Manuela d'Ávila

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Manuela d'Ávila
Illustration.
Manuela d'Ávila en 2018.
Fonctions
Députée à l'Assemblée législative du Rio Grande do Sul (en)

(3 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 5 octobre 2014 (pt)
Députée fédérale brésilienne

(7 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 1er octobre 2006 (pt)
Réélection 3 octobre 2010 (pt)
Circonscription Rio Grande do Sul
Conseillère municipale de Porto Alegre (pt)

(1 an, 11 mois et 30 jours)
Élection 3 octobre 2004 (pt)
Biographie
Nom de naissance Manuela Pinto Vieira d'Ávila
Date de naissance (42 ans)
Lieu de naissance Porto Alegre, Rio Grande do Sul (Brésil)
Nationalité Brésilienne
Parti politique Parti communiste du Brésil (depuis 2001)
Conjoint
Duca Leindecker (m. 2012)
Diplômée de Université pontificale catholique du Rio Grande do Sul
Profession Journaliste
Religion Catholicisme

Manuela d'Ávila, née le à Porto Alegre (Brésil), est une journaliste et femme politique brésilienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est fille de la juge Ana Lúcia Pinto Vieira et de Alfredo Luís Mendes D’Ávila, professeur à l'Université fédérale de Pelotas (en). Au cours de ses études de journalisme, elle est active dans le syndicalisme étudiant, étant notamment coordinatrice du Centre des Étudiants de Sciences Sociales de son université de 2001 à 2004, puis dirigeante de l’Union Nationale des Étudiants pour le Rio Grande do Sul[1]. Son mari est musicien ; ils ont une fille née en 2016[2].

Membre du Parti communiste du Brésil depuis 2001, elle est députée fédérale de 2007 à 2015, puis députée de l'État de Rio Grande do Sul de 2015 à 2019[2].

En tant que membre de la commission des droits humains et des minorités, elle a promu la création de places en crèche pour les jeunes mères afin que ces dernières puissent poursuivre leurs études. Elle est en outre particulièrement engagée sur les thèmes du droit à l'avortement, sujet très polémique en raison de la puissance des mouvements conservateurs, et de l'égalité salariale[3],[4].

En , elle est choisie comme candidate de son parti pour l'élection présidentielle de 2018[5]. En , elle décide finalement de retirer sa candidature pour soutenir celle de Lula[6]. En septembre, à la suite de l'invalidation de la candidature de ce dernier, Fernando Haddad le remplace comme candidat du Parti des travailleurs et Manuela d'Ávila est désignée comme colistière pour le poste de vice-présidente[7]. Le duo termine en deuxième position du premier tour avec 29,28 % des suffrages exprimés, avant de s'incliner au second tour avec 44,87 % des voix. Elle a été pendant la campagne la cible d'une multitude d’insultes misogynes en ligne[2].

Elle s'est portée trois fois candidate aux élections municipales de Porto Alegre, obtenant 15,35% des voix en 2008 (pt), 17,76% en 2012 (pt) et 29% en 2020 (pt)[8],[9], lui permettant alors d'atteindre le second tour, où elle échoue face au centriste Sebastião Melo (pt) en ne recueillant que 45,37 % des suffrages exprimés[10].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les nouveaux visages de la gauche brésilienne | Sciences Po Observatoire politique de l'Amérique latine et des Caraïbes », sur sciencespo.fr
  2. a b et c Bruno Meyerfeld, « Municipales au Brésil : Manuela d’Avila, espoir de la gauche à Porto Alegre », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. « Brésil. La communiste Manuela D’Avila à la conquête du Jaburu », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Brésil : vers un duel entre gauche et extrême-droite à la présidentielle ? », Basta !,‎ (lire en ligne)
  5. (pt) Pedro Venceslau et Paula Reverbel, « PC do B lança Manuela D'Ávila à Presidência em 2018 », sur politica.estadao.com.br,
  6. (pt) Hamilton Ferrari, « PT confirma Haddad como vice e Manuela D'Ávila desiste de candidatura », sur correiobraziliense.com.br,
  7. (pt) Lauriberto Brasil, « PT oficializa Haddad candidato a presidente e Manuela como vice », sur }poder360.com.br,
  8. Lina Sankari, « Manuela d’Avila : tapis rouge pour la candidate communiste à Porto Alegre », L'Humanité, (consulté le )
  9. Laureen Piddiu, « Manuela d’Avila, l’espoir progressiste dans le Brésil de Bolsonaro », La Marseillaise, (consulté le )
  10. « Municipales au Brésil : le centre droit l'emporte sur les fidèles de Jair Bolsonaro », sur France24.com, (consulté le )