Eugène Greau
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Eugène Greau, né le à Nieul-le-Dolent et mort en déportation le à Sonneberg, est un coureur cycliste français, en activité de 1923 à 1931[1],[2].
Biographie[modifier | modifier le code]
Il meurt en déportation au camp de Sonneberg dans le Thuringe en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale après avoir participé à la Résistance. Sa participation à un sabotage en 1941 lui vaut un emprisonnement et même une condamnation à mort. Père de cinq enfants, il est gracié mais déporté dans l'Allemagne nazie où il meurt deux ans plus tard.
La commune de Nieul donne son nom à une rue lors d'un hommage rendu la veille du Tour de France 2005 en présence du maire Joseph Merceron, de la famille d'Eugène Greau, de Jean-Paul Ollivier, journaliste à France 2, et d'anciens champions vendéens comme Roland Berland, Max Bléneau, Jacques Bossis[3].
Palmarès[modifier | modifier le code]
- 1923
- 2e du Circuit de la Vienne
- 2e de Poitiers-Saumur-Poitiers
- 1924
- 3e du Circuit de la Vienne
- 1925
- 1926
- 2e de Paris-Lille
- 1927
- 1928
- 1929
- 2e de Poitiers-Saumur-Poitiers
Résultats sur le Tour de France[modifier | modifier le code]
3 participations
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Eugène Greau », sur Site du Cyclisme (consulté le )
- « Eugène Greau », sur Mémoire du Cyclisme (consulté le )
- « Eugène Greau », sur Mémoire du Cyclisme (consulté le )