Mir@bel

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Logo de Mir@bel
Recueillir les savoirs
Adresse https://reseau-mirabel.info/
Slogan Le site web qui facilite l'accès aux revues
Commercial non
Publicité non
Type de site Base de connaissances participative pour valoriser les contenus accessibles en ligne de revues
Langue français, anglais
Inscription Facultative et gratuite
Nombre d'inscrits 111 membres et 22 partenaires éditeurs
Siège social Lyon
Drapeau de la France France
Propriétaire Sciences Po Lyon
Créé par Sciences Po Grenoble, Sciences Po Lyon et Bibliothèque Diderot de Lyon.
Lancement 2009
État actuel En activité
modifier Consultez la documentation du modèle

Mir@bel[1] désigne à la fois la base de connaissance participative conçue pour agréger et valoriser les informations disponibles en ligne sur les revues, ainsi que le réseau de professionnels[2] (documentalistes, bibliothécaires, éditeurs)[3] qui intervient pour l'enrichir. Ainsi on devient "membre partenaire du réseau Mir@bel" en vue "d'alimenter Mir@bel".

Historique[modifier | modifier le code]

Mir@bel a été fondé en 2009 à l'initiative de trois établissements[4] : Sciences Po Lyon, Sciences Po Grenoble et l'École normale supérieure de Lyon, le projet ayant émergé au sein de leurs bibliothèques. En 2016 la Maison des Sciences de l'Homme de Dijon (MSH Dijon) et l'École nationale des travaux publics de l'État (ENTPE) rejoignent les établissements pilotes du réseau, remplaçant ainsi la Bibliothèque Diderot de l'ENS Lyon.

Le prototype de Mir@bel a été présenté lors d'une "Journée d'étude sur la mutualisation des systèmes de signalement des contenus de périodiques en sciences humaines et sociales"[4], le à Lyon[5].

Une deuxième version (nouvelle interface et nouvelles fonctionnalités) a été mise en place en 2012[6]. En , le projet annonce la diffusion de ses contenus sous licence ouverte puis en avril 2020, le code source de l'application est libéré sous licence Affero GPL et placé sur Gitlab.

En 2020, sous l’égide du Comité pour la science ouverte, Mir@bel a noué un partenariat avec l'équipe du JISC ayant développé la base Sherpa Romeo[3], pour donner suite au projet exposé dès 2017[7] dans le cadre de BSN7[8] visant à promouvoir les politiques de publication des revues scientifiques françaises[9]. Un groupe de travail est lancé à cet effet[10] piloté par Bernard Teissier[11],[12]. Ainsi naît en février 2022[13] un service de déclaration des politiques de publication[14] pour les revues scientifiques françaises, animé par un groupe de modération au sein du réseau Mir@bel.

En 2020 puis 2023, le réseau Mir@bel est deux fois lauréat de l'appel à projet du Fonds national pour la science ouverte (FNSO), avec les projets Mir@bel2022 (2022-2024, 80 000€)[15],[16] et Mir@AO (2024- 2026, 99 000€)[17], sous la coordination de Sophie Fotiadi[18].

En 2024, le réseau Mir@bel est piloté par Sciences Po Lyon, Sciences Po Grenoble, la MSH Dijon et l'ENTPE.

Contenu[modifier | modifier le code]

La base de connaissance Mir@bel longtemps dédiée aux revues scientifiques de sciences humaines et sociales (SHS) s’est petit à petit enrichie de publications issues d’autres disciplines de sciences, techniques et médecine (STM), ainsi que de revues professionnelles, de magazines, de journaux de presse.

La couverture thématique de cette base de connaissances est intrinsèquement liée aux besoins et à l’investissement des membres du réseau qui l’alimentent. Pour exemple, les bibliothèques des établissements de sciences politiques[9],[19] l’ont investie pour signaler les accès en ligne sur les revues de cette discipline, de même pour les documentalistes du réseau des écoles d’architecture[20] ou les membres du réseau Frantiq au profit des revues en archéologie ou sciences de l'Antiquité[21].

Les revues recensées là sont majoritairement anglophones ou francophones, elles sont également hispanophones ou germaniques, les deux-tiers des revues sont bilingues. Et ce sont des publications “vivantes” ou ayant cessé de paraître.

La base de connaissances créée en 2009[22] a débuté en indiquant pour chaque revue où trouver en ligne le texte intégral des articles, les sommaires des numéros, les résumés des articles et les références bibliographiques[23],[24]. Elle a évolué en signalant de nombreux rebonds complémentaires permettant d'accéder à tout l'environnement en ligne d'une revue[19].

Grâce à des mises à jour automatisées depuis plusieurs plateformes de diffusion (désignées sous l'intitulé ressources dans Mir@bel) comme Cairn.info, Érudit, OpenEdition, Persée et les plateformes d'éditeurs ou les pépinières de revues[25] fédérées au sein du réseau Repères[26] , ainsi qu'un travail de veille individuel des membres du réseau et un partenariat renforcé[27] avec l'Agence Bibliographique de l'Enseignement Supérieur (ABES), le réseau Mir@bel joue un rôle dans la qualité à la source des métadonnées[27],[28] sur les revues.

