HD 123569

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HD 123569
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 14h 09m 54,81424s[1]
Déclinaison −53° 26′ 20,2049″[1]
Constellation Centaure
Magnitude apparente 4,75[2]

Localisation dans la constellation : Centaure

(Voir situation dans la constellation : Centaure)
Caractéristiques
Type spectral G9-III[3]
Indice U-B +0,72[2]
Indice B-V +0,94[2]
Indice R-I +0,32[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −17,12 ± 0,12 km/s[1]
Mouvement propre μα = −145,136 mas/a[1]
μδ = −91,064 mas/a[1]
Parallaxe 18,225 3 ± 0,109 1 mas[1]
Distance 54,869 ± 0,329 pc (∼179 al)[4]
Magnitude absolue +1,00[5]
Caractéristiques physiques
Rayon 8,25+0,24
−0,28
 R[6]
Gravité de surface (log g) 3,13 ± 0,08[7]
Luminosité 40,242 ± 0,441 L[6]
Température 5 089 ± 31 K[7]
Métallicité [Fe/H] = +0,07 ± 0,03[7]

Désignations

HR 5297, HIP 69191, CPD-52 7028, SAO 241496, WDS J14099 -5326A[4]

HD 123569 , également désignée HR 5297, est une étoile géante de la constellation australe du Centaure, localisée près de sa limite orientale avec le Loup. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,75[2].

Environnement stellaire[modifier | modifier le code]

HD 123569 présente une parallaxe annuelle de 18,23 ± 0,11 mas telle que mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 54,87 ± 0,33 pc (∼179 al) de la Terre[1]. Sa magnitude absolue est de 1,00[5] et elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −17 km/s[1].

Olin J. Eggen a signalé l'étoile comme étant membre du superamas des Hyades[8]. Elle possède un compagnon de quatorzième magnitude recensé dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples. En date de 2016, cette étoile était localisée à une distance angulaire de 27,1 secondes d'arc et selon un angle de position de 314° de la primaire[9]. Elle apparait n'être qu'une double purement optique[10].

Propriétés[modifier | modifier le code]

HD 123569 est une étoile géante jaune de type spectral G9-III[3] qui a épuisé les réserves en hydrogène qui étaient contenues dans son noyau. Son rayon est 8,25 fois plus grand que le rayon solaire[6] et elle présente une métallicité — autrement dit l'abondance en éléments plus lourds que l'hélium — légèrement plus élevée que celle du Soleil[7]. L'étoile est 40 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 5 089 K[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) HD 123569 -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  7. a b c et d (en) S. Alves et al., « Determination of the spectroscopic stellar parameters for 257 field giant stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 448, no 3,‎ , p. 2749–2765 (DOI 10.1093/mnras/stv189, Bibcode 2015MNRAS.448.2749A, arXiv 1503.02556)
  8. (en) O. J. Eggen, « NGC 2423 and the red giants of the Hyades supercluster », The Astronomical Journal, vol. 88,‎ , p. 190-196 (DOI 10.1086/113305, Bibcode 1983AJ.....88..190E)
  9. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)
  10. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Lien externe[modifier | modifier le code]