Gwen Le Gallienne

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Gwen Le Gallienne
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Gwen Le Gallienne (1874-1966) est une peintre et sculptrice anglaise[1],[2]. Elle est la première femme autorisée à dessiner des scènes de champ de bataille par le Bureau de la Guerre britannique[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Gwen Le Gallienne naît d'Irma Hinton Perry et de Roland Hinton Perry en 1874[4]. Belle-fille de Richard Le Gallienne, elle prend le nom de Gwen Le Gallienne[1].

Le Gallienne se démarque dans les années 1920 par son refus de suivre les normes sociales et sexuelles de l’époque. Elle est en particulier connue dans le cercle bohème de Montparnasse.

Elle a ensuite une liaison avec Louise Bryant, à l’époque où elle est amie avec Stephen Ward[5]. Gwen et Bryant commencent leur liaison début 1928[6] ; le mari de Bryant aurait trouvé les notes personnelles de Louise sur sa liaison avec Le Gallienne, ce qui provoque leur divorce lors duquel Louise Bryant perd la garde de sa fille[7],[8],[9]. Le Gallienne est également en couple avec Yvette Ledeux, une infirmière, mais Ledeux la quitte pour le peintre Georges Malkine en janvier 1929.

Carrière[modifier | modifier le code]

Gwen Le Gallienne fait ses premières expositions alors qu’elle à la vingtaine[10],[11] et est parfois exposée en solo[12]. En 1940, Le Gallienne est la première femme peintre autorisée par le Bureau de la Guerre du Royaume-Uni à se rendre sur les champs de bataille pour les peindre[3],[13]. Elle sert également les services de renseignement britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b John Glassco, Memoirs of Montparnasse, New York Review of Books, (lire en ligne)
  2. Arlen Hansen, Expatriate Paris: A Cultural and Literary Guide to Paris of the 1920s, New York City, Skyhorse Publishing, Inc., (ISBN 978-1611456998, lire en ligne)
  3. a et b « Woman Artist Back in England », Newspapers.com, The Winnipeg Tribune (consulté le )
  4. Sidney Lee, Nichols Christine et Stephen Leslie, The dictionary of national biography : founded in 1882 by George Smith (lire en ligne)
  5. a et b Anthony Summers et Stephen Dorril, The Secret Worlds of Stephen Ward: Sex, Scandal, and Deadly Secrets in the Profumo Affair, Open Road Media, (lire en ligne)
  6. James Srodes, On Dupont Circle: Franklin and Eleanor Roosevelt and the Progressives Who Shaped Our World, Counterpoint, (lire en ligne), 173 :

    « gwen le gallienne. »

  7. Dorothy Gallagher, « Radically Chic », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Simkin, « Louise Bryant », Spartacus Educational, Spartacus Educational (consulté le )
  9. Virginia Gardner, "Friend and Lover": The Life of Louise Bryant, Horizon Press, (lire en ligne) :

    « gwen le gallienne. »

  10. « Untitled », Newspapers.com, The Greenwood Commonwealth (consulté le )
  11. « Arts Magazine, Volumes 1-2 » (consulté le )
  12. « The Pittsburgh Press - July 7, 1935 », Newspapers.com, The Pittsburgh Press (consulté le )
  13. « Untitled », Newspapers.com, The Wilkes-Barr Times Leader (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]