Juan Ramírez de Lucas

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Juan Ramírez de Lucas
Naissance
Albacete, Province d'Albacete, Espagne
Décès
Madrid, Espagne
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture espagnol
Genres

Juan Ramírez de Lucas, né à Albacete en 1917 et mort à Madrid en 2010 est un écrivain, journaliste et critique d'art espagnol. Il était le compagnon de Federico García Lorca.

Carrière[modifier | modifier le code]

Passionné par l'art populaire, Ramírez de Lucas a été, de nombreuses années durant, critique d'art dans la revue Arquitectura de Madrid, et critique d'architecture du quotidien ABC et de la revue Arte y Cemento publiée à Bilbao[1].

Publications[modifier | modifier le code]

Il a publié six livres sur l'architecture, dont :

  • Jardín de Cactus de Lanzarote
  • Premios de Europa Nostra para España
  • Arte popular (prix du meilleur livre 1976 en Espagne), témoignage de sa passion pour ces œuvres d'art.

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

Il a obtenu le prix du Colegio de Arquitectos de Madrid et de la Biennale d'Architecture de Sofia (Bulgarie). En 1986, le Consejo Superior de los Colegios de Arquitectos de España (en) le nomme Colegiado d'Honneur.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Jeune, il était le compagnon de Federico García Lorca. Le couple s'était rencontré dans le Madrid de la République[2]. Le poète de Grenade l'appelait "Le blond d'Albacete", lui inspirant, d'après certains, le poème Sonetos del amor oscuro (« Sonnets de l’amour obscur »)[3].

Ramírez de Lucas a été destinataire de la dernière lettre du poète, le 18 juillet 1936[4]. Face à la menace des troupes fascistes, le couple envisageait alors de s'exiler au Mexique[5],[6].

Postérité[modifier | modifier le code]

La vie du couple a inspiré le spectacle que David Morales a présenté au Carnegie Hall de New York en 2015, avec Miguel Poveda[7].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir également[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Copia archivada » [archive du 28 de agosto de 2011] (consulté le )
  2. (es) Amelia Castilla et Luis Magán, « El amor oscuro de García Lorca », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne)
  3. « « Ma douce croix et ma douleur noyée » : l’amour obscur de Lorca », sur L'Obs
  4. (en) Amelia Castilla, Luis Magán, « Lorca’s last love letter », sur EL PAÍS,
  5. (en-GB) Fiona Govan, « Federico Garcia Lorca 'could have fled Spain at start of Civil War' », --,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne)
  6. « Carta de las Culturas: Juan Ramírez de Lucas, el último amor de García Lorca », sur Carta de las Culturas
  7. (es) Amanda Mars, « Lorca vuelve a Nueva York », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne)

 

Liens externes[modifier | modifier le code]