Michał Boni

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Michał Boni
Illustration.
Michał Boni, en 2012.
Fonctions
Député européen

(5 ans et 1 jour)
Élection 25 mai 2014
Circonscription Varsovie
Législature 8e
Groupe politique PPE
Ministre polonais de l'Administration
et du Numérique

(2 ans et 9 jours)
Président du Conseil Donald Tusk
Gouvernement Tusk II
Prédécesseur Jerzy Miller (Administration)
Cezary Grabarczyk (Numérique)
Successeur Rafał Trzaskowski
Ministre sans portefeuille
Président du comité permanent du gouvernement

(2 ans, 10 mois et 5 jours)
Président du Conseil Donald Tusk
Gouvernement Tusk I
Prédécesseur Zbigniew Derdziuk
Successeur Tomasz Arabski
Député à la Diète

(1 an, 10 mois et 19 jours)
Élection 27 octobre 1991
Circonscription Nationale
Législature Ire
Groupe politique KPPL
Ministre du Travail et de la Politique sociale

(10 mois et 23 jours)
Président du Conseil Jan Bielecki
Gouvernement Bielecki
Prédécesseur Jacek Kuroń
Successeur Jerzy Kropiwnicki
Biographie
Nom de naissance Michał Jan Boni
Date de naissance (69 ans)
Lieu de naissance Poznań (Pologne)
Nationalité Polonais
Parti politique KLD (1990-1994)
UW (1994-2001)
Diplômé de Université de Varsovie
Profession Universitaire

Michał Jan Boni, né le à Poznań, est un homme politique polonais proche de la Plate-forme civique (PO).

Il est ministre du Travail en 1991, puis ministre sans portefeuille de 2009 à 2011. Il prend cette année-là la direction du nouveau ministère de l'Administration et du Numérique. Il en est relevé en 2013, puis siège au Parlement européen entre 2014 et 2019.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation et vie professionnelle[modifier | modifier le code]

Il est diplômé en sciences culturelles de l'université de Varsovie en 1977.

Engagement politique[modifier | modifier le code]

Du régime communiste à la IIIe République[modifier | modifier le code]

Il rejoint trois ans plus tard le syndicat Solidarność. Après l'instauration de la loi martiale en 1981, il continue d'y militer secrètement.

En 1990, il adhère au Congrès libéral-démocrate (KLD) et devient sous-secrétaire d'État du ministère du Travail et de la Politique sociale, à l'époque du gouvernement de Tadeusz Mazowiecki. Le , à 36 ans, Michał Boni est nommé ministre du Travail et de la Politique sociale dans le gouvernement de coalition du libéral Jan Bielecki.

Lors des élections législatives du 27 octobre 1991, il est élu à la Diète sur la liste nationale du KLD. Il intègre alors le groupe parlementaire du Programme libéral (KPPL), puis quitte l'exécutif le . Lors de ce mandat, il siège à la commission de la Culture et à la commission de la Politique sociale.

L'année suivante, son nom apparaît sur une liste de collaborateurs de la police secrète communiste rendue publique par le ministre de l'Intérieur Antoni Macierewicz. Il réfute la véracité de cette information et produit plusieurs témoignages qui démontrent sa bonne foi. Parallèlement, il est vice-ministre au ministère du Travail et de la Politique sociale entre 1992 et 1993.

N'ayant pas postulé aux élections législatives anticipées du 19 octobre 1993, il adhère à l'Union pour la liberté (UW) en 1994. À la suite des élections de 1997, il est choisi par le nouveau ministre du Travail et de la Politique sociale Longin Komołowski (pl) comme chef de son cabinet politique. Il quitte l'UW en 2001, sans rejoindre la Plate-forme civique (PO).

Un proche de Donald Tusk[modifier | modifier le code]

Il participe cependant à la rédaction du programme de la PO pour les élections législatives anticipées du 21 octobre 2007. Il est nommé secrétaire d'État à la chancellerie du président du Conseil des ministres le , et se voit confier neuf jours plus tard les fonctions de chef du comité des conseillers stratégiques du président du Conseil des ministres, Donald Tusk.

Le , Michał Boni est désigné ministre sans portefeuille et président du comité permanent du gouvernement, qui rassemble tous les secrétaires d'État et le chef de la chancellerie du président du Conseil. Après les élections législatives du 9 octobre 2011, il est nommé ministre de l'Administration et du Numérique dans le nouveau gouvernement de Tusk, le . Lors du remaniement du , il est remplacé par Rafał Trzaskowski.

Parcours européen[modifier | modifier le code]

Il est investi candidat de la PO aux élections européennes du 25 mai 2014 dans la circonscription de Varsovie-I, sur la liste menée par Danuta Hübner. Le jour du scrutin, la PO obtient deux élus dans ce territoire. Avec 30 910 votes préférentiels, il réalise le deuxième résultat des candidats libéraux et obtient alors son mandat au Parlement européen.

Il siège au groupe du Parti populaire européen (PPE) et à la commission des Libertés civiles, de la Justice et des Affaires intérieures.

Engagement associatif[modifier | modifier le code]

Depuis février 2021, Michał Boni est membre du Conseil consultatif du mouvement Strajk Kobiet à l'origine des manifestations de la grève des femmes en Pologne[1] et du Conseil de surveillance de l'Open Dialogue Foundation[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (pl) Maria Pankowska, « Strajk Kobiet ma nowe postulaty, OKO.press pyta, czy są realne. „Mówimy, skąd wziąć środki” », OKO.press, (consulté le ).
  2. (en) « Michał Boni - The Open Dialogue Foundation », sur Open Dialogue Foundation (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]