Périclès Grimanelli

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Périclès Grimanelli
Périclès Grimanelli en 1885.
Fonctions
Directeur de l'Administration pénitentiaire
-
Fernand Félix Duflos (d)
Préfet des Bouches-du-Rhône
-
Paul Floret (d)
Préfet de la Loire
-
Préfet de l'Oise
-
Fernand Félix Duflos (d)
Henri Paul (d)
Préfet de la Charente-Maritime
-
Jean Chapron (d)
Préfet du Gard
-
Albert de Girardin (d)
Préfet de la Haute-Savoie
-
Isaïe Levaillant (d)
Charles Bardon (d)
Préfet des Deux-Sèvres
-
Joseph de Malherbe (d)
Secrétaire général de la préfecture de Meurthe-et-Moselle
à partir de
Secrétaire général de la préfecture de l'Aude (d)
à partir de
Secrétaire général de la préfecture de l'Ariège
à partir de
Secrétaire général de la préfecture des Hautes-Pyrénées (d)
à partir de
Conseiller municipal de Marseille
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Enfant
Georges Grimanelli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/415, LH/1202)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Périclès Grimanelli né à Marseille le 18 mars 1847 et mort à Neuilly-sur-Seine (Seine) le 12 décembre 1924, est un avocat et haut fonctionnaire français, préfet de département et directeur des prisons, qui a contribué à une modernisation des tribunaux d'enfants. Il est également essayiste positiviste, admirateur d'Auguste Comte et adepte de Pierre Laffitte. Après la mort de Laffitte en 1903, il devient un des personnages du courant positiviste connu comme Laffittisme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Périclès Grimanelli naît le à Marseille[2],[3]. Ses parents sont grecs. Il est élève au lycée Thiers de Marseille où il se distingue par un prix d'honneur en philosophie[4] et un premier prix national de dissertation[5],[6]. Il étudie à l’université d'Aix et y obtient des licences en droit et ès lettres. En 1868, à 21 ans, il prend la nationalité française[7]. Cela lui permit de s'installer avocat au barreau de Marseille, ce qu’il est jusqu’en 1877.

Entre 1872 et 1876, Grimanelli contribue à des journaux républicains marseillais : L'Égalité[8];[9], la Tribune républicaine[10] et le Peuple[11].

Avocat à Marseille[modifier | modifier le code]

Pendant l'insurrection à Marseille en 1870-1871, il est l'avocat républicain qui accueille le 30 mars 1870 dans son cabinet l'entrevue de Gaston Crémieux, chef de l'insurrection, et Giraud Cabasse, représentant du pouvoir. Peu après, il est le défenseur de Charles Alerini, membre de l'Association internationale des travailleurs (AIT), incarcéré pour sa participation à l'insurrection du 7 août 1870 à Marseille, mais libéré le 4 septembre à la proclamation de la République. En juin 1871 Grimanelli est un des douze avocats qui défendent Crémieux et les insurgés devant le tribunal militaire qui les condamne à mort pour l'insurrection du 4 avril 1871[12]. Alerini, réfugié en Espagne, est alors condamné par contumace et c'est encore Grimanelli qui gère son dossier de grâce en 1879[13]. Grimanelli a d'ailleurs présidé en 1876 une réunion privée de 1 200 personnes soutenant la proposition d'amnistie des communards[14].

Après les troubles de 1870-1871, le gouvernement avait renforcé son contrôle sur le conseil municipal, qui change alors souvent de composition. Périclès Grimanelli devient conseiller municipal de Marseille en novembre 1874 et, à peine trois mois plus tard, ce conseil est dissout par le préfet Jacques de Tracy[15],[16].

Après la crise du 16 mai 1877, Grimanelli entre dans l’administration publique. Le 26 décembre 1877 il est nommé secrétaire général de la préfecture, d’abord des Hautes-Pyrénées, mais le 30 décembre la destination est changé en Ariège. Il y croise Octave Mirbeau, qui vient de quitter son poste de chef de cabinet de la préfecture pour devenir rédacteur de l'Ariégeois[17]. Le journaliste Mirbeau n'est pas tendre pour Grimonelli[18].

