Meurtre de Danielle Jones

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Le meurtre de Danielle Jones (16 octobre 1985 - vers le 18 juin 2001) était une affaire de meurtre anglaise où aucun corps n'a été retrouvé et ou la condamnation a reposé sur une analyse médico-légale de la paternité des textos envoyés sur le téléphone portable de la victime. Danielle Sarah Jones[1] a été vue vivante pour la dernière fois le 18 juin 2001.

L'oncle de Jones, Stuart Campbell, un constructeur, a été reconnu coupable d'enlèvement et de meurtre le 19 décembre 2002. Campbell a été condamné à la réclusion à perpétuité pour meurtre ainsi qu'à 10 ans pour enlèvement.

Après le procès, une controverse a éclaté lorsqu'il a été révélé que Campbell avait déjà été condamné pour attentat à la pudeur sur d'autres filles du même âge[2]. L'utilisation de l'analyse médico-légale de la paternité des textos dans l'affaire a conduit à son utilisation dans d'autres cas[3].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « High Court setting of minimum terms for mandatory life sentences under the Criminal Justice Act 2003 » [archive du ], Her Majesty's Courts Service, (consulté le )
  2. « 'Give us Danielle's body' say parents », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Mobile phones – the new fingerprints », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « The Danielle Jones inquiry », The Guardian, London, Guardian News and Media Limited,‎ (lire en ligne)
  • « The Saturday Interview: Prof Malcolm Coulthard – Killer trapped by text message blunders », Birmingham Post,‎ (lire en ligne [archive du ]) – an interview with the expert witness who testified at the trial
  • Jenkins, C., « Stuart Campbell thought technology would stop the police proving that he murdered his niece, Danielle Jones. Instead, it proved his downfall. (Detective's Casebook) », Police Review, Police Review Publishing Co. Ltd,‎ , p. 28–29
  • « The killer », The Daily Telegraph, London,‎ (lire en ligne)