My Wonder Women

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
My Wonder Women
Description de cette image, également commentée ci-après
William Moulton Marston (à droite), ici en 1922, testant son invention
Titre québécois Professeur Marston et la Wonder Woman
Titre original Professor Marston and the Wonder Women
Réalisation Angela Robinson
Scénario Angela Robinson
Musique Tom Howe
Acteurs principaux
Sociétés de production Stage 6 Films
Boxspring Entertainment
Topple Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre drame biographique
Durée 108 minutes
Sortie 2017

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

My Wonder Women ou Professeur Marston et la Wonder Woman au Québec (Professor Marston and the Wonder Women) est un film américain écrit et réalisé par Angela Robinson et sorti en 2017. Il s'agit d'un film biographique sur William Moulton Marston, qui a notamment créé le détecteur de mensonge, le test DISC et la super-héroïne Wonder Woman.

Le film est présenté en avant-première au festival international du film de Toronto 2017. Il reçoit des critiques globalement positives mais ne rencontre pas le succès commercial.

Synopsis[modifier | modifier le code]

En 1945, William Moulton Marston est auditionné par la Child Study Association of America. Sa création, le personnage de la super-héroïne Wonder Woman, est sujette à controverse en raison de son contenu sexuel implicite... En 1928, William Moulton Marston enseigne la psychologie au Radcliffe College et tente en parallèle de développer un détecteur de mensonge avec sa femme, Elizabeth Holloway Marston. William Moulton Marston rencontre Olive Byrne, une élève qui devient ensuite leur assistante. Il est très attiré par la jeune femme et souhaite « l'étudier » malgré la jalousie de sa femme. Celle-ci demeure par ailleurs très frustrée de ne pas être acceptée en tant que scientifique, en raison de son sexe. Olive devient rapidement l'amante de William et d'Elizabeth. Cela vient à se savoir et ils sont renvoyés de l'université.

C'est au début des années 1940 que William Moulton Marston s'inspire d'Elizabeth et d'Olive pour imaginer la super-héroïne Wonder Woman, apparue pour la première fois dans la revue All Star Comics[1],[2].

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution[modifier | modifier le code]

Direction artistique : Géraldine Frippiat Adaptation : Sandrine Chevalier

Production[modifier | modifier le code]

Le projet est annoncé au New York Comic Con en [2].

Le tournage débute en [6]. Il se déroule dans le Massachusetts, notamment à Lowell[7].

Accueil[modifier | modifier le code]

Critiques[modifier | modifier le code]

Critiques presse
Score cumulé
SiteNote
Metacritic 68100[8]
Rotten Tomatoes 87%[9]
AlloCiné 2.6 étoiles sur 5[10]
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Télérama 1.0 étoiles sur 5[10]
Le Figaro 4.0 étoiles sur 5[10]
Le Monde 3.0 étoiles sur 5[10]
Première 2.0 étoiles sur 5[10]

Le film reçoit des critiques plutôt positives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 87% d'opinions favorables pour 181 critiques et une note moyenne de 7,3010. Le consensus du site décrit le film comme « un lasso de vérité cinématographique autour d'un récit factuel fascinant avec de fortes performances de ses trois étoiles »[9]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 68100 pour 38 critiques[8].

En France, le film obtient une note moyenne de 2,65 sur le site AlloCiné, qui recense 19 titres de presse[10]. Du côté des avis positifs, Christophe Foltzer du site Écran Large écrit notamment « My Wonder Women est une grosse surprise. Loin d'un biopic plat et sans saveur à la gloire de l'héroïne de comics, le film fait surtout l'apologie de l'amour libre, de l'acceptation de ses "perversions" comme acte de création et se dresse contre la morale liberticide. En résulte un métrage important, émouvant et tellement juste qu'il en devient une vraie nécessité à l'heure actuelle. Bravo, donc. » Pour Le Figaro « tout en clair-obscur, ce film délicat et troublant décrit la flamme de la passion qui dévore les esprits et les corps ». Thomas Sotinel du Monde écrit notamment « On devine bien l’envie d’attirer un public non averti vers les sexualités alternatives, à la manière de Marston glissant son discours féministe et érotique dans les cases de Wonder Woman. Mais on ne peut s’empêcher de penser que cette anomalie séduisante appelait un film hors normes[10]. »

Du côté des avis négatifs, Cécile Mury de Télérama écrit quant à elle : « Cette histoire de triolisme est un mélange, sympathique mais confus, de plaidoyer féministe, d’apologie de l’amour libre et de bluette pataude. Dommage pour les comédiens, plutôt convaincants. » Dans Libération, Marius Chapuis écrit notamment « Étouffé par son académisme et son goût pour les lapalissades visuelles - un moment de colère et un orage rapplique aussitôt - My Wonder Women finit par être si peu sulfureux qu’il semble taillé pour une diffusion en avion. » Dans les Cahiers du cinéma, on peut notamment lire « Comment rendre ennuyeuse une vie aux enjeux passionnants ? C’est l’exploit que réussit Angela Robinson, lissant la moindre aspérité, enfermant tout ce qui pourrait troubler dans l’écrin académique d’un biopic aux tons crème[10]. »

Box-office[modifier | modifier le code]

Le film connait une sortie limitée et ne rencontre ainsi pas le succès au box-office.

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
1 584 759 $[11] [12] 6[12]
Drapeau de la France France 1 210 entrées[13] -

Monde Total mondial 1 899 615 $[11] - -

Distinctions[modifier | modifier le code]

Le film n'obtient aucun prix mais récolte 8 nominations[14] :

Controverse[modifier | modifier le code]

Il semblerait que le contenu du film, qui se veut être un biopic, soit sujet à discussion[pourquoi ?].

La petite fille de Marston interviewée dans le Forbes[15] explique qu'elle doute sérieusement du triangle amoureux entre ses parents et Olive.

De même la création de Wonder Woman serait totalement inventée.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Luke Evans dans la peau du créateur de Wonder Woman », sur Allociné, (consulté le ).
  2. a et b « NYCC 2016 – Un biopic sur les créateurs de Wonder Woman est en production », sur DC PLanet, (consulté le ).
  3. « Mediafilm », sur mediafilm.ca (consulté le )
  4. « Release info » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database.
  5. (en) Amanda N'Duka, « Connie Britton, Oliver Platt Cast In ‘Professor Marston & the Wonder Woman’ », sur Deadline.com, (consulté le ).
  6. (en) Ross A. Lincoln, « Sony Nabs ‘Professor Marston’, Biopic About Wonder Woman », sur Deadline.com, (consulté le ).
  7. « Locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  8. a et b (en) « Professor Marston & the Wonder Women Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
  9. a et b (en) « Professor Marston & the Wonder Women (2017) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
  10. a b c d e f g et h « My Wonder Women - critiques presse », sur AlloCiné (consulté le )
  11. a et b (en) « Professor Marston & the Wonder Women », sur Box Office Mojo (consulté le )
  12. a et b (en) « Professor Marston & the Wonder Women - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )
  13. « My Wonder Women », sur JP's box-office (consulté le )
  14. « Awards » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database
  15. (en) Rob Salkowitz, « 'Wonder Women' Biopic Fails Lasso Of Truth Test, Says Creator's Granddaughter », sur Forbes (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Thomas Suinot, Bold Magazine N°51, WAT Editions, Luxembourg, avril-, p.25

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]