Il est encore secrétaire général de l'Aude du 9 octobre 1879 au 12 janvier 1880, puis de Meurthe-et-Moselle avant d’être promu préfet de département en 1881.

Préfet de département[modifier | modifier le code]

Sur une période de 20 ans, Grimanelli est à la tête de 7 départements successifs : préfet des Deux-Sèvres (1881-1883), de la Haute-Savoie (1883-1885), du Gard (1885-1889), de la Charente-Inférieure (1889-1893), de l'Oise (1893-1896), de la Loire (1896-1900) et des Bouches-du-Rhône (1900-1901)[19]. Alerini, revenu en France en 1881, est pendant sept ans le chef de cabinet du préfet Grimanelli : dans les Deux-Sèvres, dans la Haute-Savoie et dans le Gard. Dans l'Oise, Grimanelli prend son fils Georges comme attaché de cabinet et dans la Loire, Georges est son chef de cabinet.

Dans les Deux-Sèvres, très vite après la promulgation des lois Jules Ferry, il prend l'initiative de la création de multiples écoles rurales[20] et il continue cela en Haute-Savoie[21].

Dans le Gard, Grimanelli doit affronter la crise de la métallurgie, et il ne peut pas prévenir la faillite des forges de Bessèges en 1889[22];[23].

Dans cette période de sa vie, Grimanelli se met en accord à un gouvernement central régissant la politique locale. Il s'immisce dans l'affaire du dossier de Numa Gilly, député du Gard et doit le révoquer deux fois comme maire de Nîmes[24],[25],[26]. Plus tard dans sa vie, il souhaite que les préfets soient tenus en dehors de la politique locale. Dans le Gard, il attrape la variole pendant une visite à la maison des détenus[27]. Plus tard, il s'occupera de l'hygiène dans les prisons.

Grimanelli, nommé préfet de la Loire, et son sous-préfet Abeille contrecarrent pendant presque quatre ans le conseil municipal socialiste de Roanne et le maire Augé[28]. Leur attitude est qualifiée de « mauvaise volonté »[29].

Dans la Loire, il a surtout à gérer la grève des mineurs à Saint-Étienne[30] et la visite, en janvier 1900, de Jean Jaurès comme arbitre entre les mineurs et les compagnies[31];[32]. Pendant ses quatre années dans la Loire, Grimanelli vit à proximité de la colonie pénitentiaire pour enfants colonie agricole et industrielle de Saint-Genest-Lerpt (maintenant un faubourg de Saint-Étienne)[33]. Plus tard, il s'occupera des mineurs délinquants.

À la fin du XIXe siècle, la majorité du conseil municipal de Marseille était devenue socialiste, avec comme maire socialiste Siméon Flaissières. Marseille souffrait d'une vague de grèves qui paralysaient la ville et réduisaient sa prospérité. Le 24 septembre 1900, après la grève du 14 au 29 août 1900 à Marseille, le gouvernement Pierre Waldeck-Rousseau remplace le préfet des Bouches-du-Rhône Paul Joseph François Marie Floret par Grimanelli. Pendant l'accueil officiel, le nouveau préfet et le maire socialiste Siméon Flaissières s'expriment en des termes conciliants : « Le temps et le préfet sont changés »[16].

En novembre 1900, Paul Kruger, le président du Transvaal en exil après la seconde guerre des Boers, arrive à Marseille et est acclamé par une foule de 60 000 habitants[34]. Le préfet Grimanelli est gêné de ne pouvoir l'accueillir officiellement[35].

Les grèves à Marseille continuent : Grimanelli doit surtout gérer, avec son secrétaire général Abraham Schrameck, la grève des dockers de mars 1901, qui coïncide avec la visite du ministre Alexandre Millerand[36],[37];[38]. La grève réclame d'abord une augmentation de salaire puis la journée de huit heures[39].

Après neuf mois à Marseille, Grimanelli serait, selon le journal anti-religieux La Calotte, « tombé en disgrâce » car il n'aurait pas voulu laïciser les hôpitaux marseillais[40] et il est nommé par Waldeck-Rousseau, le 16 juillet 1901, Directeur de l'Administration pénitentiaire.

