Parti démocratique de la nouvelle gauche

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Parti démocratique de la nouvelle gauche
(es) Partido Democrático de la Nueva Izquierda
Présentation
Secrétaire général Diego López Garrido
Fondation
Scission de Gauche unie
Disparition
Fusionné dans PSOE
Présidente Cristina Almeida
Positionnement Centre gauche
Idéologie Social-démocratie
Couleurs
  • rouge

Le Parti démocratique de la nouvelle gauche (en espagnol : Partido Democrático de la Nueva Izquierda, PDNI) est un parti politique espagnol actif entre 1996 et 2001.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le PDNI est constitué le , en tant que parti politique intégré à la coalition Gauche unie (IU). Promu par Diego López Garrido et Cristina Almeida, il réunit les partisans d'une ligne sociale-démocrate, critique de la gestion du coordonnateur fédéral d'IU Julio Anguita[1].

En raison des désaccords grandissants entre Anguita et les promoteurs du PDNI, le coordonnateur fédéral propose le l'expulsion du parti de la coalition, une décision soutenue par la présidence fédérale d'IU[2]. La décision est ratifiée à 85 % des voix par le conseil politique fédéral le [3].

Le Ier congrès se réunit environ six mois plus tard, les et . Les délégués nomment Cristina Almeida présidente et Diego López Garrido secrétaire général, après deux jours de débat centrés autour de la nécessité de forger des candidatures puis des gouvernements communs avec le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE)[4],[5]. Dès le , Diego López Garrido et Joaquín Almunia s'entendent pour présenter des listes conjointes aux élections municipales, aux parlements des communautés autonomes, et européennes[6].

En , le PSOE ajoute le terme de « Progressistes » à son sigle pour les élections générales du 12 mars 2000, afin d'intégrer plusieurs candidats du PDNI sur ses listes[7]. López Garrido et le secrétaire général du PSOE José Luis Rodríguez Zapatero s'accordent le pour engager le processus d’absorption du PDNI par le PSOE[8]. Le projet est ratifié le par le congrès du parti, bien que près d'un tiers des délégués s'y oppose[9]. L'accord d'intégration est officiellement signé le par les deux secrétaires généraux[10].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (es) Anabel Díez, « Nueva Izquierda afirma que nace "por la involución de IU" », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) Rodolfo Serrano, « Anguita expulsa a Nueva Izquierda, rompe con Ribó y repudia a Esquerda Galega », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) Rodolfo Serrano, « IU expulso ayer a los críticos y rompió lazos con sus socios catalanes y gallegos », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) Rodolfo Serrano, « Nueva Izquierda pide a Almunia el compromiso de gobiernos conjuntos », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) Rodolfo Serrano, « Nueva Izquierda cierra su congreso apostando por candidaturas únicas », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) « Los socialistas y Nueva Izquierda irán en coalición a las elecciones », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) Anabel Díez, « El PSOE añade a sus siglas el 'apellido' Progresistas », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) Anabel Díez, « Nueva Izquierda inicia hoy su proceso de integración en el partido socialista », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) Carlos E. Cué, « Nueva Izquierda aprueba su disolución para ingresar en el PSOE con más del 32% de votos en contra », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) Loreto Setien, « Zapatero y López Garrido firman la incorporación del PDNI al PSOE », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]