin 2021[8].

Le 2 novembre 2022, il quitte la Cour des comptes pour devenir Directeur des rédactions économiques du groupe Prisma Media.

Le 24 janvier 2024, son départ de Prisma Media est officiellement annoncé, il est remplacé par Elodie Mandel[9].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Olivier Zilbertin, « Un duo face au trio PS » sur Le Monde, 27 octobre 2006
  2. a et b Emmanuel Kessler rejoint LCI sur Le Parisien, 4 janvier 2011
  3. Emmanuel Kessler désigné président de Public Sénat sur Le Monde, 15 avril 2015
  4. [1]
  5. « Christopher Baldelli, ancien patron de RTL, succède à Emmanuel Kessler à la tête de Public Sénat », sur www.ouest-france.fr, (consulté le )
  6. « L’affaire Benalla fait battre des records d’audience à Public Sénat », sur leparisien.fr, (consulté le )
  7. « Record historique d'audience pour le documentaire "Albert Camus, l'icône de la révolte" avec près de 400 000 téléspectateurs, samedi 4 janvier 2020 à 21h00 », sur publicsenat.fr, (consulté le )
  8. « Emmanuel Kessler, nouveau directeur de la communication », sur ccomptes.fr/, (consulté le )
  9. « Emmanuel Kessler quitte la direction des magazines économiques du groupe Prisma Media », sur Le Figaro, (consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]