Administration pénitentiaire[modifier | modifier le code]

Grimanelli est directeur de l'Administration pénitentiaire, alors dépendant du ministère de l'Intérieur, de 1901 jusqu'à sa retraite en 1907, quand il est remplacé par Abraham Schrameck, son ancien secrétaire général à Marseille. Ensuite il est membre et secrétaire élu du Conseil supérieur des prisons[41] et membre du Conseil de direction de la Société générale des prisons et de son Comité de défense des enfants traduits en justice. Il s'occupe dans ses fonctions à l'Administration pénitentiaire beaucoup de la délinquance juvénile[42].

Il est favorable à une approche plus éducative que répressive, prenant pour bases les sociétés de patronage[43] les conseils de tutelle (conseils de famille)[44] et un régime d'orthopédie morale (expression tiré de sa conférence L'enfance coupable, 1905)[45]. Son rapport de 1905 annonce la nécessité de la réforme de la Loi sur l'éducation et le patronage des jeunes détenus de 1850[46]. Proposant des catégories d'âge au-dessous de 12 ans et de 12 à 18 ans[47], il lance un avant-projet de loi en 1908-1909[48]. Grimanelli participe également à la création de la loi de 1912 sur les tribunaux pour enfants et adolescents et sur la liberté surveillée[49].

Essayiste positiviste[modifier | modifier le code]

Dès sa jeunesse, Grimanelli est un publiciste qui s'intéresse à la philosophie positive d'Auguste Comte. Déjà en 1868, dans La Morale indépendante, il introduit le concept de « justice positive »[50]. Par la suite il est adepte de Pierre Laffitte, leader du courant orthodoxe du positivisme. Il prête à la Société civile immobilière Pierre Laffitte et Cie, fondée pour acheter la Maison d'Auguste Comte, et en 1900, il devient membre de la Société positiviste (de Paris). Après la mort de Laffitte en 1903, la Société positiviste subit une scission et Grimanelli devient en 1904 cofondateur, avec Émile Corra et Auguste Keufer de la Société positiviste d'enseignement populaire. En 1905 Émile Corra (1848-1934) rompt définitivement l’unité du positivisme français et fonde la Société positiviste internationale. Grimanelli en devient également membre et vice-président en 1906[51].

Avant 1900, Grimanelli avait contribué incidentellement à La Revue occidentale philosophique, sociale et politique, fondé par Laffitte en 1878. Dès 1901, il y publie une série d'articles regroupés en livre sous le titre La crise morale et le Positivisme. Son livre La Femme et le Positivisme est cité comme un texte sur le féminisme peu différent de l'opinion d'Auguste Comte[52]. Il propose tout de même que nommer des femmes dans l'administration pénitentiaire pourrait avoir un effet bénéfique[53]. Attaché au principe de la société comme base de la morale positive, il devient en 1902 membre de la Société de sociologie de Paris, société d'orientation positiviste fondée en 1896 par René Worms. Grimanelli en est vice-président en 1909-1911 et président en 1912-1913. En 1915 il est élu vice-président de l'Institut International de sociologie[54].

Famille[modifier | modifier le code]

