Louis Delobeau

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Louis Delobeau
Illustration.
Fonctions
Sénateur français

(18 ans, 9 mois et 29 jours)
Réélection 20 octobre 1894
23 octobre 1903
Circonscription Finistère
Président du Conseil général du Finistère

(4 ans)
Prédécesseur James de Kerjégu
Successeur Albert Louppe
Maire de Brest

(3 ans et 7 mois)
Prédécesseur Victor Marie Aubert
Successeur Jules Hippolyte Masson

(60 ans, 11 mois et 26 jours)
Prédécesseur Jean-Baptiste Bellamy
Successeur Charles Victor Berger
Conseiller général du Finistère

(28 ans)
Circonscription Canton de Brest-1
Prédécesseur Jean-Baptiste Bellamy
Successeur Ernest Philippot
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Brest
Date de décès (à 77 ans)
Lieu de décès 8e arrondissement de Paris
Résidence Finistère

Louis Arthur Delobeau, né le à Brest et mort le à Paris, est un homme politique et un juriste français, sénateur-maire de Brest.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il fait des études de droit à Paris et exerce ensuite la profession d’avoué à Brest.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Lors de la campagne électorale du plébiscite demandé par Napoléon III en , il est une personnalité républicaine en vue du comité antiplébiscitaire brestois qui obtient un succès local retentissant avec 5 597 non contre 2 347 oui.
Aux élections municipales de 1871, il est élu conseiller municipal de Brest, puis devient ensuite conseiller d’arrondissement.
En 1884, il est élu maire de la ville et, à ce titre, préside les réceptions données à l’occasion de la première visite de la flotte militaire russe en 1891. Il reçoit alors la croix de chevalier de la Légion d’honneur et est fait commandeur de Saint-Stanislas.
Il est aussi élu comme conseiller général du 1er canton. Candidat républicain aux élections sénatoriales partielles de 1893, il est élu, puis réélu en 1894 et en 1903.
Il siège dans le groupe de la gauche républicaine et de l'Union républicaine.
Au Sénat, il s’intéresse principalement aux affaires militaires et donc à la marine de guerre et aux affaires maritimes, mais savait intervenir sur beaucoup d’autres sujets.
Une épidémie ayant frappé sa ville en 1894, il reçoit alors une médaille d’honneur pour son rôle dans la lutte. En 1900, il se démet de ses fonctions de maire, mais les reprend en 1908, à la suite des pressions des habitants.
Son administration décide de construire de nombreuses écoles et d’améliorer les services d’hygiène. Il soutient la création de chemins de fer d’intérêt local.
En 1905, il vote contre la loi de séparation de l’Église et de l’État, alors qu’en 1897, il avait dénoncé les «menées cléricales dans l'Ouest».
En 1908, il préside les fêtes celtiques de Brest organisées en coopération avec le Gorsedd de Bretagne. À cette occasion, il est investi comme barde d’honneur.
En 1912, il ne se représente pas aux élections municipales pour des raisons de santé et meurt dans l’année en cours de mandat au Sénat.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Louis Delobeau », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • Finistère : dictionnaire, annuaire et album, Paris, Henri Jouve, 1898.

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]