Michaël Zumstein
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalités | |
| Formation | |
| Activités | |
| Père | |
| Fratrie |
| Site web | |
|---|---|
| Distinctions |
Pour les articles homonymes, voir Zumstein (homonymie).
Michaël Zumstein est un photojournaliste et cinéaste-documentariste franco-suisse né le à Bagneux. Il est récompensé en 2014 et en 2019 par un Swiss Press Photo Award.
Biographie[modifier | modifier le code]
Michaël Zumstein naît à Bagneux le [1]. Diplômé de l’École supérieure de photographie de Vevey, il est membre de l’agence L’Œil public pendant 10 ans[2], avant de rejoindre l’Agence VU en 2010[3]. Il est basé à Paris[1].
Photojournaliste d’investigation, ses reportages couvrant régulièrement les conflits en République démocratique du Congo, en Côte d'Ivoire, au Soudan, au Liberia ou au Nigeria[1] sont publiés la presse internationale (Le Monde, L’Express, Courrier international, Internazionale[4]), et récompensés à deux reprises par un Swiss Press Photo Award.
En 2019, Michaël Zumstein joue son propre rôle dans le film Camille de Boris Lojkine, et a entraîné l’actrice Nina Meurisse qui interprète la photojournaliste Camille Lepage tuée en en République centrafricaine[5].
En 2020, il obtient la première bourse Canon du documentaire vidéo court-métrage/Visa pour l'image, pour son projet de reportage sur le concours de beauté Miss en Afrique[6]
Publications[modifier | modifier le code]
- Coupé du monde, texte d’Emmanuel Davidenkoff, éditions Motorino/éditions du Cardinal, 1998 (ISBN 2-911461-10-X)
- L’Œil public, quinze ans d’histoires. Du photojournalisme à la photographie documentaire, Democratic Books, 2010 (ISBN 978-2361040079)
Expositions[modifier | modifier le code]
- Liste non exhaustive
- 2005 : État de lieux, avec Samuel Bollendorff, Philippe Brault, Julien Daniel, Guillaume Herbaut, Johann Rousselot, Visa pour l'image, Perpignan[7].
- 2014 : De terreur et de larmes, Couvent des Minimes, Visa pour l'image, Perpignan[8],[9].
Prix et récompenses[modifier | modifier le code]
- 2011 : Bourse - Aide à la production du CNAP pour son projet « Bons Amis » sur la réconciliation ivoirienne.
- 2014 : 3e prix Swiss Press Photo Award étranger, pour « Chaos en Centrafrique » publié entre autres par Le Temps, Le Monde et L’Express[3].
- 2019 : 1er prix Swiss Press Photo Award étranger, pour « La vie après Boko Haram » publié par Le Point[3].
- 2020 : Bourse Canon du documentaire vidéo court-métrage pour son projet « Bangui la coquette » sur l’organisation de Miss Centrafrique dans un pays touché par des flambées de violence[6].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Sylvie Gardel, « Jamais encore je n'avais vu tant de haine », Sept Info, consulté le 13 août 2020.
- « L’Œil public, quinze ans d’histoires - Du photojournalisme à la photographie documentaire », Democratic Books, 2010.
- Michael Zumstein, Photographe, Paris], site officiel du Swiss Press Award, consulté le 10 août 2020.
- Publications de Michel Zumstein, consulté le 10 août 2020.
- « “Camille” : le film hommage à la photojournaliste Camille Lepage tuée en Centrafrique », TV5 Monde, 17 octobre 2019.
- Twitter officiel de Jean-François Leroy/Visa pour l’Image, 10 août 2020.
- L'Œil Public, « État de lieux », Visa pour l’image, consulté le 13 août 2020.
- Michel Puech, « Photographies « De terreur et de larmes » de Michaël Zumstein », À L’Œil, 5 septembre 2014.
- Tancrède Bonora, « Centrafrique. “Le sang n’est pas la preuve que la photo est bonne” », sur L’Obs, .
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressource relative à l'audiovisuel :
