Paul Chaudet

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Paul Chaudet
Illustration.
Fonctions
Conseiller fédéral
Département militaire
Élection 16 décembre 1954
Réélection 14 décembre 1955
17 décembre 1959
11 décembre 1963
Prédécesseur Rodolphe Rubattel
Successeur Nello Celio
Président de la Confédération suisse
Réélection 6 décembre 1961
Élection 11 décembre 1958
Conseiller national
Législature 32e à 34e
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Rivaz
Origine Canton de Vaud
Date de décès (à 72 ans)
Lieu de décès Lausanne
Nationalité Suisse
Parti politique PRD
Profession Vigneron

Paul Chaudet, né le à Rivaz (originaire de Corsier-sur-Vevey) et mort le à Lausanne, est un homme politique suisse, membre du Parti radical-démocratique (PRD). Il est conseiller fédéral de 1954 à 1966 et président de la Confédération en 1959 et 1962.

Études et carrière[modifier | modifier le code]

Formé à l'École cantonale d'agriculture de Lausanne, il est vigneron de métier.

Il accomplit le parcours politique classique en étant d'abord syndic (maire) de Rivaz, petite localité du canton de Vaud au bord du lac Léman.

Il est député au Grand Conseil vaudois de 1937 à 1942 puis membre du Conseil national dès 1943. Il s'oppose avec succès à l'impôt sur les vins et combat pour l'Initiative populaire « Retour à la démocratie directe », lancée par la Ligue vaudoise, un mouvement traditionaliste de droite.

À l'armée, il atteint le grade de lieutenant-colonel d'infanterie.

Conseiller d'État[modifier | modifier le code]

En 1946, il est élu au Conseil d'État du canton de Vaud, d'abord chargé de la Justice et de la Police pendant deux ans. Puis, de 1948 à 1954, du département de l'Agriculture, de l'Industrie et du Commerce. Il fut membre des organes de la Banque nationale suisse (conseil et comité de banque).

Conseiller fédéral[modifier | modifier le code]

Il est élu au Conseil fédéral le (70e conseiller fédéral de l'histoire[réf. nécessaire]) et dirige le département militaire fédéral. Par deux fois, il est président de la Confédération suisse (1959, 1962).

Son passage au gouvernement a été assombri par l'affaire des Mirages, dont le coût s'est révélé supérieur à ce qui avait été budgété.

Il met en œuvre la réforme Armée 61 et s'oppose avec succès aux deux initiatives anti-atomiques (l'une demandant leur interdiction dans l'armée suisse et l'autre le droit du peuple à décider de leur acquisition).

À la suite des conclusions d'une commission d'enquête parlementaire présidée par Kurt Furgler et dont les membres principaux étaient Pierre Graber et Rudolf Gnägi, sa position est affaiblie et le groupe du PRD renonce à le présenter à la fonction de vice-président du Conseil fédéral.

Il quitte alors le gouvernement avec effet au .

Pendant sa retraite[modifier | modifier le code]

Il a œuvré pour l'organisation caritative Enfants du monde et a présidé la Banque populaire suisse.

Liens externes[modifier | modifier le code]