José Luis Martín Vigil

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José Luis Martín Vigil
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
AlcobendasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Ordre religieux
Distinction
Prix ​​​​du roman de la ville d'Oviedo (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Les Curés communistes (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

José Luis Martín Vigil (Oviedo, 28 octobre 1919 - Alcobendas, 20 février 2011) est un prêtre et écrivain espagnol. Il appartient à la Compagnie de Jésus de 1948 à 1958, date à laquelle il en est renvoyé. Il continue à exercer son sacerdoce jusqu'à la fin des années 1960.

Biographie[modifier | modifier le code]

José Luis Martín Vigil est un prêtre jésuite et célèbre écrivain espagnol dans les années 1960 et 1970[1]. Il est exclu des Jésuites, en 1958, alors qu'il est l'objet de plusieurs plaintes pour ses comportements déplacés avec des adolescents[2].

Plusieurs victimes alléguées d'agressions sexuelles de sa part se sont fait connaitre. Celles-ci le contactent après avoir lu un de ses livres où se trouve, à la dernière page, son adresse, rue Velázquez à Madrid[3].

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Les ouvrages de José Luis Martín Vigil sont publiés pendant la dictature du régime franquiste marquée par une idéologie conservatrice et nationale-catholique. Ils évoquent des thèmes recherchés par les adolescents « la drogue, la sexualité, la condition ouvrière, les bidonvilles… ». Mais pour le journaliste de Libération François-Xavier Gomez, cette apparente audace est le prétexte pour mettre en avant un ordre moral réactionnaire[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (es) Pedro Miguel Lamet, « José Luis Martín Vigil, de novelista para adolescentes a « cura maldito » » [« José Luis Martín Vigil, de romancier pour adolescents à "prêtre maudit" »], sur El Mundo, (consulté le ).
  2. a et b François-Xavier Gomez, « Pédocriminalité en Espagne: ces prêtres superstars qui sont peinards aux cieux », sur Libération, (consulté le ).
  3. (es) Ínigo Domingues, « El piso de los abusos del cura Martín Vigil en Madrid, el lugar donde acudían los chicos que le escribían de toda España » [« L'appartement des abus du prêtre Martín Vigil à Madrid, l'endroit où se rendaient les garçons qui lui écrivaient de toute l'Espagne »], sur El País, (consulté le ).

À voir[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]