Jean Lhote

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Jean Lhote
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
MetzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Marie-Josèphe Lhote (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Directeur de thèse
Distinction

Jean Lhote, né le à Lunéville et mort le à Metz, est un historien français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Lhote naît le d'un père officier et d'une mère institutrice. Il est l'aîné de huit enfants. Au moment de la deuxième guerre mondiale, avec sa famille, il quitte la Lorraine pour l'Algérie.

Adolescent encore, il est mobilisé et participe au débarquement en Provence.

À la fin de la guerre, il retourne à Lunéville, passe son bac, puis fréquente le département de géographie de l'université de Nancy. Il y rencontrera le professeur André Guilcher. Sa licence obtenue, comme il est également passionné d'histoire, il mène à bien un diplôme d'études supérieures, toujours à Nancy, sous la direction de Jean Bourdon qui lui donne le goût de l'aride recherche.

Il devient professeur d'histoire et de géographie. C'est ainsi qu'il est amené à parcourir la Lorraine. Il enseigne à Mulhouse, Thionville, Metz, et connaît tous les niveaux, passant du lycée au collège, sans oublier l'université. En parallèle, Jean Lhote se livre ardemment, pendant 20 ans, à "sa recherche", qui a pour cadre, dans le temps, la Révolution et l'Empire, et dans l'espace, Metz, la ville dont/où il est tombé amoureux et qu'il n'a jamais quitté depuis son mariage en 1951. Il y soutiendra une thèse d'État, en démographie historique dirigée par Alfred Wahl. Son jury était présidé par Jacques Dupâquier. Dans ce travail intitulé "Le mouvement naturel de la population à Metz sous la Révolution et l'Empire", on retrouve l'empreinte de ceux auxquels il doit sa rigueur scientifique, Marcel Reinhard et André Armengaud.

En 1994, il reçoit le prix Paul-Aubry de l'Académie Stanislas[1].

Dans les dernières années de sa vie, il s'est adonné à la poésie et à l'écriture de nouvelles. Il donne le goût de l'effort intellectuel à ses trois enfants. Son épouse Marie-Josèphe a elle-même accompli une longue carrière de professeur et de chercheur en littérature comparée. Il meurt le à Metz[2], laissant, en historien curieux de tout, d'abondantes archives.

Publications[modifier | modifier le code]

Articles et ouvrages scientifiques[modifier | modifier le code]

Nouvelle historique[modifier | modifier le code]

  • Jean Lhote et Louise de Poutet, Un amour à Metz sous la Révolution, Sarreguemines, éditions Pierron, 1993, 85 p. »

Ouvrage poétique et de fiction[modifier | modifier le code]

  • Odyssée Lorraine, Sarreguemines, Pierron, 1998, 120 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Tables - L’Académie de Stanislas », sur L’Académie de Stanislas (consulté le ).
  2. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]