Paul Furlan

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Paul Furlan
Illustration.
Paul Furlan en 2011.
Fonctions
Bourgmestre de Thuin

(7 ans, 4 mois et 5 jours)
Élection 14 octobre 2012
Réélection 14 octobre 2018
Prédécesseur Philippe Blanchart
Successeur Marie-Ève Van Laethem
Ministre wallon des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Énergie
chargé du Tourisme

(7 ans, 6 mois et 11 jours)
Ministre-président Rudy Demotte
Paul Magnette
Gouvernement Demotte II
Magnette
Prédécesseur Benoît Lutgen (Tourisme)
Successeur Pierre-Yves Dermagne (Pouvoirs locaux, Ville & Logement)
Christophe Lacroix (Énergie)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Binche (Belgique)
Date de décès (à 60 ans)
Lieu de décès Montigny-le-Tilleul (Belgique)
Nature du décès Cancer
Nationalité Belge
Parti politique Parti socialiste
Diplômé de Université de Liège

Paul Furlan

Paul Furlan, né le à Binche et mort le à Montigny-le-Tilleul[1], est un homme politique d'origine italienne et belge, membre du Parti socialiste et ancien ministre wallon des Pouvoirs Locaux, de la Ville, et du Tourisme.

Pris dans la tourmente du scandale Publifin, il démissionne de son poste de ministre des Pouvoirs locaux le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père est d'origine italienne et sa mère belge[2].

Paul Furlan est titulaire d'une licence en administration publique, il commence sa carrière comme chef d'entreprise.

Aux élections régionales de 1999, les deuxièmes au scrutin direct, il est devenu le premier élu d'origine italienne au Parlement wallon[3].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Élu député wallon en 1999 et bourgmestre de la ville de Thuin en 2000, Paul Furlan a mené une politique basée sur le développement durable (économie, environnement et emploi). En tant que Président de l'Union des Villes et Communes de Wallonie de 2007 à 2009, il s'est investi dans des réformes qui concernent les pouvoirs locaux, parmi lesquelles celles du Fonds des Communes, la réforme de la Fonction publique, le code de la Démocratie locale. Au cours de sa carrière politique, il a exercé les mandats de député au Parlement wallon et à la Communauté française de Belgique. Il est le Bourgmestre en titre de la ville de Thuin. Paul Furlan est également président de l'Union des Villes et Communes de Wallonie et, depuis la prestation de serment du gouvernement Demotte II le , le ministre en exercice de la Région Wallonne aux Pouvoirs locaux et de la Ville, chargé du Tourisme. Il est élu député wallon le et devient ministre wallon des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Énergie. Il démissionne de ses fonctions le .

Après les élections régionales de , son nombre de voix de préférence de 23 203 le place dans les 25 % des membres de son groupe politique disposant du plus haut taux de pénétration. Selon le décret décumul cela l'autorise à cumuler son mandat de député wallon et une fonction dans un exécutif local, celle de bourgmestre de la ville de Thuin dans son cas.

Scandale Publifin[modifier | modifier le code]

La révélation en décembre 2016 des importantes rémunérations perçues par certains mandataires pour des prestations parfois insignifiantes ou inexistantes, notamment dans les comités de secteur de Publifin, l’intercommunale chapeautant la société Nethys, provoque un tollé[4]. Le chef de cabinet-adjoint de Paul Furlan, Claude Parmentier, démissionne le quand il apparaît qu'il était aussi administrateur de Publifin et de Nethys[5]. À la suite de cela, le parti politique Écolo, par la voix de son député wallon Stéphane Hazée, appelle dès le lendemain à la démission du ministre Paul Furlan. Le , Paul Furlan présente sa démission[6],[7].
Le , il est réélu député wallon dans la circonscription de Charleroi-Thuin.

Mort[modifier | modifier le code]

Paul Furlan meurt le , à la suite d'un cancer[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « L’ancien ministre wallon Paul Furlan est mort à l’âge de 60 ans », sur dhnet.be, .
  2. Benoit Paquay, Interview de Paul Furlan[PDF], Skål ! ("Le magazine des professionnels du tourisme à Liège et en Wallonie"), no 2, Hover 2010.
  3. Pierre-Yves Lambert, "Élus d'origine étrangère aux élections de : un premier bilan", Nouvelle Tribune (Bruxelles), no 20-21, juin-.
  4. David Leloup, « Des élus payés 500 euros la minute pour des réunions bidon chez Publifin (ex-Tecteo) », sur Le Vif, (consulté le )
  5. Antoine Clevers, « Comment le PS et le CDH ont lâché Paul Furlan », sur La Libre.be (consulté le )
  6. « L'affaire Publifin a eu raison de Paul Furlan: il a présenté sa démission », RTL Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Stéphane Tassin, « Conflits d'intérêts, cabinet issu de Thuin : les réponses de Paul Furlan aux attaques », sur La Libre.be (consulté le )
  8. « Le monde politique belge en émoi suite au décès de Paul Furlan », sur lalibre.be, (consulté le ).

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]