En 2024, plus de 20 000 revues sont signalées dont 6000 quotidiennement mises à jour de manière automatisée[29].

Organisation et fonctionnement[modifier | modifier le code]

Le réseau Mir@bel ne dispose pas d'une structure juridique propre[2], il est piloté par 4 établissements qui envisagent les orientations et une feuille de route annuelle, en relation avec un "comité de pilotage opérationnel" ouvert aux membres partenaires qui souhaitent s’y investir. Deux types de partenariat peuvent être contractés pour participer au réseau :

  • Une convention de partenariat est signée entre les établissements membres veilleurs avec Sciences Po Lyon par délégation pour les 4 établissements pilotes.
  • Un partenariat plus souple pour les éditeurs se traduit par une lettre d’engagement.

La base de connaissance est ainsi alimentée de 3 façons par :

Le fonctionnement du réseau et l'alimentation de sa base de connaissance reposent sur le partage et la mutualisation des informations sur les revues[30],[31]. Plusieurs dizaines de bibliothèques et d'établissements francophones l'utilisent et vérifient son contenu[2].

L'interface est développée par SILECS[32], société de service en informatique spécialisée dans les solutions informatiques libres. La base de connaissance a été financée à ses débuts par la Région Rhône-Alpes, et reçoit depuis plusieurs années de nouveaux financements issus de dépôts de projets lauréats[33] ou de soutiens financiers institutionnels[34].

Exemples d'applications et interconnexions[modifier | modifier le code]

Schéma de présentation de la production des données dans Mirabel (mars 2023)

Afin d'enrichir les catalogues des bibliothèques, un webservice permet la récupération automatique des données Mir@bel dans le système intégré de gestion de bibliothèque (SIGB) libre Koha[35].

Parmi ses fonctionnalités, Mir@bel intègre les identifiants de nombreuses bases d'autorité externes et fournit des liens rebonds vers celles-ci. On peut notamment citer : JSTOR, Cairn, Érudit, Persée, OpenEdition Journals, Sherpa/Romeo, DOAJ et Wikidata[28].

Mir@bel a déployé un service de déclaration des politiques de publication pour les revues scientifiques françaises qui a vocation à alimenter la base Sherpa Romeo et par ricochet l'archive ouverte HAL [36]également.