Périclès Grimanelli est marié à Thérèse Granet[55]. Le couple a eu deux filles, Hélène (née en 1869) et Ariane (née en 1870) et un fils, Georges Joseph Grimanelli (né en 1873), futur préfet. Périclès est le beau-frère de Paul Joseph Maximilien Granet, préfet, et d'Étienne Armand Félix Granet, préfet, député et ministre[56].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Périclès Grimanelli est nommé officier de la Légion d'honneur, officier de l'instruction publique, commandeur de l'Ordre royal du Cambodge[57] et commandeur de l'Ordre du Sauveur de Grèce[58].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Paru dans la Revue occidentale[59].
    • (Discours), 1894-5 p. 217 ;
    • Discours sur « L'éducation des jeunes filles et le rôle social de la femme », 1897-5 p. 211 ;
    • Rapport au Conseil général de la Loire et vote du Conseil au sujet de la statue d'A. Comte, 1900-5 p. 276 ;
    • Distribution des prix de la section marseillaise de l'Association polytechnique (discours), 1901-5 p. 64 ;
    • La crise morale et le Positivisme (série d'articles), 1901-6 p. 289 ; 1902-1, p. 34 ; 1902-2 p. 160 ; 1902-3, p. 310 ; 1902-5, p. 206 ; 1902-6 p. 348 ; 1903-1 p. 29 ; 1903-3 p. 282 ; 1903-4 p. 450 1903-5, p. 587 1903-6 p. 753 ;
    • Célébration du 104e anniversaire de la naissance d'Auguste Comte (allocution), 1902-2 p. 256.
    • Le Pacifisme, 1904-3 p. 249-272 ; [lire en ligne]
    • Morale personnelle, 1904-6 p. 297 ;
    • M. Brunetière et le Positivisme, 1905-1, p. 5 ; 1905-2 p. 117 ; 1905-3 p. 224 ;
    • La réglementation légale du travail, 1905-2 p. 167 ;
    • (Appréciation). « L'Église et la République » d'A. France, 1905-4 p. 392 ;
    • À propos d'un livre de M. Moulièras sur les Zkara, tribu Zenète du Maroc, 1905-6 p. 168 ;
    • L'enfance coupable, 1906-2, p. 209 ; 1906-3 p. 325 ; 1906-4 p. 437 ;
    • À propos du divorce, 1908 ;
    • L'idéologie démocratique et la politique positive, 1922.
  • Statistiques pénitentiaires, plusieurs années (1899 : [lire en ligne], 1900 : [lire en ligne], 1901 : [lire en ligne], 1902 : [lire en ligne], 1903 [lire en ligne].
  • La crise morale et le positivisme, La Société positiviste, Paris 1903 (publication en livre de la série d’articles dans La Revue occidentale [lire en ligne].
  • Sociologie et morale. Communication de P. Grimanelli, in: Revue internationale de sociologie, 1904 p. 91 [lire en ligne]
  • La Femme et le Positivisme, 1905 [lire en ligne].
  • L'Enfance coupable, conférence faite à Budapest, le 5 septembre 1905, in Revue philanthropique, vol 18, 1905 p. 5-30 et in: Revue Pénitentiaire, février 1906.
  • Le vagabondage des mineurs, proposition de loi de M. Étienne Flandin, in : Revue politique et parlementaire, 1908, p. 272-288.
  • Avant-projet de loi sur les mineurs de moins de 18 ans, auteurs ou complices d'infractions à la loi pénale. Rapport présenté au Conseil supérieur des prisons au nom de sa sous-commission, par M. Grimanelli, 1908, et Avant-projet de la loi sur les mineurs de moins de 18 ans, auteurs ou complices d'infractions à la loi pénale. Nouveau rapport présenté au Conseil supérieur des prisons pour la deuxième lecture, par M.P. Grimanelli, 1909.
  • A scolastic monopoly, in: The Positivist Review, 15 novembre 1909.
  • Tribunaux pour enfants, in: La Revue de Paris, 18e année, 1er mars 1911, p. 159-169 [lire en ligne].
  • La prévision en sociologie, in: Revue internationale de sociologie, décembre 1911 p. 861.
  • Mineurs délinquants, in: Ferdinand Buisson, Nouveau dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire, 1911 [lire en ligne].
  • Auguste Comte et la notion de solidarité, Annales de l'Institut International de sociologie, XIII, 1911 p. 159-184 [lire en ligne].
  • Quelques réflexions sur le progrès intellectuel, Annales de l'Institut International de sociologie, XIV, 1913 p. 265-287.
  • Projet de loi concernant les accidents du travail survenus dans les établissements pénitentiaires. Rapport, 1913 [lire en ligne].
  • La Morale positive et le bonheur. Étude de psychologie et de morale positives, Paris, 1924

Références[modifier | modifier le code]

