Mala (République centrafricaine)

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Mala
Administration
Pays Drapeau de la République centrafricaine République centrafricaine
Préfecture Kémo
Sous-préfecture Mala
Commune Mala
Pcode commune 4131
Population communale 17 845 hab. (2015)
Densité 8,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 6° 06′ 37″ nord, 19° 30′ 34″ est
Altitude 502 m
Superficie communale 209 833 ha = 2 098,33 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : République centrafricaine
Voir sur la carte administrative de République centrafricaine
Mala

Mala est une localité de République centrafricaine, chef-lieu de l’une des quatre sous-préfectures de la préfecture de Kémo.

Géographie[modifier | modifier le code]

La localité est située sur la route régionale RR11, reliant Dékoa à Grimari.

Communes limitrophes de Mala
Tilo Mbrès
Guiffa Mala Koudou-Bégo
Ngoumbélé Pouyamba, Kobadia

Histoire[modifier | modifier le code]

Vers 1890, le guerriers Ouakili et Nguerebare  semaient la terreur à Gama situé sur les côtes de la Kouma en remontant vers les Mbrès. À la suite d'une dispute, la séparation de deux amis en 1902 entraîna l’exode conduite par Yabalangba. Après des mois de fuite, Yabalangba s’installa aux confins de Malan et Zimenzéré. Yabalangba devenu chef de Terre. Il fit construire un fort appelé Gban dont les vestiges sont encore visibles aujourd’hui.  Reconnu comme Chef de Canton en 1915, Yabalangba régna de 1915 à 1945. À sa mort et sera remplacé par Jean Ndagba de 1945 à 1960  et par René Gondoa de 1960 à 1964

Administration[modifier | modifier le code]

Les Chefs de Canton depuis 1915 et les Maires depuis 1960
Liste des Chefs de cantons et Maires de Mala

À la suite de la réforme territoriale de Bokassa, le Canton de Yabalangba qui s’étendait jusqu’à ville actuelle de Dékoa sera divisé en Communes. Le terroir de Yabangba devint la commune de Mala comprenant les villages de Kouma , Takendji, Gbolokaba, Bakouté, Zimenzéré 2, et 1, Mala 3-2-1, Mala centre, Mala 6, Bila, Bokengué, Tombe Bakaroua, Massen et Assulmaka.

Le dernier fils de Yabalangba, Bernard Seremale  et le premier Maire qui gouvernera de 1964 à 1971.

Devenu Poste de Contrôle Administratif, Mala est érigé en Sous préfecture en 2002, issue d'une division de la sous-préfecture de Dékoa. Elle compte 13.800 habitants en 2008

La sous-préfecture est constituée de l’unique commune de Mala. Les services de l’État, autrefois très présents ont quitté la localité à la suite des évènements de et [1].

Villages[modifier | modifier le code]

La commune compte 39 villages en zone rurale recensés en 2003 : Assulemaka, Bakaroua, Banda-Mbres, Basse-Kouma, Begole Banga, Bila, Bokengue, Bokoute, Galabadja, Kotage, Kouma 1, Kouma 2, Kpetene, Mala 1, Mala 2, Mala 3, Mala 4, Mala 5, Mala 6, Mala 7, Mala-Mbaka, Marba, Massene, Mbaka, Mbouroubere, Musulman, Ngourkaba 1, Ngourkaba 3, Ngouroukaba 2, Optakendje, Ozo, Takendje 1, Takendji 2, Tombe, Zimanzere 1, Zimanzere 2, Zimanzere 3, Zimanzere 4, Zime 4[2].

Éducation[modifier | modifier le code]

La circonscription de Mala compte en 2016 une seule Commune, 10 écoles : Sous-préfectorale Filles et Sous-préfectorale Garçons de Mala, Takendji, Ngourkaba, Kalé, Badinga, Tombé, Bakaroua, Massene et Assulemaka[3].

Centre de Santé Sous préfectoral de Mala[modifier | modifier le code]

La circonscription de Mala compte en 2018 une seule Centre de Santé rural à Mala Centre et trois dispensaires à Vonga-Ndamiri, à Takendji et à Assulemaka. Le dispensaire de Assulémaka est aussi fréquenté par les habitants de certains villages des communes de Grimari voisin, La situation sanitaire reste extrêmement préoccupante. Une maternité est en construction au Centre de santé Sous préfectoral de Mala .

Politique[modifier | modifier le code]

Le général de corps d’armée Timothée Malendoma (décédé le à l’Hôpital Général de Bangui), originaire de Gbolokaba (ou Ngouroukaba ) et président Fondateur du Forum Civique, fut le premier député de la circonscription de Mala. Jacob Karoua et Ndoukoulouba (2005 à 2011 et de 2011 à 2015) Jean-Pierre MARA depuis à ce jour.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ACTED, Rapport RRM Mécanisme de réponse rapide, 8 août 2014
  2. RGPH 2003, Recensement général de la population et de l’habitat, 2003
  3. Reliefweb, écoles de Kémo, 31 janvier 2013