Nanlo Bamba

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Nanlo Bamba
Fonctions
Ministre d'Etat
Président Félix Houphouët-Boigny
Gouvernement Houphouët-Boigny IX, X et XI
Ministre des Eaux et forêts

1 an, 7 mois et 9 jours
Président Félix Houphouët-Boigny
Gouvernement Houphouët-Boigny VIII
Successeur Koffi Attobra
Ministre de l'Intérieur

8 ans, 6 mois et 3 jours
Président Félix Houphouët-Boigny
Gouvernement Houphouët-Boigny IV, V, VI et VII
Successeur Mathieu Ekra
Garde des Sceaux, ministre de la Justice

2 ans, 11 mois et 6 jours
Président Félix Houphouët-Boigny
Gouvernement Houphouët-Boigny II et III
Prédécesseur Germain Coffi Gadeau
Successeur Camille Alliali
Biographie
Nom de naissance Nanlo Bamba
Date de naissance
Lieu de naissance Bouaké, AOF
Date de décès
Sépulture Niakara, Côte d'Ivoire
Nationalité Ivoirien
Parti politique PDCI
Profession Magistrat et homme politique

Nanlo Bamba, né le 15 décembre 1916 à Bouaké, mort et enterré à Niakara en 1980[1], est un magistrat et homme politique ivoirien, plusieurs fois ministre sous la présidence de Félix Houphouët-Boigny.

Formation[modifier | modifier le code]

Né le 15 novembre 1916 à Bouaké, au sein d'une famille Tagbana, Nanlo Bamba est scolarisé à Beoumi, puis Bouaké et Bingerville, avant de poursuivre ses études à l'Ecole normale William-Ponty au Sénégal[2]. Il termine ses études en droit à Paris.

Carrière administrative[modifier | modifier le code]

Nanlo Bamba commence sa carrière au sein de l'administration coloniale, en 1936, au Bureau des Finances d'Abidjan. Puis en 1947, il est nommé au ministère de la France d'Outre-mer à Paris, où il reste jusqu'en 1951. L'année suivante, il devient directeur de la direction locale des finances à Abidjan. En 1954, il est muté à Cotonou, au Dahomey (aujourd'hui Bénin), en tant que procureur adjoint, avant de revenir l'année suivante en Côte d'Ivoire à Bondoukou comme juge de paix (juge de proximité et de conciliation). En 1956, il retourne à Paris pour poursuivre deux années de formation à l'École nationale de la France d'outre-mer, dont il est diplômé en 1958. En 1959, il est nommé procureur général adjoint à Bouaké, puis est promu juge d'instruction à Abidjan. La même année, il devient chef de cabinet de Félix Houphouët-Boigny alors premier ministre. De 1960 à 1961, il est nommé directeur de la police nationale. En août 1961, il devient directeur adjoint du cabinet du président Houphouët-Boigny[2].

Au gouvernement[modifier | modifier le code]

Membre du comité directeur du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) depuis 1958, Nanlo Bamba entre au gouvernement le 15 février 1963, comme garde des Sceaux et ministre de la Justice[3]. Reconduit dans ses fonctions au sein du troisième gouvernement Houphouët-Boigny, il est remplacé par Camille Alliali le 21 janvier 1966 et devient ministre de l'intérieur au sein du quatrième gouvernement Houphouët-Boigny[4]. Reconduit, il officie à ce poste pendant plus de 8 ans, avant d'être remplacé par Gaston Ouassénan Koné en juillet 1974. Nanlo Bamba est alors nommé ministre des Eaux et forêts, jusqu'en mars 1976 lorsque Koffi Attobra lui succède. Nanlo Bamba est nommé ministre d'État dans le 9e gouvernement Houphouët-Boigny, il occupe le poste jusqu'à on décès en 1980[2]. Il est inhumé à Niakara, commune de la vallée du Bandama.

Hommages[modifier | modifier le code]

  • Un regroupement de trois école de Niakara est nommé en son honneur groupe scolaire Nanlo Bamba[5].
  • Un collège privé à Korhogo porte son nom.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les autorités coutumières de Niakara unanimes pour un hommage à Nanlo Bamba - Abidjan.net News », sur news.abidjan.net (consulté le )
  2. a b et c (en) Cyril K. Daddieh, Historical Dictionary of Cote d'Ivoire (The Ivory Coast), Rowman & Littlefield Publishers, , 3e éd., 704 p. (ISBN 978-0810871861), p. 100
  3. « Le gouvernement de la Côte-d'Ivoire est profondément remanié », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « M. HOUPHOUËT-BOIGNY PREND PERSONNELLEMENT LE CONTRÔLE DE TROIS " MINISTÈRES-CLÉS " », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Les autorités coutumières de Niakara unanimes pour un hommage à Nanlo Bamba - Abidjan.net News », sur news.abidjan.net (consulté le )