Falih Rıfkı Atay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Falih Rifki Atay
Fonction
Député turc
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
ConstantinopleVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Falih Rıfkı AtayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique
Vue de la sépulture.

Falih Rıfkı Atay est un éditorialiste et un écrivain turc du XXe siècle (1894-1971).

Biographie[modifier | modifier le code]

Falih Rıfkı Atay fit des études de littérature à l’université de Constantinople, il se tourna ensuite vers le journalisme et commença en 1912 sa carrière au sein du quotidien Tanin (l’Écho). Il est un collaborateur du Comité Union et Progrès dirigé par Hüseyin Cahit Yalçın, propagateur du turquisme[1]. Pendant la Première Guerre mondiale, il devint officier de réserve affecté, à la demande du grand Djemal Pacha, au quartier général de la IVe armée. De ce conflit, il en a été le triste témoin, l’ayant vécu sur différents fronts, en Palestine, dans le Sinaï et en Syrie. Après l’armistice, il fonda le quotidien nationaliste Aksam (le Soir) à travers lequel il soutient la guerre de Libération. Il devint alors un proche de Mustafa Kemal Atatürk qu’il a toujours soutenu, même après son décès, dans ses réformes et leur continuité. Ce fut également dans cette optique qu’il fonda en 1952 le quotidien Dünya (le monde). Ses souvenirs sont donc une source de renseignements importante sur son époque et sur la vie d’Atatürk.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Seul ouvrage publié en français :

  • Le Mont des Oliviers. L’Empire ottoman et le Moyen-Orient de 1914 à 1918, éditions Turquoise, 2009, Paris.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Falih Rifki Atay (auteur de Le Mont des Oliviers) », sur Babelio (consulté le )