  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_907 »
  2. Mermet 1938, p. 192.
  3. « Acte de naissance (vue 16/19) », base Léonore, ministère français de la Culture.
  4. Jacques Delmas, Histoire du Lycée de Marseille, imprimerie de Marseille, 1898 p. 122.
  5. Revue de l'instruction publique de la littérature et des sciences en France et dans les pays étrangers : recueil hebdomadaire politique, Hachette (lire en ligne)
  6. Bulletin officiel Ministère de l'instruction publique, Ministère de l'éducation nationale, ed. Impr. Nationale, 1864
  7. M. Reynaud, Fonds Émile Corra (Société positiviste internationale) (1791-1956), Inventaire analytique, Archives nationales (France), 1992
  8. Revue de France, juillet 1872 p. 669
  9. Fiche de l'Égalité sur le site de la BNF
  10. La Petite Gironde, 7 janvier 1873 p. 3
  11. Le Radical, 3 novembre 1881
  12. Affaire de l'insurrection du 4 avril 1871 à Marseille in : Le petit Marseillais, 15 juin 1871
  13. Charles Alerini, in: Dictionnaire des militants anarchistes, 2007.
  14. Le Républicain de Finistère, 2 mai 1876,p. 2 (cf.: Victor Hugo et l'amnistie des communards, sur le site du Sénat [lire en ligne]).
  15. François-Xavier Emmanuelli et Roland Caty La Provence contemporaine : de 1800 à nos jours, Éditions Ouest-France (sans date, sans pagination)
  16. a et b Journal des débats politiques et littéraires, 28 octobre 1900
  17. Pierre Michel, Mirbeau en Ariège
  18. Octave Mirbeau, Correspondance Générale, Tome I, L'Âge d'Homme, 2002 p. 220-221
  19. René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets (septembre 1870-mai 1982), France Archives
  20. Rapports et délibérations / Conseil général des Deux-Sèvres, 1889 p. 64
  21. Rapports et délibérations / Conseil général de la Haute-Savoie, 1884, p. 178
  22. Conseil des Ministres, in : L'Oued-Sahel, 1er juillet 1888 p. 1
  23. Raymond Bizot, Patrimoine Industriel. Les usines à fer de Bessèges, La Marseillaise, 2 mai 2015
  24. Numa Gilly, Mes Dossiers, Introduction d'Élie Peyron, 1889
  25. Le revoqué d'hier et Révocation de Numa Gilly, in: L'Intransigeant, 6 décembre 1888 p. 1
  26. La presse, 27 février 1889, p. 2]
  27. Rapports du Préfet, procès-verbaux des délibérations / Conseil général du Gard janvier 1889, p. 5
  28. Jean-Philippe Madani, La naissance du socialisme municipal à Roanne, extrait de "Cent ans de socialisme dans la Loire" (2007), in: Forez Info, 6 mars 2016.
  29. Pauline-Laure Lauxerois, Histoire des bibliothèques municipales à Roanne au XIXe siècle, Mémoire de Recherche, ENSSIB Lyon, juin 2010
  30. Statistique des grèves et des recours à la conciliation et à l'arbitrage survenus pendant l'année 1899, Imprimerie nationale, 1900
  31. Incidents de Saint-Étienne, Figaro : journal non politique, 6 janvier 1900 p. 3
  32. Jean jaurès, Œuvres: Défense Républicaine et Participation ministérielle, Chapitre sur Les mineurs de la Loire, 1-6 janvier 1900, Fayard, 25 sept. 2013 (sans pagination)
  33. Bruno Carlier, Sauvageons des villes, sauvageons aux champs, thèse, Lyon 2004, note 526
  34. Johannes Meintjes, President Paul Kruger : A Biography, Londres, Cassell, 1974, p. 250-252.
  35. L'Arrivée du président Kruger à Marseille, Journal du Loiret, 23 novembre 1900
  36. Léon de Seilhac, La grève des dockers de Marseille, Musée social : bulletin mensuel, juillet 1901
  37. Chronique de la quinzaine, 31 mars 1901
  38. Mileille Lartigue-Vecchié, Les grèves des dockers à Marseille de 1890 à 1903
  39. Journal des débats politiques et littéraires, 19 mars 1901
  40. La Calotte, 21 juillet 1901
  41. Annuaire de l'Administration pénitentiaire, 1923
