Mosquée de Kaouara

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Mosquée de Kaouara
Présentation
Type
Partie de
Mosquées de style soudanais du Nord ivoirien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Surface
49 m2 ou 342 m2Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Partie d'un site du patrimoine mondial UNESCO (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Logo du patrimoine mondial Patrimoine mondial
Identifiant
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

La Mosquée de Kaouara située dans la sous-préfecture de Ouangolodougou dans la localité de Kaouara en Côte d'Ivoire. Construite aux alentours du XVIIIe siècle par Ouattara Bakouneri, elle se distingue particulièrement par son architecture de minarets et de contreforts en forme d'ogives[1].

Description[modifier | modifier le code]

Un imam du nom de Sylla Bassandi est enterré dans la cour de la mosquée sur le côté Ouest. La mosquée est divisée à l'intérieur en trois parties, d'Ouest en Est :

  • l'espace de prière des dames où se trouve l'escalier qui mène à la terrasse
  • le vestibule
  • l'espace de prière des hommes

Bien que communautaire, cette mosquée n'est pas souvent restaurée et est relativement mal conservée[2].

Parmi les plus anciennes mosquées de la Côte d’Ivoire nous comptons aussi la mosquée de « Boron » qui est même considéré par les historiens de Kong comme plus vieille que celle de Kong Car une équipe chargé par le COSIM avait entamé des recherches concernant l’histoire de l’islam en Côte d’Ivoire en 2013-2014 il en résultat que la mosquée avait été érigée vers le 19ieme où 20ieme siècle Il est important de souligner que les plus anciens villages musulmans connu auparavant étaient seulement (kaouwara et Kong ) jusqu’en 2013 lors de ladite conquête organisée par le COSIM première vers Kong où il fut révélé par les historiens de Kong qu’il y’avait une autre mosquée antique plus ancienne que celle de Kong et c’était celle de Boron.

Mosquées de style soudanais du Nord ivoirien[modifier | modifier le code]

Les huit mosquées de style soudanais situées dans les localités de Tengréla, Kouto, Sorobango, Samatiguila, Nambira, Kong et Kaouara sont caractérisées par une construction en terre, des charpentes en saillie, des contreforts verticaux couronnés de poteries ou d’œufs d’Autruche, et par des minarets élevés ou moins importants à la forme d’une pyramide tronquée[3]. Elles présentent une interprétation d’un style architectural dont l’origine se situerait entre les XIIe et XIVe siècles dans la ville de Djenné, qui faisait alors partie de l’empire du Mali et dont la prospérité provenait du commerce de l’or et du sel, à travers le Sahara vers l’Afrique du Nord. C’est surtout à partir du XVe siècle que ce style s’est répandu vers le Sud, des régions désertiques à la savane soudanaise, en adoptant des formes plus basses avec des contreforts plus solides, pour répondre aux exigences d’un climat plus humide. Ces mosquées sont les mieux conservées sur les vingt qui ont subsisté en Côte d’Ivoire, sur plusieurs centaines qui existaient encore au début du XXe siècle. Le style soudanais qui caractérise ces mosquées et qui est propre à la région de la savane de l’Afrique de l’Ouest, s’est développé entre les XIe et XIXe siècles, lorsque les marchands et les érudits de l’islam se sont dispersés vers le Sud à partir de l’empire du Mali, prolongeant les routes commerciales transsahariennes jusque dans la zone boisée. Les mosquées constituent non seulement des témoins matériels très importants du commerce transsaharien qui favorisa l’expansion de l’islam et de la culture islamique, mais aussi sont l’expression tangible de la fusion des de deux formes architecturales qui ont duré dans le temps : celle islamique pratiquée par les arabo-berbères et celle des communautés autochtones animistes[3],[4].

Classement au patrimoine mondial de l'UNESCO[modifier | modifier le code]

En Côte d’Ivoire, la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’Unesco vient de s’agrandir. Des mosquées et non des moindres viennent d’être inscrits sur cette liste. Il s’agit au total de huit mosquées de style soudanais : deux à Kong, un à Kaouara, un à Nambira, un à Kouto, un à Samatiguila, un à Tengrela et un à Sorobango. Ces mosquées, faut-il l’indiquée sont éparpillées dans sept départements[5],[6].

La décision d’inscrire la mosquée de Kaouara sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco a été prise lors de la 44e session élargie du Comité du patrimoine mondial, en ligne tenue à Fuhzou, en Chine du 16 au 31 juillet 2021. Cette rencontre a été présidée par Tian Xuejun, Vice-ministre chinois de l’éducation et président de la Commission nationale chinoise pour l’Unesco[5].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Yafori Travel, « La Mosquée centenaire de Kaouara » (consulté le )
  2. Mosquées de style soudanais du Nord ivoirien (site en série) - UNESCO World Heritage Centre
  3. a et b Abidjan.net, « Patrimoine culturel de l’Unesco : Huit mosquées ivoiriennes proposées » (consulté le )
  4. UNESCO, « Mosquées de style soudanais du Nord ivoirien », (consulté le )
  5. a et b Fraternité Matin, « Patrimoine mondial de l’Unesco : Les 08 mosquées ivoiriennes inscrites », (consulté le )
  6. KOACI, « Côte d'Ivoire : Mosquées au styles soudanais inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO », (consulté le )