Paul Zifferer

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Paul Zifferer
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 49 ans)
VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Père
Josef Zifferer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Alfred Zifferer (d)
Ida Waldek (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Wanda Zifferer (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Marielore Rouveyre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Paul Zifferer (1879–1929) était un romancier cosmopolite autrichien, d'origine morave, qui fut diplomate, journaliste et critique d'art.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est originaire d'une famille juive de distillerie[1] de Moravie, Paul Zifferer a été éduqué au collège Stanislas à Paris, il débute en 1897, à 18 ans, par un recueil de contes[2]. Il fréquente les jeunes auteurs brillants du cercle littéraire "Jung Wien" et rédige des articles pour la Neue Freie Presse[2].

Après la Première Guerre mondiale et le rétablissement des relations diplomatiques, il devient l'attaché littéraire de la légation d'Autriche à Paris. Il est en même temps représentant à Paris de l'agence de presse autrichienne, la Telegraphen Korrespondantz Bureau ("Korbureau"), basée à Vienne et dirigé par le docteur Joseph Karl Wirth, qui contrôlait l'information sur toute l'Europe de l'Est à l'époque de l'Empire austro-hongrois. La Revue de Genève, publication littéraire a fait connaître ses livres en pays francophones. Il a édité les œuvres de jeunesse de Gustave Flaubert.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • L'Habit du Jongleur (livre de nouvelles)
  • La Nuit claire (drame en vers)
  • L'Etrangère (roman)
  • La ville impériale (roman)
  • L'auberge engloutie (roman)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) « Romanrezension: Ein wienerischer Kohlhaas? », Frankfurter Allgemeine Zeitung,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  2. a et b "La Revue de Genev́e, miroir des lettres européennes, 1920-1930" par Jean-Pierre Meylan, page 345 [1]

Liens externes[modifier | modifier le code]