Le projet Mir@bel2022 lauréat du FNSO, regroupe 14 partenaires engagés à "coopérer pour faciliter le référencement des revues en accès ouvert dans le DOAJ et à contribuer à l'amélioration du partage des métadonnées sur les revues scientifiques et leurs structures éditoriales"[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Mir@bel, acronyme pour "Mutualisation d'Informations sur les Revues et leurs Accès dans les Bases En Ligne"
  2. ↑ a b et c Anabel Vazquez et Sophie Fotiadi, « Une veille collaborative au service des revues : l’exemple du réseau Mir@bel », Documentation et bibliothèques, vol. 65, no 4,‎ , p. 34–45 (ISSN 2291-8949 et 0315-2340, DOI 10.7202/1068660ar, lire en ligne, consulté le )
  3. ↑ a b et c Sophie Fotiadi, « Le réseau Mir@bel, acteur du référencement des revues », Arabesques, no 108,‎ , p. 21 (ISSN 2108-7016 et 1269-0589, DOI 10.35562/arabesques.3158, lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ a et b Carole Tilbian, « Valoriser les périodiques en SHS : le modèle collaboratif de sign@l », dans Produire des contenus documentaires en ligne : Quelles stratégies pour les bibliothèques ?, Presses de l’enssib, coll. « La Boîte à outils », , 40–47 p. (ISBN 978-2-37546-060-3, lire en ligne), p. 39-40
  5. ↑ Christine André, « Mutualisation du signalement des contenus de périodiques en sciences humaines et sociales », Bulletin des bibliothèques de France, no 2,‎ , p. 116-117 (ISSN 0006-2006, lire en ligne)
  6. ↑ Christelle Di Pietro, Produire des contenus documentaires en ligne : quelles stratégies pour les bibliothèques ?, Villeurbanne, Presses de l'Enssib, coll. « La Boîte à outils » (no 30), , 191 p. (ISBN 9791091281379), p. 45-46.
  7. ↑ Armelle Thomas, Bernard Teissier et Anabel Vazquez, Mir@bel: a free gateway to journals' contents, (lire en ligne)
  8. ↑ BSN : acronyme de Bibliothèque Scientifique Numérique, structure qui a préfiguré le comité pour la science ouverte.
  9. ↑ a et b Aurélie Fichot, « Politique éditoriale des revues. Des outils pour mieux appréhender cet écosystème complexe », MAGAFSP, no 5,‎ , p. 32-33 (lire en ligne)
  10. ↑ « Groupe de travail "Politiques de publication et auto-archivage" », sur ouvrirlascience (consulté le )
  11. ↑ « L'équipe du groupe de travail "Politiques de publication et auto-archivage" », sur ouvrirlascience (consulté le )
  12. ↑ « Bernard Teissier, responsable du Centre de ressources documentaires et numérique de l’ENTPE, copilote du réseau Mir@bel », Arabesques, no 108,‎ , p. 28 (ISSN 2108-7016 et 1269-0589, DOI 10.35562/arabesques.3171, lire en ligne, consulté le )
  13. ↑ « Lancement du service Mir@bel de déclaration des politiques de diffusion d’articles en accès ouvert », sur ouvrirlascience, (consulté le )
  14. ↑ « Déclaration des politiques des revues scientifiques françaises : un nouveau service via Mir@bel et Sherpa Romeo », (consulté le )
  15. ↑ « Projet FNSO Mir@bel2022 : accompagner le référencement des revues scientifiques françaises », sur ouvrirlascience (consulté le )
  16. ↑ « Référencer sa revue dans le DOAJ », sur reseau-mirabel.info (consulté le )
  17. ↑ « Projet FNSO Mir@AO : Miroir des revues scientifiques françaises dans leur transition vers la science ouverte », sur ouvrirlascience (consulté le )
  18. ↑ « CV de Sophie Fotiadi », sur HAL (consulté le )
  19. ↑ a et b Fotiadi, Sophie et Teissier, Bernard, « Le développement du réseau Mir@bel pour le signalement et l’accès aux revues francophones en SHS », Revue de l'Enssib, no 4,‎ (ISSN 2268-5790, lire en ligne).
  20. ↑ Cyrielle Avisse et Yannick Bernardie, « ArchiRès/Mir@bel : un partenariat qui valorise la science ouverte en architecture », Culture et recherche, no 144,‎ , p. 124-125 (HAL hal-04141447, lire en ligne)
  21. ↑ « Rev@ntiq, un service pour les chercheurs : Outil de veille sur les revues de références en sciences de l'Antiquité et archéologie », États Généraux de l’Antiquité « Tous les chemins mènent à l’Antiquité », May 2023, Lyon, France, sur Archive ouverte HAL, (consulté le )
  22. ↑ Aurélie Puybonnieux et Corinne Lespessailles, « Chapitre 3. La recherche documentaire : réunir les matériaux d’une revue de la littérature: », dans Enquêter dans les métiers de l’humain, Éditions Raison et Passions, , 60–78 p. (ISBN 978-2-917645-68-0, DOI 10.3917/rp.alber.2022.01.0060, lire en ligne)
  23. ↑ Sophie Fotiadi, « Mir@bel : une porte d’entrée sur l’univers en ligne des revues ! », sur Tribune Compétences Informationnelles, (consulté le ).
  24. ↑ Dépouillement : Le dépouillement des périodiques : sa valeur ajoutée et sa mutualisation. L'expérience en Fédération Wallonie-Bruxelles, , 17 p. (lire en ligne), p. 15.
  25. ↑ « 108 | 2023 - Pépinières de revues en bibliothèques – Arabesques », (consulté le )
  26. ↑ Basile Bayoux, Véronique Cohoner et Armelle Thomas, « Repères, un réseau pour les plateformes de revues », Arabesques, no 108,‎ , p. 8–9 (ISSN 2108-7016 et 1269-0589, DOI 10.35562/arabesques.3135, lire en ligne, consulté le )
  27. ↑ a et b Delphine Bleesz et Morgane Parra, « BACON, facilitateur du signalement des périodiques en libre accès dans les outils de découverte et dans le Sudoc », Arabesques, no 108,‎ , p. 22 (ISSN 2108-7016 et 1269-0589, DOI 10.35562/arabesques.3160, lire en ligne, consulté le )
  28. ↑ a et b « Identifiants Mir@bel dans Wikidata », sur reseau-mirabel.info, (consulté le )
  29. ↑ Fichot, Aurélie, « Mir@bel : tout l’univers des revues à portée de clic », Le français à l'université. Bulletin des départements de français dans le monde, nos 22-04,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. ↑ « Retour sur la Biennale du numérique 2015 | Métiers du livre (4/4) : Métadonnées et signalement | Enssib », sur www.enssib.fr (consulté le ).
  31. ↑ « Mir@bel, un portail sur les revues », La lettre Resacoop, no 84,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  32. ↑ Références de Silecs [1].
  33. ↑ « Le Fonds national pour la science ouverte », sur ouvrirlascience (consulté le )
  34. ↑ « Campagne 2024 de soutien aux initiatives en faveur de la science ouverte », sur Couperin, (consulté le )
  35. ↑ Yacine Djebili et Marc Sabin "Mir@bel to Koha" Symposium Koha 2014.
  36. ↑ CCSD, « Des nouveautés pour l’affichage des politiques des éditeurs », sur le site du CCSD (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • À venir...

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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