  42. Rapport présenté par M. P. Grimanelli, p. 147-175 et Rôle des Institutions charitables par P.Grimanelli p. 379-396, in: Actes du Congrès Pénitentiaire International de Washington, octobre 1910, vol IV, Section des questions relatives à l'enfance et aux mineurs, Groningen 1912
  43. P. Grimanelli (note biographique), in: Patrick Dubois, Le dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire de Ferdinand Buisson, répertoire biographie des auteurs, Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, 2002, nr. 17 p. 80-81.
  44. Bulletin de l'Union des sociétés de patronage de France, 1908 p. 110
  45. Pierre de Casabianca, Rapport au Congrès international des tribunaux pour enfants, 1911
  46. Rapport de M.Grimanelli, in: Revue des Institutions pénitentiaires, 1905 p. 826-832
  47. Jacques Teutsch, Les tribunaux pour enfants et les Conseils de tutelle, in : L'Enfant : organe des Sociétés protectrices de l'enfance, 25 janvier 1907, p. 401-403.
  48. Avant-projet de loi sur les mineurs de moins de 18 ans, auteurs ou complices d'infractions à la loi pénale. Rapport présenté au Conseil supérieur des prisons au nom de sa sous-commission, par M. Grimanelli, 1908, et Avant-projet de la loi sur les mineurs de moins de 18 ans, auteurs ou complices d'infractions à la loi pénale. Nouveau rapport présenté au Conseil supérieur des prisons pour la deuxième lecture, par M. P. Grimanelli, 1909
  49. Jacques-Guy Petit Une justice de proximité : la Justice de paix, 1790-1958, Presses Universitaires de France, 31 janv. 2018, chapitre II (sans pagination)
  50. La Morale indépendante, 16 février 1868, p. 231-232, 261-262
  51. Diane Dosso, Périclès Grimanelli, notice sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques, 11 août 2017
  52. Maīté Albistur, Daniel Armogathe, Histoire du féminisme français: De l'Empire napoléonien à nos jours, 1978, p. 442, 516-518
  53. Linda L. Clark, The Rise of Professional Women in France: Gender and Public Administration since 1830, Cambridge University Press, 2000 p. 91.
  54. Wilhelm Bernsdorf et Horst Knospe, International Lexicon of Sociology, Stuttgart, Ferdinand Enke Verlag, 1980, p. 157
  55. « Acte de mariage », sur Archives départementales des Bouches-du-Rhône, .
  56. René Bargeton, op.cit.
  57. Les Tablettes coloniales, 5 septembre 1888 p. 3 ; probablement sur les recommandations de Charles Alerini.
  58. The International Who's who: Who's who in the World, ed.Blue Book Éditeur, 1910
  59. Pour la période 1894-1907 ; Table des matières contenus dans la Revue Occidentale (janvier 1891 à janvier 1907), in: La Revue occidentale, Tome XXXIV, 1906 p. 272

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • J. Mermet, « Périclès Grimanelli », dans Les préfets de l'Oise, Compiègne, (lire en ligne), p. 192
  • Théophile Lamathière, Panthéon de la Légion d'honneur: dictionnaire biographique des hommes du XIXe siècle, vol. 9, Paris, ed. Dentu, 1875-1911.
  • Commémoration de M. Périclès Grimanelli, in: La Revue positiviste internationale, Volumes 19-20 p. 145 ss.
  • Grimanelli, Périclès, in: René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets (septembre 1870-mai 1982)[lire en ligne]
  • Wilhelm Bernsdorf, Horst Knospe, International Lexicon of Sociology, Ferdinand Enke Verlag 1980, p. 157 (Transaction Publishers) [lire en ligne]
  • Notice « Grimanelli (Périclès) », page 233 in Archives nationales (France) (répertoire nominatif par Christiane Lamoussière, revu et complété par Patrick Laharie ; répertoire territorial et introduction par Patrick Laharie), Le Personnel de l’administration préfectorale, 1881-1926, Paris : Centre historique des Archives nationales, 2001, 774 pages, 27 cm, (ISBN 2-86000-290-1) [lire en ligne].

Liens externes[modifier | modifier le code]