Gracia de Triana

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Gracia de Triana
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
María de Gracia Jiménez ZayasVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnoms
Gracia de Triana, La CalentitoVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Gracia de TrianaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Labels
Genres artistiques

Gracia de Triana était une chanteuse de flamenco espagnole, née le à Séville et décédée le à Madrid.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gracia Jiménez Zayas naît le , dans le quartier de Triana, adoptant son nom d'artiste du quartier où elle est née[1].

Excellente chanteuse, elle connait un succès retentissant dans les années 1940 et apparait dans plusieurs films[2].

Elle se rend en Amérique, appelée par le septième art en 1947, devenant même, depuis sa résidence à Buenos Aires, la voix féminine la plus puissante de l'histoire de Triana[3]. En 1954, elle revient en Espagne pour réaliser des films et diriger des spectacles, jusqu'à sa retraite où elle tombe dans l'indifférence en raison de son orientation sexuelle, étant en couple avec Pastora Quintero[3].

Elle meurt à Madrid[2] le [1] d'une crise cardiaque[4].

Discographie[modifier | modifier le code]

Singles
  • Qué buena soy
  • La hija de don Juan Alba
  • La muerte de Manolete
  • Guitarra, no llores
  • La hija de la Giralda
  • Rincón de España
  • Los aceituneros

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • 1955: La cruz de mayo, Coral Torres García
  • 1945: Castañuela, Castañuela.
  • 1943: Ídolos, Gracita, Cantaora
  • 1942: Malvaloca, Cantaora
  • 1941: Flor de espino, (court métrage)
  • 1941: Pregones del Albaicín, (court métrage)
  • 1941: Escuadrilla, Gitana[5]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Anguita Peragón 2009, p. 178.
  2. a et b Acebrón et Mérida 2007, p. 54.
  3. a et b (es) MANUEL MARTÍN MARTÍN, « Las dos 'Gracias' de Triana », sur elmundo.es, (consulté le ).
  4. (es) Carlos Herrera, « Un ángel en la voz », sur elpais.com, (consulté le )
  5. Arbide 2020.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (es) José Andrés Anguita Peragón, Un paseo amable por el mundo del flamenco, (lire en ligne), p. 178
  • (es) Julián Acebrón et Rafael F. Mérida, Diàlegs gais, lesbians, queer / Diálogos gays, lesbianos, queer, (lire en ligne), p. 54
  • (es) Joaquín Arbide, « Gracias de Sevilla : De Triana y Montes », dans Gracias y desgracias de Sevilla, (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]