Fort Douville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Fort Douville
Magasin Royal
Présentation
Type
Fort militaire
Destination initiale
Comptoir de fourrures
Architecte
Alexandre Daigneau Douville
Matériau
Bois
Construction
1720
Destruction
vers 1730
Commanditaire
Propriétaire
?
Patrimonialité
?
Localisation
Localisation
Coordonnées
Localisation sur la carte du Canada
voir sur la carte du Canada
Localisation sur la carte de l’Ontario
voir sur la carte de l’Ontario
Carte des forts français établis autour de la Rivière Humber, Fort Douville y est indiqué en haut à gauche.

Le Fort Douville était un fort français construit en 1720 à Baby Point, aujourd'hui quartier de Toronto. Il était petit et était composé d'une tour de bois à deux étages, protégé par une barrière pour loger trois soldats. Il était aussi connu comme le magasin royal. Le Fort Douville est considéré par les archéologues comme « le premier édifice non-amérindien construit dans l'actuel Toronto». Il fut remplacé après son abandon par le Fort Portneuf, construit en avril 1750[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Le Fort Douville a été construit en 1720 dans le quartier actuel de Baby Point, près de la rivière Humber, sous les ordres de Philippe de Rigaud de Vaudreuil, alors gouverneur de la Nouvelle-France. Son nom était officiellement le Magasin Royal, mais la forme Fort Douville (venant de l'homme chargé de sa construction, Alexandre Daigneau Douville), lui était souvent préférée[2]. Après la construction du Fort Chouaguen, en 1727, le poste de traite a été abandonné ; cela en raison du peu de marchandise qu'il exportait[2]. Le manque de documents et d'informations sur la région de Toronto entre 1730 et 1750 semble suggérer qu'il n'y a pas eu d'autres comptoirs européens dans la région jusqu'en 1750, lors de la construction du Fort Portneuf. Aujourd'hui, du Fort Douville, il ne subsiste aucun vestige[1].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Ron Brown, From Queenston to Kingston: The Hidden Heritage of Lake Ontario's Shoreline, Dundurn Press, , 93-94 p. (ISBN 9781770705326, lire en ligne) :

    « Le Magasin Royale, a log fort that had been situated at Baby Point, farther up the Humber River, was built in 1720 under the orders of the then French governor of Canada, the Marquis Philippe Rigaud de Vaudreuil. Little more than a log cabin, it is considered by archeologists to the first non-aboriginal building in the Toronto area. The strategic significance of the route, the expansion of the French fur trade, and the increasing competition from the English on the south shore of the lake led the French to build a larger trading post, known as Fort Toronto, near its mouth, as a replacement for Le Magasin Royale. Constructed by Chevalier de Portneuf between 1830 and 1740, Fort Toronto was in turn replaced by an even larger fort, Fort Rouille, located on what are today's CNE grounds, a site marked by an historic monument and plaque. After 1750, when the French had destroyed all their Lake Ontario fortification, the ruins of the earlier Fort Toronto were resurrected by fur trader Jean Bonaventure Rousseau, and run by his son Jean Baptiste Rousseau, or "St. John," as Lieutenant Governor Simcoe called him. »

  2. a et b « Les francophones aux origines de Toronto, un patrimoine discret », sur CorridorCanada, (consulté le ) : « En 1720, le jeune Alexandre Daigneau Douville, issu d’une famille de commerçants de fourrures, érige un modeste fort à l’endroit connu aujourd’hui sous le nom de pointe Baby (en référence à James Baby qui s’y établit en 1815), sur la rivière Humber, à environ cinq kilomètres des rives du lac Ontario. Les quelques Français qui y résident s’unissent « à la manière du pays » à des femmes autochtones. Mais le volume de fourrures est peu élevé et les Français abandonnent ce fort dix ans plus tard. », p. 93-94