Mirza Adiguezal bey

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Mirza Adiguezal bey
Biographie
Naissance
Décès
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Rəhimli (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Mirzə Adıgözəl bəyVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Mirza Adiguezal bey (en azéri : Mirzə Adıgözəl bəy), né dans les années 1780 à Choucha et mort le à Choucha, est un historien azerbaïdjanais du XIXe siècle, auteur de l'ouvrage historique Garabaghname.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mirza Adiguezal bey étudie à l’école de Choucha. Depuis le début du XIXe siècle, il sert dans l'administration russe et les institutions administratives de l’armée russe. Capitaine de l'armée impériale russe[1]. En 1795, avec l'approche des troupes de Mohammad Khan Qajar vers le Karabakh, Mirza Adigozel bey quitte le Karabakh et se réinstalle à Kartli-Kakheti (Géorgie orientale) avec sa famille et des ilats (nomades). Après l'annexion de Kartli-Kakheti par la Russie en 1801, le ministre Kovalenskiy accepte Mirza Adigozal bey, au service des affaires secrètes par correspondance à Tiflis. A partir de ce moment, Mirza Adigozal bey lia longtemps son destin à l'administration russe et aux troupes russes dans le Caucase du Sud. Pendant la guerre russo-turque de 1806-1812, il occupe le poste de traducteur-commis au major-général D. Lissanevitch. Il écrit dans son autobiographie : « Jusque la onzième année, j'ai été secrétaire chez lui. Cette année-là, j'ai reçu le grade de sous-lieutenant. Enfin, la seizième année, j'ai été envoyé chez le major-général Mehdigulu Khan Javanshir — l'ancien propriétaire du Karabakh par l'autorité du gouverneur général A.P. Yermolov ». Mehdigulu Khan du Karabakh accorde à Mirza Adiguezal bey des terres qui appartenaient à leur famille, ainsi que de nombreuses zones peuplées et le nomme naib. Il est au service de la protection des frontières du Karabakh pendant trois ans, de 1823 à 1826, sur ordre du général Iermolov[2].

Activité littéraire[modifier | modifier le code]

Mirza Adigozal bey connaît les langues russe, persane, arménienne et géorgienne, aime la poésie orientale et écrit des poèmes. Mirza Adigozel bey, fan de la créativité de Nizami, restaure à ses frais la tombe du grand poète, détruite lors de la bataille de Gandja en 1826. En 1845, Mirza Adigozal bey fait noter l'histoire du Karabakh de 1736 à 1828 en langue azerbaïdjanaise. L'ouvrage est publié en 1950[3].

Liens externes[modifier | modifier le code]

(ru) « СРЕДНЕВЕКОВЫЕ ИСТОРИЧЕСКИЕ ИСТОЧНИКИ ВОСТОКА И ЗАПАДА », sur vostlit.info,‎ 2001–2014 (consulté le )

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (az) « Mirzə Adıgözəl bəy türbəsi (XIX əsr) », sur kataloq.gomap.az (consulté le )
  2. Рапорт ген-м. кн. Мадатова ген, Ермолову, от 9 июля 1825 г., № 341, сел. Чивахчя (АКАК, т. VI, ч. I, д. № 719, стр. 516).
  3. (az) « MİRZƏ ADIGÖZƏL BƏY QARABAĞNAMƏ -I », sur kitabyurdu.org (consulté le )