Marialite

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Marialite
Catégorie IX : silicates[1]
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Al3ClNa4O24Si9 Na4Al3Si9O24Cl
Identification
Masse formulaire[2] 845,112 ± 0,012 uma
Al 9,58 %, Cl 4,2 %, Na 10,88 %, O 45,44 %, Si 29,91 %,
Couleur Incolore, blanc, rose grisé, violet, bleu, jaune, brun, orange-brun, vert pâle ou rougeâtre
Système cristallin Tétragonal, cristaux généralement prismatiques
Classe cristalline et groupe d'espace Tétragonal 4/m
I4/m
Clivage Distinct sur {100} et {110}
Cassure imparfait à conchoïdal, fragile
Habitus cristaux pyramidaux striés, généralement plats, massif, granulaire
Échelle de Mohs 5½–6
Trait Blanc
Éclat vitreux, perlé ou résineux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nω = 1,539–1,550
nε = 1,532–1,541
Biréfringence Uniaxial
Fluorescence ultraviolet orange à jaune clair ou rouge sous LW ou SW UV voire les deux
Transparence transparent à opaque
Propriétés chimiques
Masse volumique 2,5–2,62 g/cm3
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La marialite est un minéral de la famille des tectosilicates découvert dans les Champs Phlégréens et est un membre du groupe des scapolites. Il en existe deux variantes contenant, pour la première, du calcium et du carbonate, la méionite. La seconde contient également du calcium mais en association avec un sulfate, la silvialite[3].

Inventeur[modifier | modifier le code]

La marialite fut décrite pour la première fois en 1866 par Gerhard vom Rath.

Étymologie[modifier | modifier le code]

En honneur à l'épouse de Gerhard vom Rath, Maria Rosa.

Topotype[modifier | modifier le code]

Champs Phlégréens, Campanie, Italie

Cristallographie[modifier | modifier le code]

Taille de la cellule : a = 12,06 Å, c = 7.572(3) Å ; Z = 2

Cristallochimie[modifier | modifier le code]

Groupe des scapolites

Gîtologie[modifier | modifier le code]

La marialite se retrouve dans les roches métamorphiques : marbre, gneiss calcaire, ganulite et schistes verts. On la retrouve également dans les skarns, pegmatites et les roches volcaniques altérées par l'hydrothermalisme.

Associations[modifier | modifier le code]

Plagioclase, grenat, pyroxènes, amphiboles, apatite, titanite, zircon.

Galerie[modifier | modifier le code]

Variétés[modifier | modifier le code]

Mizzonite (mélange avec de la méionite)

Gisements[modifier | modifier le code]

Italie, Russie, États-Unis, Québec, Mexique, Madagascar, Tanzanie, Kenya, Myamar

Critères de détermination[modifier | modifier le code]

Utilisation[modifier | modifier le code]

Un peu de joaillerie mais essentiellement à titre d'échantillon minéralogique

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. William Alexander Deer, Robert Andrew Howie et J. Zussman 2004, p. 387

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

(en) William Alexander Deer, Robert Andrew Howie et J. Zussman, Rock Forming Minerals : Framework Silicates : Slica Minerals, Feldspathoids and the Zeolites, Geological Society, 2e éd. (ISBN 978-1-86239-144-4, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]