Mutinerie de la prison de Saint-Maur
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La mutinerie de la prison de Saint Maur désigne une prise d'otage qui a eu lieu les 12 et à la centrale de Saint-Maur, pendant laquelle 400 des 440 détenus prirent 12 personnes en otage[1] : le directeur de la prison, 9 surveillants et deux enseignants[2].
À la suite de cet événement, qui fit six blessés et plusieurs dizaines de millions de francs de dégâts, cent cinquante détenus furent transférés vers d'autres établissements pénitentiaires[3]. Quelques semaines plus tard, certains transfuges menèrent une seconde prise d'otage à la maison d'arrêt de Besançon[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Les principales prises d'otage dans des prisons françaises », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne)
- Régis Guyotat, « Seize heures d'angoisse et de négociations », Le Monde, (lire en ligne)
- Philippe Boggio et Régis Guyotat, « Des dizaines de millions de francs de dégâts après la mutinerie Saint-Maur, prison ivre », Le Monde, (lire en ligne)
- Claude Fabert, « Après la prise d'otages du mois de décembre Cinq mutins de la maison d'arrêt de Besançon condamnés à six mois de prison », Le Monde, (lire en ligne)
